Eh oui, une autre année nous quitte pour faire place à la suivante...
JE SOUHAITE À TOUS une excellente année, tout d'abord la santé pour pouvoir profiter de tous les projets que vous avez à réaliser
Les plaisirs de la vie sont faits de projets et c'est ce qui la rend tellement intéressante.
Plein de petits et de grands bonheurs tout au long de l'année -
PROFITEZ DE LA VIE
Nycole
mercredi 31 décembre 2008
NOA - Jean-Pierre et ses invités à COLON
Salut Nycole,
Pour débuter je vais t'offrir mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour la nouvelle année.
Hier soir, André et Cie ont couché à Panama City et ce matin il prenait l'avion pour le nord..... Ce fut un beau 10 jours pour moi avec des amis qui me sont chers.
Jean-Pierre
Pour débuter je vais t'offrir mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour la nouvelle année.
Hier soir, André et Cie ont couché à Panama City et ce matin il prenait l'avion pour le nord..... Ce fut un beau 10 jours pour moi avec des amis qui me sont chers.
Jean-Pierre
RAKSHA - Françoise et Pierre à VERO BEACH
Bonjour Nycole,
C'est aujourd'hui la dernière journée de l'année. Elle se termine avec un beau soleil, mais une bonne fraîcheur. J'espère que vous avez autant de plaisir toute l'année et que ce soir vous serez tous en joie. Nous on sera bien tranquille parce que Pierre est actuellement alité avec une grosse grippe et un mal de dents carabiné. Il prend des antibiotiques. On ira peut-être sur la plage aujourd'hui pour qu'il soit baigné par le soleil, on fera un peu de lecture et je veillerai à ce qu'il dorme et boive le plus souvent possible.
On veut te remercier pour la belle journée qu'on a passé ensemble. Un très agréable repas et une baignade au son de la musique rock. Ce sera un beau souvenir pour nous. Je t'envoie les photos que nous avons prises, mais le photographe (le vieux monsieur qui a pris les photos) avait la main tremblante, et les photos de la piscine sont surexposées. Pierre a essayé d'en tirer le plus possible avec photoshop, mais ce ne sont pas des chefs d'oeuvre. Compte tenu que ce sont des documents assez lourds, je vais te les envoyer en 3 fois.
Nos enfants arrivent dans 2 jours et on a très hâte. On a continué les travaux de préparation au départ, et on essaie d'avoir tout prêt, mais là les priorités sont au rétablissement.
Affectueusement,
Françoise et Pierre
Blogue : francoiseetpierre.blogspot.com
C'est aujourd'hui la dernière journée de l'année. Elle se termine avec un beau soleil, mais une bonne fraîcheur. J'espère que vous avez autant de plaisir toute l'année et que ce soir vous serez tous en joie. Nous on sera bien tranquille parce que Pierre est actuellement alité avec une grosse grippe et un mal de dents carabiné. Il prend des antibiotiques. On ira peut-être sur la plage aujourd'hui pour qu'il soit baigné par le soleil, on fera un peu de lecture et je veillerai à ce qu'il dorme et boive le plus souvent possible.
On veut te remercier pour la belle journée qu'on a passé ensemble. Un très agréable repas et une baignade au son de la musique rock. Ce sera un beau souvenir pour nous. Je t'envoie les photos que nous avons prises, mais le photographe (le vieux monsieur qui a pris les photos) avait la main tremblante, et les photos de la piscine sont surexposées. Pierre a essayé d'en tirer le plus possible avec photoshop, mais ce ne sont pas des chefs d'oeuvre. Compte tenu que ce sont des documents assez lourds, je vais te les envoyer en 3 fois.
Nos enfants arrivent dans 2 jours et on a très hâte. On a continué les travaux de préparation au départ, et on essaie d'avoir tout prêt, mais là les priorités sont au rétablissement.
Affectueusement,
Françoise et Pierre
Blogue : francoiseetpierre.blogspot.com
ALEXAIDRE IV - Jacques et Josée près de Panama
Nous sommes présentement dans les San Blas et nous nous préparons à passer le canal de Panama en milieu de janvier si tout va bien. Nous voudrions profiter de ce moment des fêtes pour vous dire que même si nous sommes loin et pour certains qui trouvent que nous écrivons pas souvent, nous pensons quand même souvent à vous. Ce pourrait être notre résolution du jour de l'An . Nous vous souhaitons une Bonne et Heureuse Année 2009 le bonheur et la santé pour tous.
Jacques et Josée sur Alexandre 1V
Miriadiadup Island, San Blas
P.S. Petit concours: Ceux qui trouvent les coordonnées de cette île me les envoyer S.V.P. Le prix: un abonnement en priorité à tous les textes que nous écrivons.
P.S. Nathalie et Dom ainsi que l'équipage de Migo vous ne pouvez participer à ce concours vous êtes trop avantagés Ha Ha.
Jacques et Josée sur Alexandre 1V
Miriadiadup Island, San Blas
P.S. Petit concours: Ceux qui trouvent les coordonnées de cette île me les envoyer S.V.P. Le prix: un abonnement en priorité à tous les textes que nous écrivons.
P.S. Nathalie et Dom ainsi que l'équipage de Migo vous ne pouvez participer à ce concours vous êtes trop avantagés Ha Ha.
samedi 27 décembre 2008
BONANZA - Pascal et Lulu - VOEUX DU NOUVEL AN
Nos meilleurs voeux a tous de la part de Bonanza II et passez de joyeuses fetes 1000 merci pour votre devoument et presence agreable et reconfortante pour les navigateurs.
Lulu et Pascal VE2PKM
Lulu et Pascal VE2PKM
URGENCE - à diffuser - POUR ALTO AUX BAHAMAS
Je suis le frère .a Edouard du voilier Argo V. Nous avons une urgence et devons communiquer avec eux. Ils sont supposés etre aux Bahamas depuis quelque temps. Vous serait il possible d'essayer de les rejoindre...Je pense que le voilier Alto serait possiblement dans les memes parages. Mon -Mail est ( JGUY64@hotmail.fr )
REGULUS - Gabriel - Voeux du Nouvel An
Bonjour Nycole
Aprés un break de 4 mois en France , me voilà de retour au bateau , toujours en Martinique alors que l'an dernier j'y arrivais , aprés un routage convivial et efficace de ta part et celui du réseau . Pour l'heure , je n'ai toujours pas arrêté mon programme de navigation pour les raisons que tu imagines ; néanmoins , je pense déjà pouvoir affirmer que le passage de Panama ne se fera pas encore cette prochaine année .
En attendant de t'entendre sur la fréquence 14118 , je te souhaite mes meilleurs voeux de Nouvelle année , santé et joies et pour nous le plaisir d'écouter ta voix charmantes sur les ondes . Gros 88 Nycole et , de nouveau , mes chaleureuses pensées . Gabriel F8DDO mm
Aprés un break de 4 mois en France , me voilà de retour au bateau , toujours en Martinique alors que l'an dernier j'y arrivais , aprés un routage convivial et efficace de ta part et celui du réseau . Pour l'heure , je n'ai toujours pas arrêté mon programme de navigation pour les raisons que tu imagines ; néanmoins , je pense déjà pouvoir affirmer que le passage de Panama ne se fera pas encore cette prochaine année .
En attendant de t'entendre sur la fréquence 14118 , je te souhaite mes meilleurs voeux de Nouvelle année , santé et joies et pour nous le plaisir d'écouter ta voix charmantes sur les ondes . Gros 88 Nycole et , de nouveau , mes chaleureuses pensées . Gabriel F8DDO mm
REGULUS - Gabriel - Voeux du Nouvel An
Bonjour Nycole
Aprés un break de 4 mois en France , me voilà de retour au bateau , toujours en Martinique alors que l'an dernier j'y arrivais , aprés un routage convivial et efficace de ta part et celui du réseau . Pour l'heure , je n'ai toujours pas arrêté mon programme de navigation pour les raisons que tu imagines ; néanmoins , je pense déjà pouvoir affirmer que le passage de Panama ne se fera pas encore cette prochaine année .
En attendant de t'entendre sur la fréquence 14118 , je te souhaite mes meilleurs voeux de Nouvelle année , santé et joies et pour nous le plaisir d'écouter ta voix charmantes sur les ondes . Gros 88 Nycole et , de nouveau , mes chaleureuses pensées . Gabriel F8DDO mm
Aprés un break de 4 mois en France , me voilà de retour au bateau , toujours en Martinique alors que l'an dernier j'y arrivais , aprés un routage convivial et efficace de ta part et celui du réseau . Pour l'heure , je n'ai toujours pas arrêté mon programme de navigation pour les raisons que tu imagines ; néanmoins , je pense déjà pouvoir affirmer que le passage de Panama ne se fera pas encore cette prochaine année .
En attendant de t'entendre sur la fréquence 14118 , je te souhaite mes meilleurs voeux de Nouvelle année , santé et joies et pour nous le plaisir d'écouter ta voix charmantes sur les ondes . Gros 88 Nycole et , de nouveau , mes chaleureuses pensées . Gabriel F8DDO mm
CAT MOUSSES - René et la famille dans les GRENADINES
Noël dans les Grenadines
27 déc 08
Canouan, Grenadines
25 déc :
Commençons par un petit brin d'histoire concernant les Grenadines, ce micro archipel qui s'éparpille de Grenada à St-Vincent en une poussière d'iles volcaniques et de confettis de sable sertis de coraux. Les Grenadines sont vantées comme un paradis tropical et sont devenues très fréquentées par les plaisanciers mais ces petits joyaux d'îles ont malgré tout conservé toute leur beauté naturelle et possèdent un charme quasi mythique. Malgré la modeste dimension de ces îles, leur nombre et leur diversité
varie énormément et chaque petite île possède un cachet et un caractère très différent. Découvrir ces îles au fil de l'eau, à la voile est spectaculaire, le sable blanc et les eaux limpides sur fond d'émeraude offrent des paysages à couper le souffle.
L'île de Bequia, la plus proche de St-Vincent, est une des deux plaques tournantes de cet archipel. Elle est d'une superficie de 18 km carré et possède une population de 6000 habitants. Elle était autrefois célèbre pour la chasse à la baleine qui y était pratiquée. Cette chasse est toujours pratiquée de nos jours mais les prises sont contingentées à deux par année. Depuis plusieurs années, la population s'est enrichie de nombreux ressortissants américains ou européens, souvent d'anciens navigateurs,
ayant choisi cette île pour aller poser un pied à terre. Cette fréquentation touristique a fait en sorte que les commerces, hôtels et restaurants se sont multipliés à une vitesse effarante dans l'île, surtout à Port Elizabeth, principale agglomération d'Admiralty Bay où nous nous trouvons justement.
Donc, je racontais que dans la nuit du 24 au 25 déc, notre bouée d'amarrage acédé nous entraînant avec le courant. Au petit matin, après une nuit de veille à la belle étoile, nous constatons les dommages et René part faire une tournée pour identifier les trois bateaux frappés. De ces bateaux le premier était probablement un vieux rafiot de pêche désaffecté mais les deux autres de beaux catamarans. L'un d'eux et un 'charter' (bateau de location), l'autre est un catamaran en aluminium. Son propriétaire,
un
Allemand, n'entend pas à rire, surtout que c'est lui qui a construit son bateau. Il a deux écorchures assez banales et surtout cosmétiques mais il a bien sûr très raison d'être en rogne. Quoi faire d'autre que de s'excuser mille fois et offrir un remboursement par notre police d'assurance? Cet arrangement ne lui convient pas, il veut de l'argent maintenant et ne veut pas attendre que les assurances honorent les dommages. Nous refusons, il est mécontent, il crie, tempête. Nous le comprenons mais
que faire, il veut combien? Il dit vouloir sortir son bateau de l'eau et réparer. On paye combien? On ne peut que lui réitérer notre offre d'assurance, il refuse. Ho well! René revient au bateau un peu à l'envers mais nous tentons d'oublier ce cauchemar en déballant nos cadeaux de Noël que le Père Noël a laissé au cours de la nuit. Il a été très généreux cette année. Les enfants sont comblés, le Père Noël a frappé dans le mille avec ces idées cadeaux cette année. Des livres et DVD de Tintin
pour Thomas et un livre de Will Ghundee de son ami Marius, et pour Catherine : un DVD de High School Musical (enfin le numéro 2, ça doit bien faire 300 fois qu'on écoute le 1!) un DVD de la cour des Grands (elle tombe en amour avec ce DVD rapidement) et un livre. Nicolas reçoit des sous et des DVD et livres sur les animaux (sa passion est toujours aussi grande pour les animaux). Antoine lui reçoit un livre et pyjama de pirate et son fameux DVD de Kung Fu Panda. Nous passerons à Ste-Lucie plus
tard pour ramasser les derniers cadeaux qui n'étaient pas encore arrivés avant notre départ le 21 déc. Tous sont comblés et on termine notre célébration avec un déjeuner avec des crêpes nappées de sirop d'érable et crème anglaise. René termine de faire sa réparation au fibre de verre, ma mère et moi préparons notre pâte et nos patates pour notre souper-mystère et on passe le reste de l'avant-midi à se prélasser puis on décide de lever l'ancre après dîner. Il n'y a plus d'argent à faire dans cet
endroit!
25 déc :
On arrive à l'île de Mustique en PM après deux heures à se faire brasser le camarade dans une mer assez agitée, peu de plaisanciers font ce détour et on comprend pourquoi. En voyant les eaux magnifiques de l'endroit ainsi que son paysage magnifique, nous sommes heureux d'avoir pris le temps de nous y rendre. A l'origine, l'île de Mustique (5 km carré) n'était fréquentée que par quelques pêcheurs et vivait de sa plantation de canne à sucre et de coton, jusqu'à ce qu'elle fut investie par un riche
promoteur britannique (Colin Tennant). Il réussit à intéresser la princesse Margaret à son projet qui y fait bâtir de majestueuses demeures à la fin des années 60. En mal de solitude, d'autres clients richissimes suivent dont plusieurs célébrités du Show Bizz et de la Jet Set internationale (Mick Jagger, Raquel Welch, David Bowie et autre) ce qui vaut le titre d'île aux milliardaires à Mustique. Nous nous payons un taxi (une boîte de pick up désafectée) et faisons le tour de l'île. Au cours
de ce tour, nous voyons la luxueuse demeure de Céline Dion, Shanya Twain, Tommy Hillfiger. Ces vedettes viennent y passer les vacances de Pâques et de Noël et louent leur maison le reste de l'année pour des modiques sommes pouvant atteindre jusqu'à 45 000 dollars la semaine.
Ce soir-là, après une baignade dans les eaux turquoises de la baie, nous sortons du four notre repas de Noël mystère, soit notre tourière du Lac St-Jean que certains auront vu sur la page d'accueil du site. Un délice. Maman Taillefer et sa fille Marie (nous en l'occurrence) sommes subjuguées de notre réussite. Il nous semble que c'est la meilleure tourtière qu'on ait jamais mangée. Nous avons peine à croire que nous avons réussi à relever le défi de faire une tourtière sur un bateau dans la mer
des Caraibes. Chapeau, nous sommes fières de nous! Nous passons une belle soirée de Noël en famille à chanter, rire et prendre diverses photos. Puis nous faisons nos téléphones de Noël à nos proches, le premier sur téléphone satellite et les autres grâce à Skype car on réussit par miracle à se brancher sur internet grâce au signal d'un hôtel environnant. Deux de nos moussaillons s'endorment au cours du souper (Antoine et Nicolas) et les autres s'entendent pour dire, à leur coucher, que c'était
leur plus beau Noël.
26 déc :
Nous larguons les amarres en PM vers l'île de Canouan et chemin faisant nous attrapons notre premier Barracuda avec nos nouveaux appâts et notre deuxième ligne est coupée par les dents acérées d'un autre barracuda, probablement. Nous apprêtons notre barracuda de 3 lbs en chaudrée de lait de coco au cari servie sur lit de riz pour le souper. Encore une réussite.
Canouan est une petite île de 10 km carré au relief très vallonné mais assez dénudé. Son littoral compte de très belles plages dont de magnifiques hôtels luxueux. L'île de Canouan longtemps considérée comme la pauvre 'Cendrillon' des Grenadines semble maintenant se ranger vers les fastes du tourisme de luxe. C'est de loin l'endroit le plus venteux que nous n'ayons jamais vu. Nous traversons en ce moment la période que l'on appelle la période des 'Christmas Winds'. Il vente à écorner les boufs
et nous avons droit à plusieurs petites averses par jour. Au moins avec ces vents, il n'y a pas de mouches!
Nous quittons pour Mayreau en espérant un autre poisson pour notre souper.
27 déc 08
Canouan, Grenadines
25 déc :
Commençons par un petit brin d'histoire concernant les Grenadines, ce micro archipel qui s'éparpille de Grenada à St-Vincent en une poussière d'iles volcaniques et de confettis de sable sertis de coraux. Les Grenadines sont vantées comme un paradis tropical et sont devenues très fréquentées par les plaisanciers mais ces petits joyaux d'îles ont malgré tout conservé toute leur beauté naturelle et possèdent un charme quasi mythique. Malgré la modeste dimension de ces îles, leur nombre et leur diversité
varie énormément et chaque petite île possède un cachet et un caractère très différent. Découvrir ces îles au fil de l'eau, à la voile est spectaculaire, le sable blanc et les eaux limpides sur fond d'émeraude offrent des paysages à couper le souffle.
L'île de Bequia, la plus proche de St-Vincent, est une des deux plaques tournantes de cet archipel. Elle est d'une superficie de 18 km carré et possède une population de 6000 habitants. Elle était autrefois célèbre pour la chasse à la baleine qui y était pratiquée. Cette chasse est toujours pratiquée de nos jours mais les prises sont contingentées à deux par année. Depuis plusieurs années, la population s'est enrichie de nombreux ressortissants américains ou européens, souvent d'anciens navigateurs,
ayant choisi cette île pour aller poser un pied à terre. Cette fréquentation touristique a fait en sorte que les commerces, hôtels et restaurants se sont multipliés à une vitesse effarante dans l'île, surtout à Port Elizabeth, principale agglomération d'Admiralty Bay où nous nous trouvons justement.
Donc, je racontais que dans la nuit du 24 au 25 déc, notre bouée d'amarrage acédé nous entraînant avec le courant. Au petit matin, après une nuit de veille à la belle étoile, nous constatons les dommages et René part faire une tournée pour identifier les trois bateaux frappés. De ces bateaux le premier était probablement un vieux rafiot de pêche désaffecté mais les deux autres de beaux catamarans. L'un d'eux et un 'charter' (bateau de location), l'autre est un catamaran en aluminium. Son propriétaire,
un
Allemand, n'entend pas à rire, surtout que c'est lui qui a construit son bateau. Il a deux écorchures assez banales et surtout cosmétiques mais il a bien sûr très raison d'être en rogne. Quoi faire d'autre que de s'excuser mille fois et offrir un remboursement par notre police d'assurance? Cet arrangement ne lui convient pas, il veut de l'argent maintenant et ne veut pas attendre que les assurances honorent les dommages. Nous refusons, il est mécontent, il crie, tempête. Nous le comprenons mais
que faire, il veut combien? Il dit vouloir sortir son bateau de l'eau et réparer. On paye combien? On ne peut que lui réitérer notre offre d'assurance, il refuse. Ho well! René revient au bateau un peu à l'envers mais nous tentons d'oublier ce cauchemar en déballant nos cadeaux de Noël que le Père Noël a laissé au cours de la nuit. Il a été très généreux cette année. Les enfants sont comblés, le Père Noël a frappé dans le mille avec ces idées cadeaux cette année. Des livres et DVD de Tintin
pour Thomas et un livre de Will Ghundee de son ami Marius, et pour Catherine : un DVD de High School Musical (enfin le numéro 2, ça doit bien faire 300 fois qu'on écoute le 1!) un DVD de la cour des Grands (elle tombe en amour avec ce DVD rapidement) et un livre. Nicolas reçoit des sous et des DVD et livres sur les animaux (sa passion est toujours aussi grande pour les animaux). Antoine lui reçoit un livre et pyjama de pirate et son fameux DVD de Kung Fu Panda. Nous passerons à Ste-Lucie plus
tard pour ramasser les derniers cadeaux qui n'étaient pas encore arrivés avant notre départ le 21 déc. Tous sont comblés et on termine notre célébration avec un déjeuner avec des crêpes nappées de sirop d'érable et crème anglaise. René termine de faire sa réparation au fibre de verre, ma mère et moi préparons notre pâte et nos patates pour notre souper-mystère et on passe le reste de l'avant-midi à se prélasser puis on décide de lever l'ancre après dîner. Il n'y a plus d'argent à faire dans cet
endroit!
25 déc :
On arrive à l'île de Mustique en PM après deux heures à se faire brasser le camarade dans une mer assez agitée, peu de plaisanciers font ce détour et on comprend pourquoi. En voyant les eaux magnifiques de l'endroit ainsi que son paysage magnifique, nous sommes heureux d'avoir pris le temps de nous y rendre. A l'origine, l'île de Mustique (5 km carré) n'était fréquentée que par quelques pêcheurs et vivait de sa plantation de canne à sucre et de coton, jusqu'à ce qu'elle fut investie par un riche
promoteur britannique (Colin Tennant). Il réussit à intéresser la princesse Margaret à son projet qui y fait bâtir de majestueuses demeures à la fin des années 60. En mal de solitude, d'autres clients richissimes suivent dont plusieurs célébrités du Show Bizz et de la Jet Set internationale (Mick Jagger, Raquel Welch, David Bowie et autre) ce qui vaut le titre d'île aux milliardaires à Mustique. Nous nous payons un taxi (une boîte de pick up désafectée) et faisons le tour de l'île. Au cours
de ce tour, nous voyons la luxueuse demeure de Céline Dion, Shanya Twain, Tommy Hillfiger. Ces vedettes viennent y passer les vacances de Pâques et de Noël et louent leur maison le reste de l'année pour des modiques sommes pouvant atteindre jusqu'à 45 000 dollars la semaine.
Ce soir-là, après une baignade dans les eaux turquoises de la baie, nous sortons du four notre repas de Noël mystère, soit notre tourière du Lac St-Jean que certains auront vu sur la page d'accueil du site. Un délice. Maman Taillefer et sa fille Marie (nous en l'occurrence) sommes subjuguées de notre réussite. Il nous semble que c'est la meilleure tourtière qu'on ait jamais mangée. Nous avons peine à croire que nous avons réussi à relever le défi de faire une tourtière sur un bateau dans la mer
des Caraibes. Chapeau, nous sommes fières de nous! Nous passons une belle soirée de Noël en famille à chanter, rire et prendre diverses photos. Puis nous faisons nos téléphones de Noël à nos proches, le premier sur téléphone satellite et les autres grâce à Skype car on réussit par miracle à se brancher sur internet grâce au signal d'un hôtel environnant. Deux de nos moussaillons s'endorment au cours du souper (Antoine et Nicolas) et les autres s'entendent pour dire, à leur coucher, que c'était
leur plus beau Noël.
26 déc :
Nous larguons les amarres en PM vers l'île de Canouan et chemin faisant nous attrapons notre premier Barracuda avec nos nouveaux appâts et notre deuxième ligne est coupée par les dents acérées d'un autre barracuda, probablement. Nous apprêtons notre barracuda de 3 lbs en chaudrée de lait de coco au cari servie sur lit de riz pour le souper. Encore une réussite.
Canouan est une petite île de 10 km carré au relief très vallonné mais assez dénudé. Son littoral compte de très belles plages dont de magnifiques hôtels luxueux. L'île de Canouan longtemps considérée comme la pauvre 'Cendrillon' des Grenadines semble maintenant se ranger vers les fastes du tourisme de luxe. C'est de loin l'endroit le plus venteux que nous n'ayons jamais vu. Nous traversons en ce moment la période que l'on appelle la période des 'Christmas Winds'. Il vente à écorner les boufs
et nous avons droit à plusieurs petites averses par jour. Au moins avec ces vents, il n'y a pas de mouches!
Nous quittons pour Mayreau en espérant un autre poisson pour notre souper.
ORCA MINOR - André et Gertrude à la BARBADE
Bonjour aux animateurs du réseau !
Gertrude et moi vous envoyons nos meilleurs voeux pour cette année qui commence !! Tout le meilleur pour les meilleurs, c'est bien mérité !!!
De notre côté, la petite Orca Minor est finalement arrivée à la Barbade le 25 décembre à 14:00, beau cadeau de Noël et donc 18 jours de traversée. On est en forme quoique qu'un peu mélangés dans notre sommeil après toutes ces heures de quarts. Çà fait du bien d'avoir enfin de la belle eau bleue sous la quille pour pouvoir se baigner.
28 degrés celsius en passant, soyez pas jaloux...L'hiver commence donc en beauté et nous voilà donc sous le soleil des Antilles pour les quatre prochains mois, le bonheur !!!!!!
Il faudra bien en profiter.On compte demeurer une dizaine de jours à la Barbade puis ce sera la Grenade avant de commencer à remonter vers les îles plus au nord.
Au plaisir !!
André et Gertrude sur Orca Minor
PS. Le transmetteur de notre BLU est toujours en panne malgré ses nouveaux transistors de sortie. Comme quoi on gagne pas à tous les coups mais on va finir par l'avoir tôt ou tard.
Gertrude et moi vous envoyons nos meilleurs voeux pour cette année qui commence !! Tout le meilleur pour les meilleurs, c'est bien mérité !!!
De notre côté, la petite Orca Minor est finalement arrivée à la Barbade le 25 décembre à 14:00, beau cadeau de Noël et donc 18 jours de traversée. On est en forme quoique qu'un peu mélangés dans notre sommeil après toutes ces heures de quarts. Çà fait du bien d'avoir enfin de la belle eau bleue sous la quille pour pouvoir se baigner.
28 degrés celsius en passant, soyez pas jaloux...L'hiver commence donc en beauté et nous voilà donc sous le soleil des Antilles pour les quatre prochains mois, le bonheur !!!!!!
Il faudra bien en profiter.On compte demeurer une dizaine de jours à la Barbade puis ce sera la Grenade avant de commencer à remonter vers les îles plus au nord.
Au plaisir !!
André et Gertrude sur Orca Minor
PS. Le transmetteur de notre BLU est toujours en panne malgré ses nouveaux transistors de sortie. Comme quoi on gagne pas à tous les coups mais on va finir par l'avoir tôt ou tard.
CAT MOUSSES - René et la famille dans les GRENADINES
Message du 25 décembre :
Un réveillon qui se termine mal
24 déc 08 -Bequia, Grenadines
Ce matin nous quittons St-Vincent à 08h00 après déjeûner. Les lignes à pêche sont lancées aussitôt partis mais tout ce que nous trouvons à pêcher est un sac de plastique qui contient un minuscule poisson. quand je dis minuscule je veux dire de la taille du plus petit de vos poissons rouges d'aquarium à la maison. C'est très drôle, nous photographions ma mère avec sa prise impressionnante. C'est tout ou rien. Entre 500 à 800 livres hier et 0.3 gramme aujourd'hui.
Parlant de ma mère, alors que nous voguons vers Bequia, elle s'affaire avec les enfants à fabriquer un arbre de Noel de carton entièrement fabriqué de mains tracées et découpées . Ils font un travail de maître, nous pouvons enfin dire que nous avons un arbre de Noel. Parlant de Noel, nous avons laissé des biscuits au Père Noel sur le coin de la table avant de se coucher. Il est présentement 05h45 AM (25 déc), les enfants sont sur le point de se réveiller pour découvrir que le Père Noel est passé.
Ce sera la fête!Bon revenons à nos moutons. En arrivant à Bequia, un 'boat boy' nous guide vers une bouée d'ancrage. On est loin de se douter du cauchemar qu'elle nous causera. Le reste de la journée se passe à visiter la plage avoisinante et la ville. Une charmante petite ville d'une propreté impressionnante. On ne se sent pas du tout dans une république de bananes ici. Les magasins et commerces sont d'un chic qu'on n'a pas vu depuis un bon moment.
Le Capt s'offre un cadeau de Noel et remplace deux de ses leurres mangés par les monstres de la mer. Puis, on se trouve un petit resto abordable sur le bord de la mer et nous allons y manger de la pizza. Nous repartons repus et fort heureux de notre souper de la veille de Noel. Au retour on se fait une crème à l'érable Thermomix, une recette de crêpes pour notre déjeûner de Noel et une 'batch' de pâte pour faire notre souper de Noel mystère.
Les enfants se couchent et nous nous faisons une petite partie de 'canesta'. Les hommes gagnent. Puis on se couche et on est réveillés en sursaut à 02h00 AM par un bang, puis deux. Que se passe-t-il. Une inspection rapide nous permet de voir que notre bouée d'amarrage a cédé. Nous ne sommes plus accrochés à rien, on se fait emporter par le courant vers la mer. On est rendus à l'autre bout de la baie.
On s'est faufilés parmi des dizaines et des dizaines de bateau mais nous en frappons trois sur le passage. Les habitants des bateaux frappés se réveillent et sortent, ils ne sont pas impressionnés. Nous aurons des comptes à rendre au matin. Au lieu de partir vers une nouvelle île, nous devrons commencer par réparer les pots cassés et refaire du fibre de verre car notre patin arrière a été frappé durement et le fibre de verre a ouvert, c'est fendu et il ne faut pas laisser l'eau s'y infiltrer. Bon c'est la vie!!
Il n'y a personne de blessé mais bien des égratignures sur le bateau. Il semble qu'on vient de se trouver une activité pour Noel.
Merci pour vos bons souhaits de Noel. Nous avons reçu des souhaits de plusieurs d'entre vous et en sommes touchés, nous vous en remercions infiniment. Nous ne pourrons évidemment pas répondre individuellement mais nous vous retournons la pareille parce moyen en vous souhaitant à tous et chacun de Joyeuses Fêtes et une année 2009 remplie de tout ce que vous désirez.
Comme je le disais, n'oubliez jamais ces paroles citées de Bernard Voyer :'Vivre ses rêves et non rêver sa vie'!
Un réveillon qui se termine mal
24 déc 08 -Bequia, Grenadines
Ce matin nous quittons St-Vincent à 08h00 après déjeûner. Les lignes à pêche sont lancées aussitôt partis mais tout ce que nous trouvons à pêcher est un sac de plastique qui contient un minuscule poisson. quand je dis minuscule je veux dire de la taille du plus petit de vos poissons rouges d'aquarium à la maison. C'est très drôle, nous photographions ma mère avec sa prise impressionnante. C'est tout ou rien. Entre 500 à 800 livres hier et 0.3 gramme aujourd'hui.
Parlant de ma mère, alors que nous voguons vers Bequia, elle s'affaire avec les enfants à fabriquer un arbre de Noel de carton entièrement fabriqué de mains tracées et découpées . Ils font un travail de maître, nous pouvons enfin dire que nous avons un arbre de Noel. Parlant de Noel, nous avons laissé des biscuits au Père Noel sur le coin de la table avant de se coucher. Il est présentement 05h45 AM (25 déc), les enfants sont sur le point de se réveiller pour découvrir que le Père Noel est passé.
Ce sera la fête!Bon revenons à nos moutons. En arrivant à Bequia, un 'boat boy' nous guide vers une bouée d'ancrage. On est loin de se douter du cauchemar qu'elle nous causera. Le reste de la journée se passe à visiter la plage avoisinante et la ville. Une charmante petite ville d'une propreté impressionnante. On ne se sent pas du tout dans une république de bananes ici. Les magasins et commerces sont d'un chic qu'on n'a pas vu depuis un bon moment.
Le Capt s'offre un cadeau de Noel et remplace deux de ses leurres mangés par les monstres de la mer. Puis, on se trouve un petit resto abordable sur le bord de la mer et nous allons y manger de la pizza. Nous repartons repus et fort heureux de notre souper de la veille de Noel. Au retour on se fait une crème à l'érable Thermomix, une recette de crêpes pour notre déjeûner de Noel et une 'batch' de pâte pour faire notre souper de Noel mystère.
Les enfants se couchent et nous nous faisons une petite partie de 'canesta'. Les hommes gagnent. Puis on se couche et on est réveillés en sursaut à 02h00 AM par un bang, puis deux. Que se passe-t-il. Une inspection rapide nous permet de voir que notre bouée d'amarrage a cédé. Nous ne sommes plus accrochés à rien, on se fait emporter par le courant vers la mer. On est rendus à l'autre bout de la baie.
On s'est faufilés parmi des dizaines et des dizaines de bateau mais nous en frappons trois sur le passage. Les habitants des bateaux frappés se réveillent et sortent, ils ne sont pas impressionnés. Nous aurons des comptes à rendre au matin. Au lieu de partir vers une nouvelle île, nous devrons commencer par réparer les pots cassés et refaire du fibre de verre car notre patin arrière a été frappé durement et le fibre de verre a ouvert, c'est fendu et il ne faut pas laisser l'eau s'y infiltrer. Bon c'est la vie!!
Il n'y a personne de blessé mais bien des égratignures sur le bateau. Il semble qu'on vient de se trouver une activité pour Noel.
Merci pour vos bons souhaits de Noel. Nous avons reçu des souhaits de plusieurs d'entre vous et en sommes touchés, nous vous en remercions infiniment. Nous ne pourrons évidemment pas répondre individuellement mais nous vous retournons la pareille parce moyen en vous souhaitant à tous et chacun de Joyeuses Fêtes et une année 2009 remplie de tout ce que vous désirez.
Comme je le disais, n'oubliez jamais ces paroles citées de Bernard Voyer :'Vivre ses rêves et non rêver sa vie'!
vendredi 26 décembre 2008
AIR D'ÉTÉ - Michel arrivé en Martinique
Message en date du 26 décembre :
Nous sommes arrivés en Martinique vers 7 hr ce soir (25 décembre ) . JOyeux noel et merci tout le monde. Michel
Nous sommes arrivés en Martinique vers 7 hr ce soir (25 décembre ) . JOyeux noel et merci tout le monde. Michel
GOBE SOUS - Guy et Diane célèbrent NOEL
CAMINATA - Carmen et Robert en Nouvelle-Zélande
Chers amis,
Suite à quelques voeux du Temps des Fêtes ainsi qu'à l'envoi d'un conte vécu et doucement érotique (sur demande seulement), vous trouverez ci-jointe une photo de circonstance ansi qu'un court récit sur le début de notre aventure Kiwi.
Nouvelles des Navigateurs
Il y a déjà plus d’un mois que nous sommes arrivés à Opua en NZ et cela est suffisant pour apprécier l’atmosphère relaxe de ce pays lointain. Mise à part les mauvaises nouvelles économiques, les journaux rapportent assidûment tout sur le rugby et le cricket… l’équivalent de notre fameux hockey. Quant aux courses internationales de voile, plus suivies qu’en Amérique, les Kiwis sont bien frustrés de voir les équipes du monde entier venir s’approprier à prix d’or les compétences locales afin de pouvoir constituer des équipes gagnantes. À venir bientôt, le départ de la course Louis Vuitton ainsi qu’un « boat show » au début mars.
Pour la vie, on s’adapte bien. La température ressemble à celle de nos étés mais, jusqu’ici, en un peu plus frais. Un ami à Auckland nous a aidé dans la recherche d’une voiture d’occasion et on pratique maintenant à se maintenir à gauche et à utiliser correctement les nombreux « round-about » afin de survivre à un éventuel voyage à travers le pays. L’attention la plus exigeante consiste toutefois à comprendre le discours de ces joyeux lurons. Entre autre, la voyelle « e » est prononcée comme un « i » et « ten » devient « tin ». Ainsi : “At tin to tin, I wint to bid and the nixt morning I wint to WistPack bank before going to weurk (work)”. Ah ouais! Can you say that again?
Caminata est à quai à Whangarei, une petite localité qui s’est acquise une réputation enviable dans le marché de la fabrication et de la réparation de voiliers. Bel endroit pour endommager son bateau! En repartant au début janvier vers Auckland, nous nous arrêterons à Great Barrier Island rejoindre des amis en voyage de pêche. Ces îles très fréquentées en été regorgent de baies bien protégées ainsi que de beaux sites de plongée.
Particularité bien de saison, la musique de Noël ne semble avoir commencé qu’il y a quelques jours et les éternelles décorations sont plutôt limitées. Un dépaysement bien apprécié. À quai, les allemands, les japonais, les hollandais, les français, les suédois ainsi que les fans d’Obama fêtent à différents degrés. Seuls quelques bateuax arborent des décorations. On les comprend, cela prend de la place dans un voilier.
Alors, pour vous tous qui passerez la période des Fêtes sous la neige avec tout la joie qu’apportent les soupers de famille et entre amis, nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes et une Bonne Année.
Affectueusement,
Robert & Carmen
caminata40@hotmail.com Blog: www.caminata40.blogspot.com Position: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
Suite à quelques voeux du Temps des Fêtes ainsi qu'à l'envoi d'un conte vécu et doucement érotique (sur demande seulement), vous trouverez ci-jointe une photo de circonstance ansi qu'un court récit sur le début de notre aventure Kiwi.
Nouvelles des Navigateurs
Il y a déjà plus d’un mois que nous sommes arrivés à Opua en NZ et cela est suffisant pour apprécier l’atmosphère relaxe de ce pays lointain. Mise à part les mauvaises nouvelles économiques, les journaux rapportent assidûment tout sur le rugby et le cricket… l’équivalent de notre fameux hockey. Quant aux courses internationales de voile, plus suivies qu’en Amérique, les Kiwis sont bien frustrés de voir les équipes du monde entier venir s’approprier à prix d’or les compétences locales afin de pouvoir constituer des équipes gagnantes. À venir bientôt, le départ de la course Louis Vuitton ainsi qu’un « boat show » au début mars.
Pour la vie, on s’adapte bien. La température ressemble à celle de nos étés mais, jusqu’ici, en un peu plus frais. Un ami à Auckland nous a aidé dans la recherche d’une voiture d’occasion et on pratique maintenant à se maintenir à gauche et à utiliser correctement les nombreux « round-about » afin de survivre à un éventuel voyage à travers le pays. L’attention la plus exigeante consiste toutefois à comprendre le discours de ces joyeux lurons. Entre autre, la voyelle « e » est prononcée comme un « i » et « ten » devient « tin ». Ainsi : “At tin to tin, I wint to bid and the nixt morning I wint to WistPack bank before going to weurk (work)”. Ah ouais! Can you say that again?
Caminata est à quai à Whangarei, une petite localité qui s’est acquise une réputation enviable dans le marché de la fabrication et de la réparation de voiliers. Bel endroit pour endommager son bateau! En repartant au début janvier vers Auckland, nous nous arrêterons à Great Barrier Island rejoindre des amis en voyage de pêche. Ces îles très fréquentées en été regorgent de baies bien protégées ainsi que de beaux sites de plongée.
Particularité bien de saison, la musique de Noël ne semble avoir commencé qu’il y a quelques jours et les éternelles décorations sont plutôt limitées. Un dépaysement bien apprécié. À quai, les allemands, les japonais, les hollandais, les français, les suédois ainsi que les fans d’Obama fêtent à différents degrés. Seuls quelques bateuax arborent des décorations. On les comprend, cela prend de la place dans un voilier.
Alors, pour vous tous qui passerez la période des Fêtes sous la neige avec tout la joie qu’apportent les soupers de famille et entre amis, nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes et une Bonne Année.
Affectueusement,
Robert & Carmen
caminata40@hotmail.com Blog: www.caminata40.blogspot.com Position: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
mercredi 24 décembre 2008
ISOBAR - Richard
Joyeux noel et bonne année 2009.
Que les communications s ouvrent pour le meilleur ou pour le pire.
Richard
Que les communications s ouvrent pour le meilleur ou pour le pire.
Richard
CAMINATA - Robert et Carmen en NZ - CONTE DE NOËL
Bonjour les amis,
Comme tous les "jeunes couples", il nous arrive de se chicaner et hier soir en a été une brillante démonstration...alors que mon beau caractère a pris le dessus suite à une question de Carmen que je ne comprenais vraiment pas.
Je me suis donc couché de bonne heure alors que Carmen s'occupait jusqu'à minuit à mettre le blog à jour. Au réveil, nous nous sommes réveillés en oubliant un peu et échangeant sur ce que nous mangions dans nos familles pour Noël.
Chez Carmen, comme tout le monde, ils mangaient de la dinde et chez nous c'était de la patte de cochon... "Ah Ha" me dit-elle: "¨Ç'a doit être pour cette raison que tu as un caractère de cochon, tu en as trop mangé". "
Ah oui? Alors toi, tu as évidemment trop mangé de dinde et c'est pour cela que tu poses des questions niaiseuses" Quoi? Non! On allait quand même pas recommencer? On a plutôt beaucoup ri.
Et alors que le petit cochon caressait la chair de sa femelle déplumé, celle-ci constatat, oh surprise, que l'apanage du vilain n'était pas en tire-bouchon!
Nous nous sommes donc réconcilié très rapidement...
Fin du conte de Noël pour adulte seulement. J
oyeux Noël,
Les amoureux en Nouvelle-Zélande,
caminata40@hotmail.com Blog: www.caminata40.blogspot.com
Posicion: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
Comme tous les "jeunes couples", il nous arrive de se chicaner et hier soir en a été une brillante démonstration...alors que mon beau caractère a pris le dessus suite à une question de Carmen que je ne comprenais vraiment pas.
Je me suis donc couché de bonne heure alors que Carmen s'occupait jusqu'à minuit à mettre le blog à jour. Au réveil, nous nous sommes réveillés en oubliant un peu et échangeant sur ce que nous mangions dans nos familles pour Noël.
Chez Carmen, comme tout le monde, ils mangaient de la dinde et chez nous c'était de la patte de cochon... "Ah Ha" me dit-elle: "¨Ç'a doit être pour cette raison que tu as un caractère de cochon, tu en as trop mangé". "
Ah oui? Alors toi, tu as évidemment trop mangé de dinde et c'est pour cela que tu poses des questions niaiseuses" Quoi? Non! On allait quand même pas recommencer? On a plutôt beaucoup ri.
Et alors que le petit cochon caressait la chair de sa femelle déplumé, celle-ci constatat, oh surprise, que l'apanage du vilain n'était pas en tire-bouchon!
Nous nous sommes donc réconcilié très rapidement...
Fin du conte de Noël pour adulte seulement. J
oyeux Noël,
Les amoureux en Nouvelle-Zélande,
caminata40@hotmail.com Blog: www.caminata40.blogspot.com
Posicion: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)
mardi 23 décembre 2008
MEILLEURS VOEUX DE NOEL
À tous nos fidèles lecteurs et amis nous souhaitons une magnifique journée de Noel avec vos proches
Étant moi même à l'extérieur du pays, le blogue des navigateurs sera mis à jour seulement via les courriels reçus que je prendrai de façon régulière
DE GROS CALINS DE NOEL À VOUS TOUS
Nycole
Étant moi même à l'extérieur du pays, le blogue des navigateurs sera mis à jour seulement via les courriels reçus que je prendrai de façon régulière
DE GROS CALINS DE NOEL À VOUS TOUS
Nycole
GOBE SOUS - Guy et Diane en MARTINIQUE
Salut
Nous vous souhaitons un Joyeux Noel et une tres bonne annee 2009 avec sante et bonheur. Amusez vous bien entoures des votres.
Realisez vos reves les plus fous. On pense a vous. On vous embrasse bien fort.
Tant qu'a nous, nous passerons Noel avec d'autres bateaux quebecois en Martinique.
A bientot
Diane et Guy de Gobe Sous
FOLIE D'O - Raymond et Carole à ST-MARTIN
Passez UN JOYEUX NOEL et UNE BONNE ANNEE 2009
Nous vous souhaitons de vivre un Noël rempli de mille douceurs, ainsi qu'une prochaine année à l'enseigne du bonheur. Nous vous souhaitons par-dessus tout une bonne santé pour bien profiter de ce que la vie offre de meilleur !
Joyeux Noël & Bonne année!
Nous sommes actuellement St-Martin . Nous partirons pour les Grenades au milieu de janvier pour ensuite remonter vers les Iles Vierge Britannique en passant par Ste-Lucie, Martinique, Guadeloupe, etc......Il fait beau et chaud.
La biere est bonne et le vin est excellent.
Carole et Raymond XXXXX
Raymond Pepin digivurp@hotmail.com
Nous vous souhaitons de vivre un Noël rempli de mille douceurs, ainsi qu'une prochaine année à l'enseigne du bonheur. Nous vous souhaitons par-dessus tout une bonne santé pour bien profiter de ce que la vie offre de meilleur !
Joyeux Noël & Bonne année!
Nous sommes actuellement St-Martin . Nous partirons pour les Grenades au milieu de janvier pour ensuite remonter vers les Iles Vierge Britannique en passant par Ste-Lucie, Martinique, Guadeloupe, etc......Il fait beau et chaud.
La biere est bonne et le vin est excellent.
Carole et Raymond XXXXX
Raymond Pepin digivurp@hotmail.com
ALTO - France et Donald aux BAHAMAS
14 44.388N 061 10.661Ouest Jeudi 18 déc. 2008 St-Pierre (Martinique)
Bonjour,
Nous sommes rendus aux Bahamas - Nassau. Nous y resterons pour Noel.
Joyeuses Fêtes
France et Donald
Bonjour,
Nous sommes rendus aux Bahamas - Nassau. Nous y resterons pour Noel.
Joyeuses Fêtes
France et Donald
SEA BELLE Marcel et Lise en MARTINIQUE
14 44.388N 061 10.661Ouest Jeudi 18 déc. 2008 St-Pierre (Martinique)
On a quitté l’anse noire à voile et remonté la côte pour arrivé à St-Pierre vers 15:00
Un bon ancrage juste en face de l’église. Les douanes se font à un petit resto très sympathique (l’escapade) il est ouvert durant la journée et le soir de 18 : 00 à 21 :00 avec échanges de bouquins, atmosphère nautique et les formalités d’entré ou de sortie ce font aussi par ordinateur en un rien de temps et c’est la propriétaire du resto qui estampe le formulaire rempli, c’est-ti pas beau ça?
La ville de St-Pierre a été dévasté par le volcan du mont Pélé en 1902 et on y voit encore des vestiges de cette éruption, ça vaut la peine de s’attarder ici au moins 2 jours avant de poursuivre la route vers la Dominique. Il y a d’ailleurs un petit musé qui raconte par des photos et différents objets l’histoire de cette Ville, très intéressant.
15 34.961N 061 27.792Ouest Vendredi 19 déc. 2008 Portsmouth ( Dominique)
On a levé l’ancre et c’est le départ pour la Dominique, on a longer la côte Ouest de Martinique en voyant bien le mont Pélé et en passant la pointe de l’île on eu droit a une mer assez agitée et de des vent de 30 à 35 knts, on commence à être habitué c’est toujours comme ça jusqu’à 5 milles des côtes, ensuite ça se calme un peu et quant on approche l’autre île, à environ dix milles les vagues et les vents forts s’y remettent.
Quant on approche la pointe de l’île (dans ce cas ci la Dominique) les vagues et vents changent de direction et une fois bien protégé par l’île (coté ouest) des vents du NO le vent diminue et souvent n’est pas suffisant pour faire de la voile, voilà le scénario de la navigation en hiver à travers des îles de l’arc Antillais.
En longeant la côte de la Dominique avec ses belle Montagnes on aperçoit la Ville de Roseau, on décide de continuer notre chemin car on avait souvenir de Roseau que du roulis inconfortable et de la quasi impossibilité (pas sans problèmes en tout cas) d’avoir accès au quai à cause des grosses vagues qui transformait cette manœuvre simple en aventure.
Ça fâ que 55 miles et11 heures après notre départ de St-Pierre on est ancré dans une belle baie à Portsmouth en Dominique. Puisque Jean Yves du réseau du Capitaine nous envoie des grosses vagues et grands vents pour les prochains jours on a décidé de passé la Noël ici à l’abris des NO et ici on a aussi la chance d’avoir l’Internet à bord alors ceux qui on des photos à nous envoyé c’est l’occasion rêvé. On va allez en Ville et on vous enverra des photos……...slu
Marcel et Lise sur Sea Belle
On a quitté l’anse noire à voile et remonté la côte pour arrivé à St-Pierre vers 15:00
Un bon ancrage juste en face de l’église. Les douanes se font à un petit resto très sympathique (l’escapade) il est ouvert durant la journée et le soir de 18 : 00 à 21 :00 avec échanges de bouquins, atmosphère nautique et les formalités d’entré ou de sortie ce font aussi par ordinateur en un rien de temps et c’est la propriétaire du resto qui estampe le formulaire rempli, c’est-ti pas beau ça?
La ville de St-Pierre a été dévasté par le volcan du mont Pélé en 1902 et on y voit encore des vestiges de cette éruption, ça vaut la peine de s’attarder ici au moins 2 jours avant de poursuivre la route vers la Dominique. Il y a d’ailleurs un petit musé qui raconte par des photos et différents objets l’histoire de cette Ville, très intéressant.
15 34.961N 061 27.792Ouest Vendredi 19 déc. 2008 Portsmouth ( Dominique)
On a levé l’ancre et c’est le départ pour la Dominique, on a longer la côte Ouest de Martinique en voyant bien le mont Pélé et en passant la pointe de l’île on eu droit a une mer assez agitée et de des vent de 30 à 35 knts, on commence à être habitué c’est toujours comme ça jusqu’à 5 milles des côtes, ensuite ça se calme un peu et quant on approche l’autre île, à environ dix milles les vagues et les vents forts s’y remettent.
Quant on approche la pointe de l’île (dans ce cas ci la Dominique) les vagues et vents changent de direction et une fois bien protégé par l’île (coté ouest) des vents du NO le vent diminue et souvent n’est pas suffisant pour faire de la voile, voilà le scénario de la navigation en hiver à travers des îles de l’arc Antillais.
En longeant la côte de la Dominique avec ses belle Montagnes on aperçoit la Ville de Roseau, on décide de continuer notre chemin car on avait souvenir de Roseau que du roulis inconfortable et de la quasi impossibilité (pas sans problèmes en tout cas) d’avoir accès au quai à cause des grosses vagues qui transformait cette manœuvre simple en aventure.
Ça fâ que 55 miles et11 heures après notre départ de St-Pierre on est ancré dans une belle baie à Portsmouth en Dominique. Puisque Jean Yves du réseau du Capitaine nous envoie des grosses vagues et grands vents pour les prochains jours on a décidé de passé la Noël ici à l’abris des NO et ici on a aussi la chance d’avoir l’Internet à bord alors ceux qui on des photos à nous envoyé c’est l’occasion rêvé. On va allez en Ville et on vous enverra des photos……...slu
Marcel et Lise sur Sea Belle
SEABELLE - Marcel et Lise en MARTINIQUE
14 26.066N 060 53.145Ouest Dimanche le 14 Déc.2008 Ste-Anne Martinique
On s’est mis à l’ancrage sans problème vers 15:00 dans une belle grande baie à l’abri du vent et des vagues du nord puisse qu’elle est située dans le sud de l’île de la Martinique.
On y est resté 3 jours et on a trouvé finalement de la bouffe à notre goût, après avoir passé au travers des formalités de douanes qui sont selon moi les plus simples et rapides de toutes les autres îles, tout est fait par ordinateur que tu remplis toi même, en dix minutes tout est réglé et tu te cherche un bistro,qui en passant est le plus rapide que j’ai rencontré à date dans les Iles, pour relaxer après une traversé un peut mouvementé à cause des vents de Noël qui soufflent en ce temps ci de l’année (NNE de 15 à 20 knts avec rafales de 30) .
Le soir le souper consistait : entré de bloc de foie gras de canard avec mousseux bien frais, saucisson sec de porc et pour le plat principal : magrets de canard sur le grill du bateau accompagné d’une bonne baguette bien chaude et le tout arrosé de vin rouge du pays d’oc (criss de misère noire).
14 31.666N 061 05.310 Ouest Mercredi 17 déc. 2008 Anse Noire (Martinique)
Je crois que depuis notre départ on a jamais vue de pareilles conditions pour la voile , en partant de Ste-Anne on a mis les voiles et avec un vent 3 quart arrière on filait de 6 à 7 Knts , ça fait changement du près qu’on connaît depuis notre départ.
À la pointe sud ouest de l’île de la Martinique on peut apercevoir le Diamond Rock l’histoire dit que les Anglais avaient installé des canons sur ce roc de pierre infesté de serpents pour surprendre les navires français qui s’en approchaient (faut avoir du temps à perdre) mais j’imagine quant même la surprise des navires quant ils se faisaient tiré dessus par des canons en s’approchant de ce mont presque inhabitable, même que les Anglais lui on donné le titre de HMS (Her Majesty Service) accordé seulement aux navires de Royal Navy de ce temps là.
En tournant vers le nord de l’île le vent a fait dodo et il a fallut partir le moteur, toute bonne chose a une fin, on s’est rendu à l’anse noire près de Fort de France et j’ai installé un ancre à l’arrière pour contrôler le roulis du bateau, l’anse noire est confortable mais pas avec des vagues qui viennent du nord. Demain on part pour St-Pierre.
Marcel et Lise sur Sea Belle
MARYSOL -Marcel et Solange racontent...
Bonjour parents et amis
Nous voilà rendu en Martinique. Depuis le 22 juillet dernier nous avons parcouru près de 5000 milles nautiques soit environ 9000 kilomètres. Pour ceux qui naviguent 300 milles par été sur le fleuve où sur le lac Champlain, vous comprenez ce que cela représente.
Après notre départ du Sénégal, nous nous dirigeons vers le Cap-Vert situé à environ à 325 miles au large de l’Afrique de l’ouest et 800 milles au sud-ouest des Iles Canaries. Le Cap-Vert est un archipel de 14 îles couvrant une superficie de 4033 km carrés. Les iles sont toutes d’origine volcanique et la plupart sont montagneuse et désertiques. Elles sont très pauvres, le manque de pluie, la déforestation et la sécheresse ont contribués à cette situation. La population totale compte seulement 420,000 personnes. On dit qu’il y a autant de Cap-Verdiens qui vivent à l’étranger. Ce pays est une république indépendante et la langue officielle est le Portugais. La monnaie est l’escudos et se transige à environ 66 escudos pour 1$ canadien. Nous avons visité 3 iles soit : Sal, Sao Vincente et Antao. C’est sur l’île de Sal que nous avons retrouvé notre ami Michel venu nous rejoindre pour la traversée transatlantique. De là, nous nous rendons à Mindelo sur l’ile de Sao Vincente la plus à l’ouest, pour un ravitaillement final avant le départ. Nous sommes prêt, le ravitaillement est complet, nous avons tout le nécessaire pour 20 jours en mer.
Le 27 novembre, nous appareillons de Mindelo (Ile de Sao Vincente) pour la Martinique, un voyage de 2080 qui doit durer entre 16 et 18 jours dépendamment des conditions de vent. Les premiers jours, le vent faible nous force à mettre le moteur à quelques reprises. Notre progression est lente, la mer est calme et Marysol trace sa route. La pêche est très bonne, chaque jours que nous mettons la ligne à l’eau, nous remontons toujours une belle dorade sur laquelle je j’extraie de beaux filets. Quel délice! Le 11 décembre nous attrapons un gros merlin de plus de 5 pieds (1,60 mètre). Celui-ci sera remis à l’eau car notre livre guide sur les poissons nous indique qu’il n’est pas très bon à manger. Presque chaque jour, nous rencontrons un ou deux voiliers qui, comme nous, font la traversée. C’est impressionnant le nombre de voiliers qui font la même route que nous. Personnellement j’estime qu’il y aurait plus de 500 bateaux qui traversent à cette période de l’année, car tout les voiliers rencontrés au cour des 2 derniers mois, nous disent tous qu’ils vont aux Antilles et empruntant la route des alizées, ces vents d’est en ouest qui sont réguliers en force et en direction tout l’hiver. Durant les 5 derniers jours la mer est forte, avec des vagues de 10 à 12 pieds qui rendent la vie à bord très inconfortable Le bateau roule d’un bord à l’autre et tout déplacement à bord devient une corvée incluant la popote et les dodos. Pourtant, il ne fait pas mauvais ici mais cette houle nous vient des tempêtes du nord de l’atlantique et franchie des milliers de milles pour venir nous affecter. Mais nous sommes fait fort et on s’en tire bien.
Après avoir vue que de l’eau (désert bleue) pendant 17 jours et 23 heures, nous jetons la pioche (ancre) dans la baie du Marin au sud de la Martinique. Le plaisir de naviguer c’est surtout et principalement la joie d’arriver et de découvrir. Nous avons franchi la distance de 2080 milles à une moyenne de 4,9 milles à l’heure. Bravo a mes équipiers Solange et Michel. Nous avons toujours eu de la belle température. Le jour le thermomètre frôlait les 30° alors que la nuit il ne baissait pas sous les 25°. Mis à part quelques bons grains, le soleil était toujours du voyage. Tout compte fais ce fut une très belle transat sans mauvais temps et sans aucun bri de bateau.
Nous passerons l’hiver dans les Antilles pour nous promener d’une île à l’autre avant de remonter vers le Québec au mois de mai prochain. N’oubliez pas d’aller voir les photos.
Nous profitons de l’occasion pour vous offrir nos vœux de Joyeux Noël et Bonne Année 2009
Portez-vous bien et à la prochaine.
Marcel et Solange
PS : Pour les amateurs de statistiques :
Durée du voyage : 17 jours, 23 heures
Distance parcouru au GPS : 2105,9 milles
Moyenne : 4,9 milles par heure
Heures moteur : 75,2 heures soit 5,7% du temps passé en mer.
Consommation d’eau : 250 litres une moyenne de 4,6 litre par personne/jour
Consommation de diesel : 95 litres.
Consommation de butane : 1.25 bouteille de 3kl.
Consommation de vin, bière, vin et rhum = secret d’état!
Voir les photos sur: http://picasaweb.google.com/marcelfrenette
Notre page web: http://www.marcelfrenette.com
Suivez notre trajet sur: http://www.lereseauducapitaine.qc.ca (onglet bateau) voyez Marysol
Nous voilà rendu en Martinique. Depuis le 22 juillet dernier nous avons parcouru près de 5000 milles nautiques soit environ 9000 kilomètres. Pour ceux qui naviguent 300 milles par été sur le fleuve où sur le lac Champlain, vous comprenez ce que cela représente.
Après notre départ du Sénégal, nous nous dirigeons vers le Cap-Vert situé à environ à 325 miles au large de l’Afrique de l’ouest et 800 milles au sud-ouest des Iles Canaries. Le Cap-Vert est un archipel de 14 îles couvrant une superficie de 4033 km carrés. Les iles sont toutes d’origine volcanique et la plupart sont montagneuse et désertiques. Elles sont très pauvres, le manque de pluie, la déforestation et la sécheresse ont contribués à cette situation. La population totale compte seulement 420,000 personnes. On dit qu’il y a autant de Cap-Verdiens qui vivent à l’étranger. Ce pays est une république indépendante et la langue officielle est le Portugais. La monnaie est l’escudos et se transige à environ 66 escudos pour 1$ canadien. Nous avons visité 3 iles soit : Sal, Sao Vincente et Antao. C’est sur l’île de Sal que nous avons retrouvé notre ami Michel venu nous rejoindre pour la traversée transatlantique. De là, nous nous rendons à Mindelo sur l’ile de Sao Vincente la plus à l’ouest, pour un ravitaillement final avant le départ. Nous sommes prêt, le ravitaillement est complet, nous avons tout le nécessaire pour 20 jours en mer.
Le 27 novembre, nous appareillons de Mindelo (Ile de Sao Vincente) pour la Martinique, un voyage de 2080 qui doit durer entre 16 et 18 jours dépendamment des conditions de vent. Les premiers jours, le vent faible nous force à mettre le moteur à quelques reprises. Notre progression est lente, la mer est calme et Marysol trace sa route. La pêche est très bonne, chaque jours que nous mettons la ligne à l’eau, nous remontons toujours une belle dorade sur laquelle je j’extraie de beaux filets. Quel délice! Le 11 décembre nous attrapons un gros merlin de plus de 5 pieds (1,60 mètre). Celui-ci sera remis à l’eau car notre livre guide sur les poissons nous indique qu’il n’est pas très bon à manger. Presque chaque jour, nous rencontrons un ou deux voiliers qui, comme nous, font la traversée. C’est impressionnant le nombre de voiliers qui font la même route que nous. Personnellement j’estime qu’il y aurait plus de 500 bateaux qui traversent à cette période de l’année, car tout les voiliers rencontrés au cour des 2 derniers mois, nous disent tous qu’ils vont aux Antilles et empruntant la route des alizées, ces vents d’est en ouest qui sont réguliers en force et en direction tout l’hiver. Durant les 5 derniers jours la mer est forte, avec des vagues de 10 à 12 pieds qui rendent la vie à bord très inconfortable Le bateau roule d’un bord à l’autre et tout déplacement à bord devient une corvée incluant la popote et les dodos. Pourtant, il ne fait pas mauvais ici mais cette houle nous vient des tempêtes du nord de l’atlantique et franchie des milliers de milles pour venir nous affecter. Mais nous sommes fait fort et on s’en tire bien.
Après avoir vue que de l’eau (désert bleue) pendant 17 jours et 23 heures, nous jetons la pioche (ancre) dans la baie du Marin au sud de la Martinique. Le plaisir de naviguer c’est surtout et principalement la joie d’arriver et de découvrir. Nous avons franchi la distance de 2080 milles à une moyenne de 4,9 milles à l’heure. Bravo a mes équipiers Solange et Michel. Nous avons toujours eu de la belle température. Le jour le thermomètre frôlait les 30° alors que la nuit il ne baissait pas sous les 25°. Mis à part quelques bons grains, le soleil était toujours du voyage. Tout compte fais ce fut une très belle transat sans mauvais temps et sans aucun bri de bateau.
Nous passerons l’hiver dans les Antilles pour nous promener d’une île à l’autre avant de remonter vers le Québec au mois de mai prochain. N’oubliez pas d’aller voir les photos.
Nous profitons de l’occasion pour vous offrir nos vœux de Joyeux Noël et Bonne Année 2009
Portez-vous bien et à la prochaine.
Marcel et Solange
PS : Pour les amateurs de statistiques :
Durée du voyage : 17 jours, 23 heures
Distance parcouru au GPS : 2105,9 milles
Moyenne : 4,9 milles par heure
Heures moteur : 75,2 heures soit 5,7% du temps passé en mer.
Consommation d’eau : 250 litres une moyenne de 4,6 litre par personne/jour
Consommation de diesel : 95 litres.
Consommation de butane : 1.25 bouteille de 3kl.
Consommation de vin, bière, vin et rhum = secret d’état!
Voir les photos sur: http://picasaweb.google.com/marcelfrenette
Notre page web: http://www.marcelfrenette.com
Suivez notre trajet sur: http://www.lereseauducapitaine.qc.ca (onglet bateau) voyez Marysol
NORDIC - Martin, Dany et Catherine en NOUVELLE ZÉLANDE
Bonjour à tous,
Le Nordic est maintenant de retour à Opua en NZ, que nous avions quitté le 6 mai dernier pour un second tour dans le Pacifique. Dany a apprécié la zone du Pacifique qu'elle avait manqué l'année dernière, étant à Québec pour le décès de son père. nous avons visité de nouveaux pays et vécu des expériences de plus en plus authentiques avec beaucoup de gens locaux. Des amis sont venu nous rejoindre pour apprécier les merveilles de cette région.Pour résumer ces derniers 7 mois, il y a eu d'abord la traversée de la NZ vers Tahiti que peu de bateaux entreprennent qui peut être difficile et qui finalement a été agréable malgré quelques périodes de vents forts et de grosse mer.
Ce fut un trajet de 2400 mi en 21 jours, respectable pour notre grosse tortue. Fabian un allemand embarqué avec nous s'est demandé après 3 heures s'il pouvait retourner à la nage, "Non, j'ai signé, je continue". Il est resté avec nous 5 mois. La dynamique à bord futdifférente, agréable et enrichissante.Notre arrivée en Polynésie s'est fait à Ravaivae dans le groupe des Australes, très peu visité. L'accueil des gens, des gendarmes et de Théo fut une des plus chaleureuse. Après 8 mois en Anglais, nous retrouvions le Français. Cette île est aussi belle que Bora Bora, en moins touristique, plus authentique. Nous retrouvions les odeurs, les immenses pamplemousses verts, succulents et un lagon superbe entourant l'île. Nous avons marché les crêtes de cette île et parcourue les routes à vélo.
En randoen redescendant sur un versant pentu, nous sommes dans des herbes de 3 mètres de haut, on ne voit rien puis je tombe tête première tout en douceur, comme dans la neige poudreuse. Je suis pris la tête en bas, les autres m'entendent rire entre les branches mais ne me voient pas. Nous avons fait le tour du lagon avec les gendarmes pendant une de leur journée de congé. Le motu piscine est superbe, à faire rêver, un véritable paysage de carte postale. Nous avons aussi subit un de nos pire coup de vent,57 knts à l'ancre. Puis, il y a eu la Polynésie Française de rêve, aux noms évocateurs, aux gens accueillants, parfois des gens colorés que l'on oubliera jamais, comme Gaston qui n'hésite pas à taper sur la gueule des requins lorsqu'ils en veulent à ses poissons et plonge facilement à 25 mètres en apnée. Victoire qui nous a fait visiter son île de Tahiti et nous a fait apprécier les évènements culturels du Heiva, (danses et musique Polynésienne).
Les danses Polynésiennes sont incroyablement belles à regarder, surtoutle déhanchement des polynésiennes... et les rythmes sont entraînants, impossible de résister au charme de la Polynésie. À Huahine, on se dirige au son vers un village de l'autre côté d'une vallée. On entend de la musique de percussions, endiablée. Sur place, des musiciens jouent d'instruments de percussion locaux pendant qu'un autre groupe d'homme jouent au foot. Le coucher de soleil est superbe. On ne peut manquer d'apprécier, à Huahine, la culture de la vanille à la maison de la vanille et cettemerveilleuse odeur qui plane sur les plantations de vanille. Nous avons fait de superbes rando dans les vallées et montagnes des iles de la société, Moorea, Huahine, Raiatea, Bora bora.
Il y a eu des endroits d'apnée et de plongées incroyables, comme les passes à Rangiroa ou Toau aux Tuamotu que nous avons partagé avec Céline, Guylaine et Jean-Michel. Au menus de ces excursions sous l'eau: des requins, des murènes, des pieuvres, des poissons tropicaux variés, colorés, tous plus étranges ou intriguantles uns les autres. Imaginer la sensation de plonger dans le vide, à 80 pi de profondeur, en apesanteur loin des récifs et du fond, une visibilité de 150 pi et entouré d'un banc de thon, d'un Napoléon Labre géant qui rôde et tout près un autre banc de poissons qui se serrent les coudes pour échapper aux thons. Chaque plongée nous a réservé ses surprises.
C'est à Raiatea que nous avons retrouvé Réal et Lucie des amis de longue date.Ensuite, il y a eu Aitutaki dans les Cooks, où Ingo un 2e allemand rencontré en NZ nous a rejoint. Après 5 minutes à l'ancre, il était déjà malade. Il a rêvé de prendre un thon sans succès et puis il est un photographe incroyable, un artiste né, un passionné. Guylaine nous a quitté ici. À Aitutaki, il faut ancrer à l'extérieur du Lagon et être prêt à lever l'ancre si le vent tourne à l'ouest. Un soir on entend un grognement puis un souffle puissant. Il y a une baleine à moins de 30 pi du bateau.Puis l'ancre s'est prise dans le fond, véritable nid de crevasses. Impossible de dégager autrement qu'en plongée bouteille ou de sacrifier son ancre. Même un orin est inutile dans ces conditions.
Ici, il y avait pénurie d'essence et de diesel.Puis il y a eu Niue, une île particulière, différente où Catherine a obtenue son permis de conduire en 2 heures, pratique, examen théorique et pratique. La morphologie de Niue est particulière, beaucoup de crevasses, de grottes, très différente de toutes les autres îles que nous avions visité avant. Plusieurs endroits photo incroyables où nous sommes allés aux petites heures du matin avec Ingo. Certains sentiers passaient au travers des formations de roches volcaniques acérées et couverts de végétation.Le tout crée un paysage de labyrinthe unique, Une ambiance à la fois sinistre et intrigante, une atmosphère du seigneur des anneaux.
Il y a ici des serpents de mer, très dangereux, mortels s'ils mordent, mais heureusement, ils sont petits et peuvent mordre seulement entre les doigts et ne sont pas agressifs de nature. Ils sont jolis et agréables à observer sous l'eau. Fabian nous a quitté à Nuie après 5 mois merveilleux.Ensuite, nous avons passé 1 mois aux Tonga, un pays où nous avons perçu des différences marquées au point de vue de la physionomie des gens, de la langue et de la culture, mais toujours cette chaleur et cet accueil pour nous les "Palangis".
Le groupe nord des Tonga, Vava'u est tout petit, facile d'accès, comporte d'innombrables ancrages bien protégés, tout proches les un des autres et une faune sous-marine superbe. J'ai observé une limace de mer, tout simplement déroutant de la voir évoluer sousl'eau. Je me suis aussi amusé à pêcher un poisson pour le donner ensuite à une murène. C'est ici que nous avons nagé avec des Baleines à bosse, femelle et petits. Elles passent l'hivers ici pour mettre bas et nourrir leurs petits avant de retourner en Antartique. Nous avons approché à moins de 20 pi de ces géants des mer. La sensation est tout simplement indescriptible, c'est émouvant de les observer évoluer dans leur habitat avec une telle grâce et une telle aisance dans un silence absolu.
Elles se maintiennent en parfaite immobilité entre 2 eaux puis d'un lent mouvement de nageoire, peuvent effectuer un demi-tour ou disparaître d'un coup de queue. C'est ici que nous avons connu le Kava, une boisson fabriquée à partir d'une racine broyée puis mélangée à de l'eau. L'apparence est celle de l'eau de vaisselle (une fois la vaisselle terminée) et le goût est discutable, pas mauvais, mais ne vaut pas une bonne bière. Les hommes du village se réunissent tous les soirs et boivent du Kava, discutent,jouent de la musique et finissent par s'endormir, le Kava calme les esprits. Nous n'avons senti qu'un léger picotement dans la bouche. La prise du Kava est entourée d'un cérémonial ancestral bien ancré.
Catherine a fait un soir le Doha, celui qui sert le Kava. Ce soir là, tout les hommes du village étaient présents... certains jouaient de la musique locale avec Guitare et Ukulélé et paroles en Tongan, une ambiance qui ne se décrit pas. Solomon, le fils du chef du village voulait qu'on connaissentune de ces soirées, elle fut inoubliable. Ben oui nous sommes aussi retournés à la messe, pour apprécier les chants surtout, parce que tout se passe en Tongan, puis pour l'accueil des gens tous vêtus de leurs costumes traditionnels. On boit du Kava avant et après la messe avec le prêtre. Nous avons mangé un repas cuisiné dans un Homou, four creusé sous terre. On y fait un feu qui chauffe des pierres, puis on dépose la nourriture sur les pierres chaudes et on recouvre de feuilles de bananier.
La nourriturecuit lentement, emballée en portion individuelle dans des feuilles de bananier et du lait de coco. Ingo rêvait toujours de prendre un thon. Nous avons passé au travers plusieurs bancs de thon, avec 5-6 lignes en même temps, toute sorte de leurres et Ingo qui trépignait comme un gamin à l'arrière, Fuck off! Just one. Si nous en avions attrapé un il serait probablement tombé à l'eau à ce moment tellement il était excité. Il a été quitte pour démêler les lignes... D'ailleurs, il s'est précipité dansla descente pour prendre sa camera et s'est frappé un orteil en passant. Une jambe est passée et l'autre est restée dehors. Il s'est retrouvé accroché dans la descente, une jambe sur la dernière marche à l'intérieur et l'autre jambe toujours à l'extérieur à coté du visage et un immense point d'interrogation dans les yeux pendant qu'on se tordait de rire.
Nous avons aussi joué au volleyball de plage avec les locaux du village, dans une ambiance qui me rappelait celle de ma jeunesse lorsque nous nousréunissions pour jouer au hockey à l'extérieur après l'école. Ils se réunissent vers 17h00 tous les soir pour jouer et passent leur temps à se taquiner, à rigoler. En remerciement de leur accueil et pour ne pas laisser d'alcool ou de cigarette que certains demandaient, nous leur avons laissé un ballon de volleyball, un cadeau pour le village. Leur ballon était crevé et la pompe endommagée, ils devaient le regonfler aux 10 minutes. Prévu pour 2 jours, nous sommes resté 10 jours dans ce village deTaunga. Aux Tonga nous avons essuyé un autre coup de vent à l'ancre, le lendemain, 2 bateaux coulés, des locaux en état discutable. Perdre un bateau ici signifie perdre son moyen de transport, son gagne-pain, son moyen de se nourrir. La veille avant de quitter les Tonga, nous avons déplacé le bateau vers un ancrage mieux protégé pour remonter l'annexe.
Ancré temporairement, nous décidons de reporter le départ au lendemain matin tôt. On oublie de rallonger la chaine. Vers 5h00 le lendemain matin,le bateau bouge différemment. L'ancre s'est décrochée et nous avons dérivé vers le large heureusement. On ramasse l'ancre et on met le cap sur les Fiji, un peu humilié de s'être fait prendre comme des débutants, il ne faut jamais baisser la garde.Puis, il y a eu la traversée vers les Fiji, très rapide et facile, 400 mi en 72 heures sans Grand-voile. L'accueil fut ici très agréable également. La différence culturelle est encore plus marquée, mélange de Fijien aux trais africains et Indo-Fijien aux trais indiens de l'inde. Il y a des tensions entre les deux ethnies, les Indo-fijiens ayant été amenés aux Fiji pour travailler aux champs de canne à sucre, ils possèdent maintenant plusieurs entreprises qui emploient des Fijiens. Entre-autre lesIndo-Fijiens cultivent la canne à sucre sur les terres des Fijiens qui exécutent le travail épuisant dans les champs.
Les Indo-fijiens font les profits. Mais les ententes viennent à échéance et les Indo-Fijiens vont perdre leurs droits de cultiver sur les terres qu'ils cultivent depuis plusieurs générations. Les Fijiens veulent récupérer leurs terres. Les tensions montent, certains Indo-Fijiens s'exilent. Il y a régulièrement des coup d'état aux Fiji et la principale industrie du sucre est en mauvaisétat. Un ouvrier dans les champs passe 8 heures sous un soleil de plomb et pied-nu pour un salaire de 10F$ par jour, une tonne de canne à sucre par jour par ouvrier. Il n'est pas rare de voir des chauffeurs de camion attendre 2, 3, 7 jours dans le stationnement de l'usine pour livrer son chargement parce que l'usine est en panne.
Les chauffeurs dorment dans les camions, passent le temps comme ils peuvent. Le prix de l'essence leur interdit de faire des voyages inutiles comme de retourner chez euxet de revenir lorsque l'usine redémarre.Aux Fiji, les marchés locaux sont les plus beaux endroits pour saisir les couleurs locales, les odeurs et l'activité fébrile des places centrales de chaque ville. Les gens sont partout accueillants, souriants et généreux de nous faire découvrir leur culture et leur ile. Ils nous demandent de les prendre en photo et nous remercient ensuite. Nous n'arrivons pas à leur faire comprendre que ce sont eux qui nous font un cadeau à nous les étrangers à la peau blanche. Un jour, Dany est dans le marché etdes femmes l'abordent simplement pour parler, savoir d'où elle vient, par curiosité.
Puis elles apprécient de nous renseigner sur les produits locaux, sur leur culture, leur vie. Les voyageurs ont souvent une crainte d'entrer en contact avec les locaux, l'inconnue, se faire voler, quoi encore? Depuis notre départ, nos meilleures expériences ont été avec les locaux. Souvent, la différence de culture, de langue ou de physionomie nous empêche de "lire" ces gens. Mais si on passe par dessus ces barrières,on découvre des gens magnifiques, aux mêmes préoccupations que nous et curieux de découvrir autre chose que leur coin de pays. On réalise aussi qu'un beau pays devient un pays merveilleux lorsque les gens locaux nous le font découvrir dans leur quotidien.Selon notre habitude, on prévoit faire plusieurs endroits pour finir par en faire quelques uns seulement, guidés par notre instinct au gré des rencontres.
C'est ainsi que nous avons rencontré Suli et Fili à Makogai (prononcé Makongai) avec qui nous avons pêché, pris le "Yangona", partagé des repas et une belle complicité. À l'arrivée dans un village, il faut faire le Sevu Sevu, une offrande de Kava (Yangona aux Fiji) au chef du village. Lors de cette cérémonie, le chef nous accueille officiellementet nous permet l'accès aux terres du village. C'est une marque de respect que de faire selon leur traditions et ils l'apprécient réellement. Les relations qui en découlent sont nettement plus amicales.Makongai est une ancienne colonie de lépreux du début du siècle. On y voit encore les vestiges des infrastructures de l'époque. Génératrice, bâtiments, cinéma, avec son écran de béton, prison etc. Maintenant, l'île est utilisé comme centre de recherche pour la culture des bénitiers géants. On peut en voir plusieurs sous l'eau tout proche du bateau.
Un matin, Ingo notre allemand voyageant avec nous se retrouve à suivre un chasseur qui a tué un cochon sauvage. Le soir, on partage cochon, poisson,Kava, bière et bavardage dans la maison de Suli. Quelle soirée agréable. C'est de toute beauté de voir la jeune fille de Suli manger un crabe en le tenant pas une patte. Un autre jour, Catherine joue de la flûte sur le quai avec Suli et Fili au coucher de soleil. Nous sommes allé pêcher avec Suli, une autre bonne leçon de pêche. Maudit qu'on est pas bons. Eux pêchent pour manger, pas de poisson, pas de souper. Je réussis tout de même à attraper 2 grosses langoustes. C'est avec un réel chagrin quenous avons quitté ces amis.Sur l'ile principale de Viti Levu, nous visitons le dernier village authentique des Fiji, Navala. Les "Bure" sont construites selon les techniques anciennes. Nous avons apprécié la journée à cheval avec Tui qui nous a permis de voir le paysage du haut des crêtes environnantes, de traverser des rivières pour nous rendre dans les champs de canne à sucre et y rencontrer des ouvriers. Je me joint à un groupe pour les aider à charger un camion.
Un ouvrier me montre comment procéder, ils ne faut pas prendrela canne pas le mauvais bout. C'est salissant et difficile pour le dos et la chaleur est étouffante. Nous retournons ensuite à cheval au village. On commence à en avoir plein le ... du cheval quand on se fait dépasser par un des ouvriers rencontré au champ. Il est tout sourire, frais comme une rose, sur son cheval, après cette journée au champ. Le lendemain, on visite le village de Navala. Ils viennent d'abattre un boeuf et on peut les voir dépecer l'animal sur la place publique. On peut apprécierles constructions typiquement Fijiennes des "Bure" et l'agencement du village en forme de crois. Il n'y a jamais de mobilier dans ces maisons, que des nattes sur lesquelles tout se passe. L'intérieur est confortable. La construction protège de la chaleur intense procure une bonne ventilation et conserve la chaleur la nuit. Il y a une fête au village, une cérémonie de remise de présents à une nouvelle mariée. Évidemment, il y a du "Yangona" après la remise des cadeaux. On nous invite à entrer, maisau moment de passer la porte, on m'indique de passer par une autre porte.
On m'assigne une place et je comprend que étant le "chef du bateau" j'ai droit à une place d'honneur à côté du chef du village. Le bol prévu pour le "Yangona", le "Tanoa", comporte une pointe en face de laquelle on place le chef du groupe visiteur. Il y a un ordre important autour d'un "Taona", chacun sa place selon son rang. On distribue le "Yangona", dans le même ordre, le chef en premier, puis le chef invité et ainsi desuite. Il faut taper 1 fois dans les mains et dire "Vinaka", boire d'un trait puis taper 3 fois dans les mains. Les hôtes répondent en tapant 3-5 fois dans les mains et en disant "Vinaka". Dany est invitée dans une autre "Bure" pour le "Yangona" des femmes.Aux Fiji, la navigation peut être particulièrement difficile par endroits. Les cartes sont décalées, les récifs ne sont pas visibles à l'oeil parce que la couleur de l'eau ne permet pas de juger de la profondeur et les vagues ne déferlent pas sur ces récifs. Plusieurs tours du monde se sont arrêtés ici.
Nous retrouvons ici à nouveau Réal et Lucie à Beqa, un endroit de rêve pour le surf, la plongée ou tout simplement rêvasser. Puis nous allons à Ono dans le groupe Kadavu. En route, nous attrapons une dorade Coriphène (Mahi Mahi) que nous remettons aux gens du village de Vabea prononcé "Vanbea". Ils n'en mangent pas souvent parce que ce poisson se pêche au large. Ils le partagent et le poisson nourrira 5 familles ce soir là. Dans ce village, un ouragan a frappé il y a 30 ans, 25 personnes sont décédéeslorsque l'église, où ils étaient réfugiés, s'est effondrée. La population de ce village était de 100 personnes. Dans une famille, Aka nous montre la tombe de son fils dans une pièce de sa maison. Il était militaire et est décédé dans un accident de voiture aux Fiji. Nous sommes allés à la pêche avec eux et cette fois-ci, nous avons pêché le plus gros et le meilleur poisson, un Mérou. Une bobine de fil, on hameçon appâté avec un petit crabe et un plomb provenant de vieilles batteries d'auto.
En faisant tourner la ligne au-dessus de leur tête, ils peuvent la lancer à 60 pi, toujours dans la bonne direction. Je ne suis pas trop mauvais à cette technique-là, Heads down!Dans le village de Naqara Prononcé "Nangara", on rencontre Joe. Il nous invite pour déjeuner le dimanche avant la messe, puis pour le dîner après la messe. Il nous raconte son voyage. Il navigué des Fiji jusqu'à Victoria sur un voilier USA qui venait souvent à son village et il s'était lié d'amitié avec le propriétaire. La capitaine Ron a décidé de l'amener avec lui, Joe n'avait jamais navigué sur un voilier. Ils ont connu du mauvais temps. Puis Joe a découvert le froid, habillé seulement d'une chemiseet d'un pantalon court pendant le mois de Avril à Vancouver. Ron a du lui procurer des vêtements chauds. Joe ne pouvait pas concevoir qu'il pouvais faire si froid, il faisait 10C. Rendu aux USA, la fijienne qui les accompagnent demande de la marijuanna à Ron. Après avoir fumé, elle se met à crier et finit par se faire arrêter par la police, Joe a une peur bleue, les policiers sont tous armé et l'interroge. Il ne sait rien, il dormait. Le lendemain, les policiers reviennent avec chiens pour fouillerle bateau. Il est impressionné de découvrir ce qu'on peut faire avec des chiens. Finalement, la Fijienne est emprisonnée et Joe doit retourner aux Fiji seul en prenant l'avion pour la première fois.
Nous le quittons pour Suva, d'où nous partirons pour la NZ. Nous amenons sa femme et pendant le trajet, nous prenons un autre Mahi Mahi dont nous lui remettons une grosse partie. Elle va chez sa sour et comme bagages, elle a 2 sacs de crabes vivants que nous transportons sur la plate-forme à l'arrière.Dans l'ancrage de Suva, nous subissons un autre fort coup de vent. Soudainement, nous apercevons 4 gros bateaux de pêches, de 150-200 pi de long, qui ont rompus leur ancrage et dérivent droit sur nous. Nous ne pouvons pas lever l'ancre, il est trop tard, pas le temps. Je demande à Dany de laisser toute la chaîne restante et je réussis à tasser le Nordic de côté juste ce qu'il faut pour éviter ces monstres de très près. Frans un Hollandais seul sur son bateau parvient à les éviter de la même façon.Après, nous avons les jambes flageolantes et trouvons difficilement le sommeil.
C'est la première fois que nous avons vraiment une bonne frousse depuis notre départ.Puis la traversée vers la NZ est parfaite et rapide. Une ligne droite de 1000 mi. Nous avons la visite de dauphins et apercevons un poisson étrange, un Sun fish. Nous naviguons avec Frans sur Gemini et Roxi un bateau anglais. Frans est très sympathique et à force de discussions, nous découvrons que nous nous sommes connu l'année dernière à Nuku Hiva lors d'un même souper. Nous sommes dans les journées les plus longues de l'été austral, le soleil se couche à 21h00 et les nuits sont fraiches, commeen août au Québec. Nous apprécions cette fraîcheur après la chaleur des tropiques. Je retrouve aussi en NZ la voile de haut niveau et Thelma. Déjà une première course et au retour Tony Blake, le frère de Peter Blake m'a demandé de diriger l'équipe du pont avant.
toute une marque de confiance de sa part, puis il m'a confirmé que je faisais partit de l'équipe de course cette année. Il y aura une fin de semaine de course en Janvier puis en mi-février la coupe Luis Vuiton à Auckland, l'équivalentde la coupe América. De la belle voile en perspective. Il y aura en même temps la régate des voiliers classiques dont fait partit Thelma. Thelma, c'est un pur sang de course de 65 pi, bâtit en 1894 par une des plus riche famille de la NZ de l'époque. Sa solide coque est fait de Kahauri, un bois dur, unique en NZ. J'ai barré Thelma et je pouvais apprécier sa puissance qui n'a rien de comparable avec nos bateaux modernes actuels. Je suis littéralement envouté par Thelma et ses lignes élancées dansle style des plans Fifte dont faisait partit le célèbre Pen Duick I de Tabarly. Ce sont de véritables ouvres d'art flottantes et les Kiwi se font un honneur de conserver cet héritage.
Thelma a été rénové en 2007, il est tout simplement superbe. Le retour en NZ marque aussi un point tournant dans l'épisode du décès du père de Dany. On commence à fermer une parenthèse qui s'est ouverte 15 mois auparavant. Pour Dany ce retour a pris la forme de ce qu'elle apprécie le mieux, le contact avec les gens locaux. On sait que les traces s'effacent et laissent place à nouveau à la découverte et l'émerveillement qui nous a poussé dans une telle aventure.
Nous vous souhaitons à tous de joyeuses fêtes et beaucoup de rêves fous. Nous vous souhaitons une année 2009 agréable sans mauvaises surprises et pleine de bonheur.
Martin
Opua NZ Dec 2008
Le Nordic est maintenant de retour à Opua en NZ, que nous avions quitté le 6 mai dernier pour un second tour dans le Pacifique. Dany a apprécié la zone du Pacifique qu'elle avait manqué l'année dernière, étant à Québec pour le décès de son père. nous avons visité de nouveaux pays et vécu des expériences de plus en plus authentiques avec beaucoup de gens locaux. Des amis sont venu nous rejoindre pour apprécier les merveilles de cette région.Pour résumer ces derniers 7 mois, il y a eu d'abord la traversée de la NZ vers Tahiti que peu de bateaux entreprennent qui peut être difficile et qui finalement a été agréable malgré quelques périodes de vents forts et de grosse mer.
Ce fut un trajet de 2400 mi en 21 jours, respectable pour notre grosse tortue. Fabian un allemand embarqué avec nous s'est demandé après 3 heures s'il pouvait retourner à la nage, "Non, j'ai signé, je continue". Il est resté avec nous 5 mois. La dynamique à bord futdifférente, agréable et enrichissante.Notre arrivée en Polynésie s'est fait à Ravaivae dans le groupe des Australes, très peu visité. L'accueil des gens, des gendarmes et de Théo fut une des plus chaleureuse. Après 8 mois en Anglais, nous retrouvions le Français. Cette île est aussi belle que Bora Bora, en moins touristique, plus authentique. Nous retrouvions les odeurs, les immenses pamplemousses verts, succulents et un lagon superbe entourant l'île. Nous avons marché les crêtes de cette île et parcourue les routes à vélo.
En randoen redescendant sur un versant pentu, nous sommes dans des herbes de 3 mètres de haut, on ne voit rien puis je tombe tête première tout en douceur, comme dans la neige poudreuse. Je suis pris la tête en bas, les autres m'entendent rire entre les branches mais ne me voient pas. Nous avons fait le tour du lagon avec les gendarmes pendant une de leur journée de congé. Le motu piscine est superbe, à faire rêver, un véritable paysage de carte postale. Nous avons aussi subit un de nos pire coup de vent,57 knts à l'ancre. Puis, il y a eu la Polynésie Française de rêve, aux noms évocateurs, aux gens accueillants, parfois des gens colorés que l'on oubliera jamais, comme Gaston qui n'hésite pas à taper sur la gueule des requins lorsqu'ils en veulent à ses poissons et plonge facilement à 25 mètres en apnée. Victoire qui nous a fait visiter son île de Tahiti et nous a fait apprécier les évènements culturels du Heiva, (danses et musique Polynésienne).
Les danses Polynésiennes sont incroyablement belles à regarder, surtoutle déhanchement des polynésiennes... et les rythmes sont entraînants, impossible de résister au charme de la Polynésie. À Huahine, on se dirige au son vers un village de l'autre côté d'une vallée. On entend de la musique de percussions, endiablée. Sur place, des musiciens jouent d'instruments de percussion locaux pendant qu'un autre groupe d'homme jouent au foot. Le coucher de soleil est superbe. On ne peut manquer d'apprécier, à Huahine, la culture de la vanille à la maison de la vanille et cettemerveilleuse odeur qui plane sur les plantations de vanille. Nous avons fait de superbes rando dans les vallées et montagnes des iles de la société, Moorea, Huahine, Raiatea, Bora bora.
Il y a eu des endroits d'apnée et de plongées incroyables, comme les passes à Rangiroa ou Toau aux Tuamotu que nous avons partagé avec Céline, Guylaine et Jean-Michel. Au menus de ces excursions sous l'eau: des requins, des murènes, des pieuvres, des poissons tropicaux variés, colorés, tous plus étranges ou intriguantles uns les autres. Imaginer la sensation de plonger dans le vide, à 80 pi de profondeur, en apesanteur loin des récifs et du fond, une visibilité de 150 pi et entouré d'un banc de thon, d'un Napoléon Labre géant qui rôde et tout près un autre banc de poissons qui se serrent les coudes pour échapper aux thons. Chaque plongée nous a réservé ses surprises.
C'est à Raiatea que nous avons retrouvé Réal et Lucie des amis de longue date.Ensuite, il y a eu Aitutaki dans les Cooks, où Ingo un 2e allemand rencontré en NZ nous a rejoint. Après 5 minutes à l'ancre, il était déjà malade. Il a rêvé de prendre un thon sans succès et puis il est un photographe incroyable, un artiste né, un passionné. Guylaine nous a quitté ici. À Aitutaki, il faut ancrer à l'extérieur du Lagon et être prêt à lever l'ancre si le vent tourne à l'ouest. Un soir on entend un grognement puis un souffle puissant. Il y a une baleine à moins de 30 pi du bateau.Puis l'ancre s'est prise dans le fond, véritable nid de crevasses. Impossible de dégager autrement qu'en plongée bouteille ou de sacrifier son ancre. Même un orin est inutile dans ces conditions.
Ici, il y avait pénurie d'essence et de diesel.Puis il y a eu Niue, une île particulière, différente où Catherine a obtenue son permis de conduire en 2 heures, pratique, examen théorique et pratique. La morphologie de Niue est particulière, beaucoup de crevasses, de grottes, très différente de toutes les autres îles que nous avions visité avant. Plusieurs endroits photo incroyables où nous sommes allés aux petites heures du matin avec Ingo. Certains sentiers passaient au travers des formations de roches volcaniques acérées et couverts de végétation.Le tout crée un paysage de labyrinthe unique, Une ambiance à la fois sinistre et intrigante, une atmosphère du seigneur des anneaux.
Il y a ici des serpents de mer, très dangereux, mortels s'ils mordent, mais heureusement, ils sont petits et peuvent mordre seulement entre les doigts et ne sont pas agressifs de nature. Ils sont jolis et agréables à observer sous l'eau. Fabian nous a quitté à Nuie après 5 mois merveilleux.Ensuite, nous avons passé 1 mois aux Tonga, un pays où nous avons perçu des différences marquées au point de vue de la physionomie des gens, de la langue et de la culture, mais toujours cette chaleur et cet accueil pour nous les "Palangis".
Le groupe nord des Tonga, Vava'u est tout petit, facile d'accès, comporte d'innombrables ancrages bien protégés, tout proches les un des autres et une faune sous-marine superbe. J'ai observé une limace de mer, tout simplement déroutant de la voir évoluer sousl'eau. Je me suis aussi amusé à pêcher un poisson pour le donner ensuite à une murène. C'est ici que nous avons nagé avec des Baleines à bosse, femelle et petits. Elles passent l'hivers ici pour mettre bas et nourrir leurs petits avant de retourner en Antartique. Nous avons approché à moins de 20 pi de ces géants des mer. La sensation est tout simplement indescriptible, c'est émouvant de les observer évoluer dans leur habitat avec une telle grâce et une telle aisance dans un silence absolu.
Elles se maintiennent en parfaite immobilité entre 2 eaux puis d'un lent mouvement de nageoire, peuvent effectuer un demi-tour ou disparaître d'un coup de queue. C'est ici que nous avons connu le Kava, une boisson fabriquée à partir d'une racine broyée puis mélangée à de l'eau. L'apparence est celle de l'eau de vaisselle (une fois la vaisselle terminée) et le goût est discutable, pas mauvais, mais ne vaut pas une bonne bière. Les hommes du village se réunissent tous les soirs et boivent du Kava, discutent,jouent de la musique et finissent par s'endormir, le Kava calme les esprits. Nous n'avons senti qu'un léger picotement dans la bouche. La prise du Kava est entourée d'un cérémonial ancestral bien ancré.
Catherine a fait un soir le Doha, celui qui sert le Kava. Ce soir là, tout les hommes du village étaient présents... certains jouaient de la musique locale avec Guitare et Ukulélé et paroles en Tongan, une ambiance qui ne se décrit pas. Solomon, le fils du chef du village voulait qu'on connaissentune de ces soirées, elle fut inoubliable. Ben oui nous sommes aussi retournés à la messe, pour apprécier les chants surtout, parce que tout se passe en Tongan, puis pour l'accueil des gens tous vêtus de leurs costumes traditionnels. On boit du Kava avant et après la messe avec le prêtre. Nous avons mangé un repas cuisiné dans un Homou, four creusé sous terre. On y fait un feu qui chauffe des pierres, puis on dépose la nourriture sur les pierres chaudes et on recouvre de feuilles de bananier.
La nourriturecuit lentement, emballée en portion individuelle dans des feuilles de bananier et du lait de coco. Ingo rêvait toujours de prendre un thon. Nous avons passé au travers plusieurs bancs de thon, avec 5-6 lignes en même temps, toute sorte de leurres et Ingo qui trépignait comme un gamin à l'arrière, Fuck off! Just one. Si nous en avions attrapé un il serait probablement tombé à l'eau à ce moment tellement il était excité. Il a été quitte pour démêler les lignes... D'ailleurs, il s'est précipité dansla descente pour prendre sa camera et s'est frappé un orteil en passant. Une jambe est passée et l'autre est restée dehors. Il s'est retrouvé accroché dans la descente, une jambe sur la dernière marche à l'intérieur et l'autre jambe toujours à l'extérieur à coté du visage et un immense point d'interrogation dans les yeux pendant qu'on se tordait de rire.
Nous avons aussi joué au volleyball de plage avec les locaux du village, dans une ambiance qui me rappelait celle de ma jeunesse lorsque nous nousréunissions pour jouer au hockey à l'extérieur après l'école. Ils se réunissent vers 17h00 tous les soir pour jouer et passent leur temps à se taquiner, à rigoler. En remerciement de leur accueil et pour ne pas laisser d'alcool ou de cigarette que certains demandaient, nous leur avons laissé un ballon de volleyball, un cadeau pour le village. Leur ballon était crevé et la pompe endommagée, ils devaient le regonfler aux 10 minutes. Prévu pour 2 jours, nous sommes resté 10 jours dans ce village deTaunga. Aux Tonga nous avons essuyé un autre coup de vent à l'ancre, le lendemain, 2 bateaux coulés, des locaux en état discutable. Perdre un bateau ici signifie perdre son moyen de transport, son gagne-pain, son moyen de se nourrir. La veille avant de quitter les Tonga, nous avons déplacé le bateau vers un ancrage mieux protégé pour remonter l'annexe.
Ancré temporairement, nous décidons de reporter le départ au lendemain matin tôt. On oublie de rallonger la chaine. Vers 5h00 le lendemain matin,le bateau bouge différemment. L'ancre s'est décrochée et nous avons dérivé vers le large heureusement. On ramasse l'ancre et on met le cap sur les Fiji, un peu humilié de s'être fait prendre comme des débutants, il ne faut jamais baisser la garde.Puis, il y a eu la traversée vers les Fiji, très rapide et facile, 400 mi en 72 heures sans Grand-voile. L'accueil fut ici très agréable également. La différence culturelle est encore plus marquée, mélange de Fijien aux trais africains et Indo-Fijien aux trais indiens de l'inde. Il y a des tensions entre les deux ethnies, les Indo-fijiens ayant été amenés aux Fiji pour travailler aux champs de canne à sucre, ils possèdent maintenant plusieurs entreprises qui emploient des Fijiens. Entre-autre lesIndo-Fijiens cultivent la canne à sucre sur les terres des Fijiens qui exécutent le travail épuisant dans les champs.
Les Indo-fijiens font les profits. Mais les ententes viennent à échéance et les Indo-Fijiens vont perdre leurs droits de cultiver sur les terres qu'ils cultivent depuis plusieurs générations. Les Fijiens veulent récupérer leurs terres. Les tensions montent, certains Indo-Fijiens s'exilent. Il y a régulièrement des coup d'état aux Fiji et la principale industrie du sucre est en mauvaisétat. Un ouvrier dans les champs passe 8 heures sous un soleil de plomb et pied-nu pour un salaire de 10F$ par jour, une tonne de canne à sucre par jour par ouvrier. Il n'est pas rare de voir des chauffeurs de camion attendre 2, 3, 7 jours dans le stationnement de l'usine pour livrer son chargement parce que l'usine est en panne.
Les chauffeurs dorment dans les camions, passent le temps comme ils peuvent. Le prix de l'essence leur interdit de faire des voyages inutiles comme de retourner chez euxet de revenir lorsque l'usine redémarre.Aux Fiji, les marchés locaux sont les plus beaux endroits pour saisir les couleurs locales, les odeurs et l'activité fébrile des places centrales de chaque ville. Les gens sont partout accueillants, souriants et généreux de nous faire découvrir leur culture et leur ile. Ils nous demandent de les prendre en photo et nous remercient ensuite. Nous n'arrivons pas à leur faire comprendre que ce sont eux qui nous font un cadeau à nous les étrangers à la peau blanche. Un jour, Dany est dans le marché etdes femmes l'abordent simplement pour parler, savoir d'où elle vient, par curiosité.
Puis elles apprécient de nous renseigner sur les produits locaux, sur leur culture, leur vie. Les voyageurs ont souvent une crainte d'entrer en contact avec les locaux, l'inconnue, se faire voler, quoi encore? Depuis notre départ, nos meilleures expériences ont été avec les locaux. Souvent, la différence de culture, de langue ou de physionomie nous empêche de "lire" ces gens. Mais si on passe par dessus ces barrières,on découvre des gens magnifiques, aux mêmes préoccupations que nous et curieux de découvrir autre chose que leur coin de pays. On réalise aussi qu'un beau pays devient un pays merveilleux lorsque les gens locaux nous le font découvrir dans leur quotidien.Selon notre habitude, on prévoit faire plusieurs endroits pour finir par en faire quelques uns seulement, guidés par notre instinct au gré des rencontres.
C'est ainsi que nous avons rencontré Suli et Fili à Makogai (prononcé Makongai) avec qui nous avons pêché, pris le "Yangona", partagé des repas et une belle complicité. À l'arrivée dans un village, il faut faire le Sevu Sevu, une offrande de Kava (Yangona aux Fiji) au chef du village. Lors de cette cérémonie, le chef nous accueille officiellementet nous permet l'accès aux terres du village. C'est une marque de respect que de faire selon leur traditions et ils l'apprécient réellement. Les relations qui en découlent sont nettement plus amicales.Makongai est une ancienne colonie de lépreux du début du siècle. On y voit encore les vestiges des infrastructures de l'époque. Génératrice, bâtiments, cinéma, avec son écran de béton, prison etc. Maintenant, l'île est utilisé comme centre de recherche pour la culture des bénitiers géants. On peut en voir plusieurs sous l'eau tout proche du bateau.
Un matin, Ingo notre allemand voyageant avec nous se retrouve à suivre un chasseur qui a tué un cochon sauvage. Le soir, on partage cochon, poisson,Kava, bière et bavardage dans la maison de Suli. Quelle soirée agréable. C'est de toute beauté de voir la jeune fille de Suli manger un crabe en le tenant pas une patte. Un autre jour, Catherine joue de la flûte sur le quai avec Suli et Fili au coucher de soleil. Nous sommes allé pêcher avec Suli, une autre bonne leçon de pêche. Maudit qu'on est pas bons. Eux pêchent pour manger, pas de poisson, pas de souper. Je réussis tout de même à attraper 2 grosses langoustes. C'est avec un réel chagrin quenous avons quitté ces amis.Sur l'ile principale de Viti Levu, nous visitons le dernier village authentique des Fiji, Navala. Les "Bure" sont construites selon les techniques anciennes. Nous avons apprécié la journée à cheval avec Tui qui nous a permis de voir le paysage du haut des crêtes environnantes, de traverser des rivières pour nous rendre dans les champs de canne à sucre et y rencontrer des ouvriers. Je me joint à un groupe pour les aider à charger un camion.
Un ouvrier me montre comment procéder, ils ne faut pas prendrela canne pas le mauvais bout. C'est salissant et difficile pour le dos et la chaleur est étouffante. Nous retournons ensuite à cheval au village. On commence à en avoir plein le ... du cheval quand on se fait dépasser par un des ouvriers rencontré au champ. Il est tout sourire, frais comme une rose, sur son cheval, après cette journée au champ. Le lendemain, on visite le village de Navala. Ils viennent d'abattre un boeuf et on peut les voir dépecer l'animal sur la place publique. On peut apprécierles constructions typiquement Fijiennes des "Bure" et l'agencement du village en forme de crois. Il n'y a jamais de mobilier dans ces maisons, que des nattes sur lesquelles tout se passe. L'intérieur est confortable. La construction protège de la chaleur intense procure une bonne ventilation et conserve la chaleur la nuit. Il y a une fête au village, une cérémonie de remise de présents à une nouvelle mariée. Évidemment, il y a du "Yangona" après la remise des cadeaux. On nous invite à entrer, maisau moment de passer la porte, on m'indique de passer par une autre porte.
On m'assigne une place et je comprend que étant le "chef du bateau" j'ai droit à une place d'honneur à côté du chef du village. Le bol prévu pour le "Yangona", le "Tanoa", comporte une pointe en face de laquelle on place le chef du groupe visiteur. Il y a un ordre important autour d'un "Taona", chacun sa place selon son rang. On distribue le "Yangona", dans le même ordre, le chef en premier, puis le chef invité et ainsi desuite. Il faut taper 1 fois dans les mains et dire "Vinaka", boire d'un trait puis taper 3 fois dans les mains. Les hôtes répondent en tapant 3-5 fois dans les mains et en disant "Vinaka". Dany est invitée dans une autre "Bure" pour le "Yangona" des femmes.Aux Fiji, la navigation peut être particulièrement difficile par endroits. Les cartes sont décalées, les récifs ne sont pas visibles à l'oeil parce que la couleur de l'eau ne permet pas de juger de la profondeur et les vagues ne déferlent pas sur ces récifs. Plusieurs tours du monde se sont arrêtés ici.
Nous retrouvons ici à nouveau Réal et Lucie à Beqa, un endroit de rêve pour le surf, la plongée ou tout simplement rêvasser. Puis nous allons à Ono dans le groupe Kadavu. En route, nous attrapons une dorade Coriphène (Mahi Mahi) que nous remettons aux gens du village de Vabea prononcé "Vanbea". Ils n'en mangent pas souvent parce que ce poisson se pêche au large. Ils le partagent et le poisson nourrira 5 familles ce soir là. Dans ce village, un ouragan a frappé il y a 30 ans, 25 personnes sont décédéeslorsque l'église, où ils étaient réfugiés, s'est effondrée. La population de ce village était de 100 personnes. Dans une famille, Aka nous montre la tombe de son fils dans une pièce de sa maison. Il était militaire et est décédé dans un accident de voiture aux Fiji. Nous sommes allés à la pêche avec eux et cette fois-ci, nous avons pêché le plus gros et le meilleur poisson, un Mérou. Une bobine de fil, on hameçon appâté avec un petit crabe et un plomb provenant de vieilles batteries d'auto.
En faisant tourner la ligne au-dessus de leur tête, ils peuvent la lancer à 60 pi, toujours dans la bonne direction. Je ne suis pas trop mauvais à cette technique-là, Heads down!Dans le village de Naqara Prononcé "Nangara", on rencontre Joe. Il nous invite pour déjeuner le dimanche avant la messe, puis pour le dîner après la messe. Il nous raconte son voyage. Il navigué des Fiji jusqu'à Victoria sur un voilier USA qui venait souvent à son village et il s'était lié d'amitié avec le propriétaire. La capitaine Ron a décidé de l'amener avec lui, Joe n'avait jamais navigué sur un voilier. Ils ont connu du mauvais temps. Puis Joe a découvert le froid, habillé seulement d'une chemiseet d'un pantalon court pendant le mois de Avril à Vancouver. Ron a du lui procurer des vêtements chauds. Joe ne pouvait pas concevoir qu'il pouvais faire si froid, il faisait 10C. Rendu aux USA, la fijienne qui les accompagnent demande de la marijuanna à Ron. Après avoir fumé, elle se met à crier et finit par se faire arrêter par la police, Joe a une peur bleue, les policiers sont tous armé et l'interroge. Il ne sait rien, il dormait. Le lendemain, les policiers reviennent avec chiens pour fouillerle bateau. Il est impressionné de découvrir ce qu'on peut faire avec des chiens. Finalement, la Fijienne est emprisonnée et Joe doit retourner aux Fiji seul en prenant l'avion pour la première fois.
Nous le quittons pour Suva, d'où nous partirons pour la NZ. Nous amenons sa femme et pendant le trajet, nous prenons un autre Mahi Mahi dont nous lui remettons une grosse partie. Elle va chez sa sour et comme bagages, elle a 2 sacs de crabes vivants que nous transportons sur la plate-forme à l'arrière.Dans l'ancrage de Suva, nous subissons un autre fort coup de vent. Soudainement, nous apercevons 4 gros bateaux de pêches, de 150-200 pi de long, qui ont rompus leur ancrage et dérivent droit sur nous. Nous ne pouvons pas lever l'ancre, il est trop tard, pas le temps. Je demande à Dany de laisser toute la chaîne restante et je réussis à tasser le Nordic de côté juste ce qu'il faut pour éviter ces monstres de très près. Frans un Hollandais seul sur son bateau parvient à les éviter de la même façon.Après, nous avons les jambes flageolantes et trouvons difficilement le sommeil.
C'est la première fois que nous avons vraiment une bonne frousse depuis notre départ.Puis la traversée vers la NZ est parfaite et rapide. Une ligne droite de 1000 mi. Nous avons la visite de dauphins et apercevons un poisson étrange, un Sun fish. Nous naviguons avec Frans sur Gemini et Roxi un bateau anglais. Frans est très sympathique et à force de discussions, nous découvrons que nous nous sommes connu l'année dernière à Nuku Hiva lors d'un même souper. Nous sommes dans les journées les plus longues de l'été austral, le soleil se couche à 21h00 et les nuits sont fraiches, commeen août au Québec. Nous apprécions cette fraîcheur après la chaleur des tropiques. Je retrouve aussi en NZ la voile de haut niveau et Thelma. Déjà une première course et au retour Tony Blake, le frère de Peter Blake m'a demandé de diriger l'équipe du pont avant.
toute une marque de confiance de sa part, puis il m'a confirmé que je faisais partit de l'équipe de course cette année. Il y aura une fin de semaine de course en Janvier puis en mi-février la coupe Luis Vuiton à Auckland, l'équivalentde la coupe América. De la belle voile en perspective. Il y aura en même temps la régate des voiliers classiques dont fait partit Thelma. Thelma, c'est un pur sang de course de 65 pi, bâtit en 1894 par une des plus riche famille de la NZ de l'époque. Sa solide coque est fait de Kahauri, un bois dur, unique en NZ. J'ai barré Thelma et je pouvais apprécier sa puissance qui n'a rien de comparable avec nos bateaux modernes actuels. Je suis littéralement envouté par Thelma et ses lignes élancées dansle style des plans Fifte dont faisait partit le célèbre Pen Duick I de Tabarly. Ce sont de véritables ouvres d'art flottantes et les Kiwi se font un honneur de conserver cet héritage.
Thelma a été rénové en 2007, il est tout simplement superbe. Le retour en NZ marque aussi un point tournant dans l'épisode du décès du père de Dany. On commence à fermer une parenthèse qui s'est ouverte 15 mois auparavant. Pour Dany ce retour a pris la forme de ce qu'elle apprécie le mieux, le contact avec les gens locaux. On sait que les traces s'effacent et laissent place à nouveau à la découverte et l'émerveillement qui nous a poussé dans une telle aventure.
Nous vous souhaitons à tous de joyeuses fêtes et beaucoup de rêves fous. Nous vous souhaitons une année 2009 agréable sans mauvaises surprises et pleine de bonheur.
Martin
Opua NZ Dec 2008
ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - MEILLEURS VOEUX
Aves_Lagon de barloventole 21 décembre 2008
Bonjour,
Voici pour vous réchauffer en cette semaine crutiale de l'année, une recommandation en image de la mère Noelle :"N'oubiez pas de placer vos souliers sous la cheminée le soir du 24.
Ce serait dommage de manquer des occasions de se faire gâter!"Nous vous souhaitons de B O N N E S ET H E U R E U S E S F E T E S D E N O E L
Récoltez à profusion l'affection au sein de vos familles et diffusez la amplement autour de vous.Nos pensées vous accompagnent et vous apportent chaleur, soleil et amitié
Nat et Dom de l'Etoile de Lune
PS: ce message est envoyé depuis la messagerie du bord avec un faible débit de connexion. Veuillez, en cas de réponse, ne pas renvoyer le message d'origine, ni de photo. Merci.
AUDRÉE - André, Josée et Audrée - MEILLEURS VOEUX
Saint-Jerome, Quebec, Canada…
Il fait beau…- 12 degree Celsius
An English version will follow……
Depuis juin 2008, plusieurs mois ont passé. Notre projet de maison va très bien, mais c’est long et cela demande beaucoup de temps. À la fin mai, pour la f ête d’Audrée, le projet maison devait être terminé. Plusieurs personnes nous ont demandé comment était le retour ?
Dans le cas de Josée, elle travaille toujours à l’école d’Audrée. Elle travaille fort et elle a repris le beat de la job.
Audrée…c’est Audrée….pas stressée, elle a plusieurs amies à l’école. Elle performe super bien (moyenne forte). Josée a fait un bon travail à bord.
Dans mon cas, le retour c’est bien déroulé. Le travail a été très très demandant. J ai véçu les émeutes dans Montréal Nord…..7 LONGUES NUITS…..après, j’ai demandé un transfert pour me rapprocher de la maison, soit dans le quartier de Cartierville Montréal….beau secteur, bonne équipe, mais ce que je ne savais pas, c’est que j’étais avec le pire directeur de l’île de Montréal…C’est pas dure, après 35 jours, j ai transféré au poste de quartier 33 (Parc extension) et le tout va bien, enfin.
Nous pensons régulièrement à nos amis dans le Sud, de la température chaude et de la belle mer, mais nous devons travailler dans le but de repartir un jour (dans 8 ans). C est ça la vie….
Ce Samedi 20 décembre, nous partons pour Varadero, Cuba pour une semaine…On a bien hâte…de revoir la mer et ses plages…
Pour nos amis dans Sud..il fait présentement Nous tenons à vous lancer une invitation …si le Québec vous intéresse..vous pouvez venir coucher à notre résidence pendant votre séjour…Nous sommes situé au Nord de Montreal à moins de 45 minutes. Il nous fera plaisir de vous recevoir…
Joyeuse Fêtes..Joyeux Noël et Bonne année à tous. Santé bonheur et de belle mer.
Hi everyone….It has been a long time that we have not wrote a message….I am sorry. The beat of work, stress got into us…We have sold our beneteau during the summer. It was not easy. Our boat gave us 2 beautiful years. Now we are building our self a new house close to Montreal. It’s a lot of work, but the project should be finished in May.
In my case, I still work as a police officer in Montreal. I have changed district to be close to our new home in the north of Montreal. In 2 years we should buy another sailboat…
For Josee..she got a job at the private school of Audree. She works hard…and misses the hot beaches and sun…
And Audree….Audree is not stressed at all…At school she is over average..Not bad for 2 years of home schooling….She got lots of friends…
We are leaving Saturday the 20 th decembre to Cuba…for a week of vacation…We can’t wait to see the sea and the hot sun…..and the beaches…..
For those interested in visiting Quebec…you are invited to stay in our home…we have 4 bed rooms….we are about at 45 minutes north of Montreal…
Have a great Christmas and New year…we miss you…..
Bonne Annee 2009 xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Andre, Josee, Audree et Caramel
Il fait beau…- 12 degree Celsius
An English version will follow……
Depuis juin 2008, plusieurs mois ont passé. Notre projet de maison va très bien, mais c’est long et cela demande beaucoup de temps. À la fin mai, pour la f ête d’Audrée, le projet maison devait être terminé. Plusieurs personnes nous ont demandé comment était le retour ?
Dans le cas de Josée, elle travaille toujours à l’école d’Audrée. Elle travaille fort et elle a repris le beat de la job.
Audrée…c’est Audrée….pas stressée, elle a plusieurs amies à l’école. Elle performe super bien (moyenne forte). Josée a fait un bon travail à bord.
Dans mon cas, le retour c’est bien déroulé. Le travail a été très très demandant. J ai véçu les émeutes dans Montréal Nord…..7 LONGUES NUITS…..après, j’ai demandé un transfert pour me rapprocher de la maison, soit dans le quartier de Cartierville Montréal….beau secteur, bonne équipe, mais ce que je ne savais pas, c’est que j’étais avec le pire directeur de l’île de Montréal…C’est pas dure, après 35 jours, j ai transféré au poste de quartier 33 (Parc extension) et le tout va bien, enfin.
Nous pensons régulièrement à nos amis dans le Sud, de la température chaude et de la belle mer, mais nous devons travailler dans le but de repartir un jour (dans 8 ans). C est ça la vie….
Ce Samedi 20 décembre, nous partons pour Varadero, Cuba pour une semaine…On a bien hâte…de revoir la mer et ses plages…
Pour nos amis dans Sud..il fait présentement Nous tenons à vous lancer une invitation …si le Québec vous intéresse..vous pouvez venir coucher à notre résidence pendant votre séjour…Nous sommes situé au Nord de Montreal à moins de 45 minutes. Il nous fera plaisir de vous recevoir…
Joyeuse Fêtes..Joyeux Noël et Bonne année à tous. Santé bonheur et de belle mer.
Hi everyone….It has been a long time that we have not wrote a message….I am sorry. The beat of work, stress got into us…We have sold our beneteau during the summer. It was not easy. Our boat gave us 2 beautiful years. Now we are building our self a new house close to Montreal. It’s a lot of work, but the project should be finished in May.
In my case, I still work as a police officer in Montreal. I have changed district to be close to our new home in the north of Montreal. In 2 years we should buy another sailboat…
For Josee..she got a job at the private school of Audree. She works hard…and misses the hot beaches and sun…
And Audree….Audree is not stressed at all…At school she is over average..Not bad for 2 years of home schooling….She got lots of friends…
We are leaving Saturday the 20 th decembre to Cuba…for a week of vacation…We can’t wait to see the sea and the hot sun…..and the beaches…..
For those interested in visiting Quebec…you are invited to stay in our home…we have 4 bed rooms….we are about at 45 minutes north of Montreal…
Have a great Christmas and New year…we miss you…..
Bonne Annee 2009 xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Andre, Josee, Audree et Caramel
AIR D'ÉTÉ - Michel - Rapport de vacation avec Nathalie (Étoile de Lune)
Message du 19 décembre
Bonjour les capitaines
je viens de quitter en onde Ginette, à 22H37 TU, le signal était bien que distortionné, très bon.Un cargo vénezuélien est venu à leur bord. ils leur ont donné 215 litres de diésel, la manoeuvre s'est fait facilement, l'équipage du cargo était habitué à ce genre d'exercice d'après ginette.
la coque a frotté quelques fois, ils ont rajouté des défenses, et tout est bien allé sans difficulté majeure. Ils mentionnent que tout va bien à bord, ils n'ont pas mis de grément de fortune encore car ils ne savaient pas comment la manoeuvre d'abordage se passerait. Ils l'installeront demain matin, en attendant, ils ont déjà pris le cap vers la martinique. Les conditions sont une mer de "1 mètre et demi, et un vent assez doux".
Ils pourront dormir cette nuit, leur système "mer veille" n'a pas été endommagé et il pourra leur signaler les lignes de collision éventuelles. leur grément de fortune leur permettra d'être en cape courante, ce qui sera l'idéal même si les conditions devaient fraîchir comme annoncé pour le 22 décembreils ont pu via winlink envoyer des nouvelles à la famille et il a été important pour eux de rassurer tout le monde, "ça se calme du côté du Québec" a dit Ginette.
Ils gèrent tout cela très bien. Ils remercient tout le monde d'être là en onde, et il faut souligner le travail de VA2MCJ, John, qui habite à 15 km du Québec et qui a fait l'interface entre les gardes côtes, le bateau air d'été et le cargo qui les a approvisionné.
La voix de Ginette était rassurée, et sereine compte tenu des circonstance. Ce soir, j'ai néanmoins souligné leur courage et leur sens marin ainsi que leur sang froid. Elle en était touchée. ils seront en onde demain, je leur ai mentionné les relais possibles dans le cas de besoin F1EWN, FM5FM et les bonnes âmes du réseau...73 et 88 nat de l'étéoile de lune
Nathalie
Bonjour les capitaines
je viens de quitter en onde Ginette, à 22H37 TU, le signal était bien que distortionné, très bon.Un cargo vénezuélien est venu à leur bord. ils leur ont donné 215 litres de diésel, la manoeuvre s'est fait facilement, l'équipage du cargo était habitué à ce genre d'exercice d'après ginette.
la coque a frotté quelques fois, ils ont rajouté des défenses, et tout est bien allé sans difficulté majeure. Ils mentionnent que tout va bien à bord, ils n'ont pas mis de grément de fortune encore car ils ne savaient pas comment la manoeuvre d'abordage se passerait. Ils l'installeront demain matin, en attendant, ils ont déjà pris le cap vers la martinique. Les conditions sont une mer de "1 mètre et demi, et un vent assez doux".
Ils pourront dormir cette nuit, leur système "mer veille" n'a pas été endommagé et il pourra leur signaler les lignes de collision éventuelles. leur grément de fortune leur permettra d'être en cape courante, ce qui sera l'idéal même si les conditions devaient fraîchir comme annoncé pour le 22 décembreils ont pu via winlink envoyer des nouvelles à la famille et il a été important pour eux de rassurer tout le monde, "ça se calme du côté du Québec" a dit Ginette.
Ils gèrent tout cela très bien. Ils remercient tout le monde d'être là en onde, et il faut souligner le travail de VA2MCJ, John, qui habite à 15 km du Québec et qui a fait l'interface entre les gardes côtes, le bateau air d'été et le cargo qui les a approvisionné.
La voix de Ginette était rassurée, et sereine compte tenu des circonstance. Ce soir, j'ai néanmoins souligné leur courage et leur sens marin ainsi que leur sang froid. Elle en était touchée. ils seront en onde demain, je leur ai mentionné les relais possibles dans le cas de besoin F1EWN, FM5FM et les bonnes âmes du réseau...73 et 88 nat de l'étéoile de lune
Nathalie
AIR D'ÉTÉ - Michel - aide reçue...
Message daté du 19 décembre :
Bonjour, apres les gros evenemts on repire un peu on devrait pouvoir dormir malgre tout. On recu 250 l du US navy Ellinis.
Donc a moteur vers la martinique... du moins un bout. Car on a un grement de fortune pour les vents forts prévue dans 2 jours.mais ca va attendre à demoain.
Le moral est bon surtout quand on voit la chaine de solidarite qui s'est mise en place qui nous a apporter la rencontre ave c ce bateau Us navy.
Merci à tous. Michel, Ginette et Danielle
On merite un petit porto ce soir.
Bonjour, apres les gros evenemts on repire un peu on devrait pouvoir dormir malgre tout. On recu 250 l du US navy Ellinis.
Donc a moteur vers la martinique... du moins un bout. Car on a un grement de fortune pour les vents forts prévue dans 2 jours.mais ca va attendre à demoain.
Le moral est bon surtout quand on voit la chaine de solidarite qui s'est mise en place qui nous a apporter la rencontre ave c ce bateau Us navy.
Merci à tous. Michel, Ginette et Danielle
On merite un petit porto ce soir.
vendredi 19 décembre 2008
CAT MOUSSES - René et la famille à STE-LUCIE
Viva Santa Lucia - Pas de bwoblèm!!18 déc 08
Ste-Lucie17 déc :Nous sommes arrivés vers 07h30 hier matin. Tout un comité d'accueil il y avait. Des amis de toutes sortes, les parents de Malik et . Amanda! Amanda (l'amie norvégienne de Catherine) est venue avec son père nous rejoindre en dinghy, ils se sont accrochés et ils sont montés à bord pour passer la ligne d'arrivée avec nous. Ils ont retardé leur départ d'une journée afin que Catherine et Amanda puissent se revoir. Les filles étaient aux anges. Elles ont passé le reste de la journée collées l'une sur l'autre à se tenir la main et à se donner des cadeaux. Elles sont allées à la piscine, puis à la plage, puis à la crème glacée.
En PM, les enfants et Amanda me demandent pour aller se baigner à la piscine de la marina. Je me prépare et on part mais ils me devancent et arrivent un peu avant moi. En arrivant je perçois des cris et des pleurs. Tout le monde semble agité, je presse le pas. En arrivant sur les lieux les enfants s'élancent vers moi. Thomas et Nicolas sont en pleurs. Il y a un petit garçon étendu sur le bord de la piscine. inerte.
C'est Thomas qui l'a trouvé, gisant au fond de la piscine. Son père a plongé pour aller le récupérer et des adultes sont massés autour de l'enfant à tenter de le réanimer. Mes mousses sont bouleversés et veulent quitter l'endroit mais je refuse, j'ai moi-même les larmes aux yeux. Je veux voir. il faut voir s'ils réussiront à réanimer le petit garçon (il est âgé d'environ 4 ans, c'est un local). Des minutes interminables s'écoulent. puis finalement, le mucus se met à sortir du nez du garçon. Ses yeux commencent à cligner, l'eau jaillit de sa bouche, il revient. Ouf!!On a eu peur. Reste à voir s'il s'en sortira sans séquelles car l'attente a paru interminable. Ses parents et sa petite soeur n'arrêtent pas de pleurer. Cet incident restera gravé au fond de notre mémoire et bien sûr nous rappelle que la vie ne tient qu'à un fil. Nous resterons vigilents sur la surveillance à la piscine.
En fin de PM, qui ne voit-on pas apparaître? Mes parents sur le bout du quai! Hourraaaa! Les retrouvailles sont touchantes. Mon Dieu que nous avons attendu ce moment avec impatience! On en a long à se raconter, ils ont les bras chargés de tout ce que nous leur avons demandé d'apporter et même plus. Le soir pour souper, les parents d'Amanda, Buck et Ina nous ont demandé si nous étions intéressés à aller souper au resto. Après trois semaines en mer nous n'avions pas besoin de nous faire tordre un bras. On nous avait recommandé un resto indien mais après près de 30 minutes de marche, bien que nous trouvons l'endroit (dans un petit racoin). nous devons rebrousser chemin, c'est fermé. Nous avons donc soupé dans un petit resto de fruits de mer juste à côté. Fait cocasse. malgré que la spécialité de la place était le poisson et les fruits de mer, personne n'a choisi de poisson sur le menu. Aurait-on trop mangé de poisson en mer!
Parlant de poisson, depuis quelques jours, ça fait la file à la porte pour venir rencontrer le Capt du Cat Mousses afin d'avoir les conseils et trucs du parfait petit pêcheur. Ils veulent tout savoir, voir nos leurres, voir nos lignes et tout. C'est drôle! Faut croire qu'on nous a vendu de l'équipement miracle lors du 'Boat Show' à La Rochelle donc juste pour ça ça valait la peine d'y aller.
18 déc 08
Bon alors aujourd'hui je prends action. Billy semble aller beaucoup mieux et je suis de plus en plus convaincue que Billy ne souffre que d'une bonne entorse au poignet mais. on ne sait jamais. Alors je plonge. Je trouve un taxi et je pars avec Billy et Catherine et, chemin faisant, je ramasse ma mère à son hôtel.
Je suis arrivée à l'hôpital public et de là voici ce qui s'est passé. J'ai payé les frais d'administration, 20$ US, puis nous avons attendu un peu avant que Billy soit évalué au triage. Puis on nous a envoyé voir un doc qui a prescrit une radiographie. Je suis retournée payer un autre 20$ US et la radiographie fût prise. Verdict... roulement de tambour... C'est cassé. C'est le radius qui a été touché, à une couple de centimètres de la tête, on voit une cassure mais ça n'a pas complètement sectionné l'os, seulement la moitié. Donc un plâtre s'impose. Après avoir réglé la facture de 40$ US, le plâtre est fait, en fibre de verre sur ma demande et nous pouvons enfin quitter. Nous n'avons pas attendu très longtemps, juste quelques heures. Le plâtre sera nécessaire pour trois semaines et pourra être enlevé le 7 janvier.
On a déjà planifié quel outil utiliser pour ce faire... probablement le Dremel. A suivre! Billy se porte bien, quoiqu'il a eu un petit épisode d'hyperventilation à l'hôpital où je pensais bien le voir s'évanouir. J'ai su par après que c'était qu'il craignait qu'on lui fasse un piqûre. Fort heureusement, avant de quitter le matin, j'avais obtempéré à sa demande de se baigner une dernière fois dans la piscine de la marina... juste au cas où il reviendrait avec un plâtre. Sur le chemin du retour, tant qu'à payer 45$ US de frais de taxi, j'ai décidé de couper le voyage en deux et de m'arrêter au marché local que j'avais aperçu, sur la route vers l'hôpital, pour refaire le plein de fruits et légumes. Quelle belle expérience! Nous avons acheté au moins trois nouvelles choses que nous ne connaissions pas: Sour Sop (fruit), Okra (légume), Golden apple (fruit). Il nous reste à les essayer. Nous avons appris plein de choses en parlant avec les femmes du marché qui nous expliquaient comment apprêter les légumes et fruits que nous ne connaissions pas.
Pour souper ce soir un bon spaghetti puis mes parents partent avec Thomas et Antoine pour les emmener coucher à leur chambre d'hôtel. Les enfants sont forts heureux de cette sortie. Demain ce sera le tour Nicolas et Catherine puis mes parents coucheront au bateau et ce sera René et moi qui pourrons profiter d'une vraie chambre et vraie douche.
19 déc 08 - Aujourd'hui nous avons du pain sur la planche. Un briefing sur les Antilles en avant-midi après avoir accueilli l'arrivée de nos amis du bateau Chandelle. Puis, après dîner, alors que les hommes s'affairent à différents travaux sur le bateau, ma mère et moi partons faire les courses. C'est un IGA! J'ai peine à croire tous les produits que je trouve, des guimauves, du mais en crème, des crèmes Campbell. On se sent chez nous, c'est petit mais on trouve des choses que je n'ai jamais vu depuis fort longtemps dont des échalotes entre autre.Le temps est serré, nous avons beaucoup à faire car on veut repartir au plus vite pour aller visiter et profiter de l'endroit alors on fait un méga blitz d'entretien.
Le plan est de repartir le 21 déc. Demain on voudrait se réserver du temps pour aller visiter Ste-Lucie, en allant probablement faire un peu du 'hiking' sur un piton 'Pigeon Island' non loin d'ici.
A part ça tout roule comme sur des roulettes. Billy the Fisher se porte bien. Arnaud passe ses journées avec ses chums à faire du Jet Ski, du snorkling, de la plage et du magasinage au Duty Free (aujourd'hui). Mes parents semblent se plaire jusqu'à maintenant. On a un peu chaud mais on va laisser faire le plaignage hein!!! Je pense que ça passerait mal chez certaines gens enterrées de neige et de tempêtes.
Ste-Lucie17 déc :Nous sommes arrivés vers 07h30 hier matin. Tout un comité d'accueil il y avait. Des amis de toutes sortes, les parents de Malik et . Amanda! Amanda (l'amie norvégienne de Catherine) est venue avec son père nous rejoindre en dinghy, ils se sont accrochés et ils sont montés à bord pour passer la ligne d'arrivée avec nous. Ils ont retardé leur départ d'une journée afin que Catherine et Amanda puissent se revoir. Les filles étaient aux anges. Elles ont passé le reste de la journée collées l'une sur l'autre à se tenir la main et à se donner des cadeaux. Elles sont allées à la piscine, puis à la plage, puis à la crème glacée.
En PM, les enfants et Amanda me demandent pour aller se baigner à la piscine de la marina. Je me prépare et on part mais ils me devancent et arrivent un peu avant moi. En arrivant je perçois des cris et des pleurs. Tout le monde semble agité, je presse le pas. En arrivant sur les lieux les enfants s'élancent vers moi. Thomas et Nicolas sont en pleurs. Il y a un petit garçon étendu sur le bord de la piscine. inerte.
C'est Thomas qui l'a trouvé, gisant au fond de la piscine. Son père a plongé pour aller le récupérer et des adultes sont massés autour de l'enfant à tenter de le réanimer. Mes mousses sont bouleversés et veulent quitter l'endroit mais je refuse, j'ai moi-même les larmes aux yeux. Je veux voir. il faut voir s'ils réussiront à réanimer le petit garçon (il est âgé d'environ 4 ans, c'est un local). Des minutes interminables s'écoulent. puis finalement, le mucus se met à sortir du nez du garçon. Ses yeux commencent à cligner, l'eau jaillit de sa bouche, il revient. Ouf!!On a eu peur. Reste à voir s'il s'en sortira sans séquelles car l'attente a paru interminable. Ses parents et sa petite soeur n'arrêtent pas de pleurer. Cet incident restera gravé au fond de notre mémoire et bien sûr nous rappelle que la vie ne tient qu'à un fil. Nous resterons vigilents sur la surveillance à la piscine.
En fin de PM, qui ne voit-on pas apparaître? Mes parents sur le bout du quai! Hourraaaa! Les retrouvailles sont touchantes. Mon Dieu que nous avons attendu ce moment avec impatience! On en a long à se raconter, ils ont les bras chargés de tout ce que nous leur avons demandé d'apporter et même plus. Le soir pour souper, les parents d'Amanda, Buck et Ina nous ont demandé si nous étions intéressés à aller souper au resto. Après trois semaines en mer nous n'avions pas besoin de nous faire tordre un bras. On nous avait recommandé un resto indien mais après près de 30 minutes de marche, bien que nous trouvons l'endroit (dans un petit racoin). nous devons rebrousser chemin, c'est fermé. Nous avons donc soupé dans un petit resto de fruits de mer juste à côté. Fait cocasse. malgré que la spécialité de la place était le poisson et les fruits de mer, personne n'a choisi de poisson sur le menu. Aurait-on trop mangé de poisson en mer!
Parlant de poisson, depuis quelques jours, ça fait la file à la porte pour venir rencontrer le Capt du Cat Mousses afin d'avoir les conseils et trucs du parfait petit pêcheur. Ils veulent tout savoir, voir nos leurres, voir nos lignes et tout. C'est drôle! Faut croire qu'on nous a vendu de l'équipement miracle lors du 'Boat Show' à La Rochelle donc juste pour ça ça valait la peine d'y aller.
18 déc 08
Bon alors aujourd'hui je prends action. Billy semble aller beaucoup mieux et je suis de plus en plus convaincue que Billy ne souffre que d'une bonne entorse au poignet mais. on ne sait jamais. Alors je plonge. Je trouve un taxi et je pars avec Billy et Catherine et, chemin faisant, je ramasse ma mère à son hôtel.
Je suis arrivée à l'hôpital public et de là voici ce qui s'est passé. J'ai payé les frais d'administration, 20$ US, puis nous avons attendu un peu avant que Billy soit évalué au triage. Puis on nous a envoyé voir un doc qui a prescrit une radiographie. Je suis retournée payer un autre 20$ US et la radiographie fût prise. Verdict... roulement de tambour... C'est cassé. C'est le radius qui a été touché, à une couple de centimètres de la tête, on voit une cassure mais ça n'a pas complètement sectionné l'os, seulement la moitié. Donc un plâtre s'impose. Après avoir réglé la facture de 40$ US, le plâtre est fait, en fibre de verre sur ma demande et nous pouvons enfin quitter. Nous n'avons pas attendu très longtemps, juste quelques heures. Le plâtre sera nécessaire pour trois semaines et pourra être enlevé le 7 janvier.
On a déjà planifié quel outil utiliser pour ce faire... probablement le Dremel. A suivre! Billy se porte bien, quoiqu'il a eu un petit épisode d'hyperventilation à l'hôpital où je pensais bien le voir s'évanouir. J'ai su par après que c'était qu'il craignait qu'on lui fasse un piqûre. Fort heureusement, avant de quitter le matin, j'avais obtempéré à sa demande de se baigner une dernière fois dans la piscine de la marina... juste au cas où il reviendrait avec un plâtre. Sur le chemin du retour, tant qu'à payer 45$ US de frais de taxi, j'ai décidé de couper le voyage en deux et de m'arrêter au marché local que j'avais aperçu, sur la route vers l'hôpital, pour refaire le plein de fruits et légumes. Quelle belle expérience! Nous avons acheté au moins trois nouvelles choses que nous ne connaissions pas: Sour Sop (fruit), Okra (légume), Golden apple (fruit). Il nous reste à les essayer. Nous avons appris plein de choses en parlant avec les femmes du marché qui nous expliquaient comment apprêter les légumes et fruits que nous ne connaissions pas.
Pour souper ce soir un bon spaghetti puis mes parents partent avec Thomas et Antoine pour les emmener coucher à leur chambre d'hôtel. Les enfants sont forts heureux de cette sortie. Demain ce sera le tour Nicolas et Catherine puis mes parents coucheront au bateau et ce sera René et moi qui pourrons profiter d'une vraie chambre et vraie douche.
19 déc 08 - Aujourd'hui nous avons du pain sur la planche. Un briefing sur les Antilles en avant-midi après avoir accueilli l'arrivée de nos amis du bateau Chandelle. Puis, après dîner, alors que les hommes s'affairent à différents travaux sur le bateau, ma mère et moi partons faire les courses. C'est un IGA! J'ai peine à croire tous les produits que je trouve, des guimauves, du mais en crème, des crèmes Campbell. On se sent chez nous, c'est petit mais on trouve des choses que je n'ai jamais vu depuis fort longtemps dont des échalotes entre autre.Le temps est serré, nous avons beaucoup à faire car on veut repartir au plus vite pour aller visiter et profiter de l'endroit alors on fait un méga blitz d'entretien.
Le plan est de repartir le 21 déc. Demain on voudrait se réserver du temps pour aller visiter Ste-Lucie, en allant probablement faire un peu du 'hiking' sur un piton 'Pigeon Island' non loin d'ici.
A part ça tout roule comme sur des roulettes. Billy the Fisher se porte bien. Arnaud passe ses journées avec ses chums à faire du Jet Ski, du snorkling, de la plage et du magasinage au Duty Free (aujourd'hui). Mes parents semblent se plaire jusqu'à maintenant. On a un peu chaud mais on va laisser faire le plaignage hein!!! Je pense que ça passerait mal chez certaines gens enterrées de neige et de tempêtes.
AIR D'ÉTÉ - Michel - Démâtage en mer
Pendant le réseau du capitaine ce matin, nous avons reçu un appel "sécurité"; il s'agissait de Michel sur AIR D'ÉTÉ qui venait de démâter en mer.
Voici le texte qui nous est parvenu en matinée :
Bonjour et merci de votre support en ces circonstances, meme au milieu de la mer on se sent vraiment entouré et ca fait une réelle différance ca fait du bien.
voici notre no de balise; Epirb no a78e01597142001 serie 17788 rlscaqndienne class II model s-1005
notre position à 1510 UTC: 14 36.220 N 47 34.766 W route 283
NOus avons balancé le mat par dessus bord. recupére les 2 tangons de spi, la trinquette, nous avons un spi, un genois 150, toumentinBlu operationnelle, VHF portatif 5 watt
Nous sommes à 700 milles de terre - Diesel pour 300 Mn
Eau, bouffe, moral - Le voilier est intact.
Michel VE2MPJ
Voici le texte qui nous est parvenu en matinée :
Bonjour et merci de votre support en ces circonstances, meme au milieu de la mer on se sent vraiment entouré et ca fait une réelle différance ca fait du bien.
voici notre no de balise; Epirb no a78e01597142001 serie 17788 rlscaqndienne class II model s-1005
notre position à 1510 UTC: 14 36.220 N 47 34.766 W route 283
NOus avons balancé le mat par dessus bord. recupére les 2 tangons de spi, la trinquette, nous avons un spi, un genois 150, toumentinBlu operationnelle, VHF portatif 5 watt
Nous sommes à 700 milles de terre - Diesel pour 300 Mn
Eau, bouffe, moral - Le voilier est intact.
Michel VE2MPJ
AQUAREL - Robert et Jocelyne à ROATAN
L'équipage de l'Aquarel est bien rendu à Roatan.
Depuis Colon:
nous avons parcouru 693 milles nautiques:643 milles à voile dont 35 milles sous spi seulement et 50 milles voile et moteur, 9 jours de navigation par étape, 4 nuits. Nos escales: San Andrès, Providencia, Vivorillos, Guanaja et Roatan.Nous sommes très heureux d'être enfin arrivés à Roatan et nous y passerons plus d'un mois et demi.
Nous étions attendus à la marina Parrot Tree car nous avions une soudure sur une patte de l'arche qui avait cédé. Tous les arrangements avaient été fait pour nous par la marina pour avoir un soudeur le lendemain de notre arrivée. Très bel accueil de Peter dans cette toute nouvelle marina. Par contre que de travail pour mon capitaine. Car il a fallu déboulonner la bas de la patte afin d'enlever les fils du radar et de la radio tout en laissant un guide, et pour cela il fallait vider la cabine arrière qui donne accès au coffre arrière bâbord où étaient les boulons.
Puis il a fallu débrancher les batteries qui sont évidemment au fond du coffre tribord. Après la réparation, tout était à refaire en sens inverse.Mais tout est bien qui finit bien.
Nous partons à la découverte de Roatan, île très touristique aux eaux limpides et turquoise.Sur ce nous en profitons pour souhaiter à tous de Joyeuse Fêtes.
Jocelyne et RobertAquarel IV
Roatan18 décembre 2008
Depuis Colon:
nous avons parcouru 693 milles nautiques:643 milles à voile dont 35 milles sous spi seulement et 50 milles voile et moteur, 9 jours de navigation par étape, 4 nuits. Nos escales: San Andrès, Providencia, Vivorillos, Guanaja et Roatan.Nous sommes très heureux d'être enfin arrivés à Roatan et nous y passerons plus d'un mois et demi.
Nous étions attendus à la marina Parrot Tree car nous avions une soudure sur une patte de l'arche qui avait cédé. Tous les arrangements avaient été fait pour nous par la marina pour avoir un soudeur le lendemain de notre arrivée. Très bel accueil de Peter dans cette toute nouvelle marina. Par contre que de travail pour mon capitaine. Car il a fallu déboulonner la bas de la patte afin d'enlever les fils du radar et de la radio tout en laissant un guide, et pour cela il fallait vider la cabine arrière qui donne accès au coffre arrière bâbord où étaient les boulons.
Puis il a fallu débrancher les batteries qui sont évidemment au fond du coffre tribord. Après la réparation, tout était à refaire en sens inverse.Mais tout est bien qui finit bien.
Nous partons à la découverte de Roatan, île très touristique aux eaux limpides et turquoise.Sur ce nous en profitons pour souhaiter à tous de Joyeuse Fêtes.
Jocelyne et RobertAquarel IV
Roatan18 décembre 2008
jeudi 18 décembre 2008
VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN
ISOBAR : Richard est à 0.41 S et 26-50 W et navigue au près avec un vent SE 25 noeuds.
BRANIA : Michel est à 2-- N et 28-17 W
AIR D'ÉTÉ : Michel est à 15 N et 45 W et se font brassé mais le moral est bon à bord.
CIEL & MER : Réjane et Denis sont à Tobago; ils en ont profité pour visiter le sud de l'île hier - routes très sinieuses mais d'une grande beauté. Autobus climatisé - belles réserves protégées - belles résidences suspendues aux montagnes. Selon Réjane, il faut absolument s'y arrêter.
UDLURIAK : André est entrée à St-Luci depuis la nuit de lundi à mardi
CHANDELLE ; On nous mentionne que Céline et Pierre sont en manoeuvre d'entrée à Rodney Bay (Ste-Lucie)
JULIA IV ; Jean-François et Dominique sont à Jensen Beach (FL) - je les rencontrerai peut être dans quelques jours.
GRAFFITI : Michel est arrivé au Marin et ne prévoit pas naviguer aujourd'hui
GULLIVER : Freddy et Daisy sont à Portsmouth (Dominique) et prévoient quitter demain matin pour les Saintes
SEA BELLE ; Marcel et Lise quittent l'Anse Noire (Martinique) pour se diriger à St-Pierre
NIKAN : Jean-Pierre et Dana sont arrivés à Lake Worth ce matin
ALEXANDRE IV ; Jacques a fait réparer son genois hier; aujourd'hui il s'attaque à la réparation de son enrouleur. Prévoit quitter Cartagène dans une couple de jours
SAPHYR : Pierre et Diane sont à St-Martin; Diane est arrivée de QUébec hier avec une valise en moins... ils ne prévoient pas naviguer aujourd'hui. En profiteront pour faire les provisions et attendent de la famille en fin de semaine.
BRANIA : Michel est à 2-- N et 28-17 W
AIR D'ÉTÉ : Michel est à 15 N et 45 W et se font brassé mais le moral est bon à bord.
CIEL & MER : Réjane et Denis sont à Tobago; ils en ont profité pour visiter le sud de l'île hier - routes très sinieuses mais d'une grande beauté. Autobus climatisé - belles réserves protégées - belles résidences suspendues aux montagnes. Selon Réjane, il faut absolument s'y arrêter.
UDLURIAK : André est entrée à St-Luci depuis la nuit de lundi à mardi
CHANDELLE ; On nous mentionne que Céline et Pierre sont en manoeuvre d'entrée à Rodney Bay (Ste-Lucie)
JULIA IV ; Jean-François et Dominique sont à Jensen Beach (FL) - je les rencontrerai peut être dans quelques jours.
GRAFFITI : Michel est arrivé au Marin et ne prévoit pas naviguer aujourd'hui
GULLIVER : Freddy et Daisy sont à Portsmouth (Dominique) et prévoient quitter demain matin pour les Saintes
SEA BELLE ; Marcel et Lise quittent l'Anse Noire (Martinique) pour se diriger à St-Pierre
NIKAN : Jean-Pierre et Dana sont arrivés à Lake Worth ce matin
ALEXANDRE IV ; Jacques a fait réparer son genois hier; aujourd'hui il s'attaque à la réparation de son enrouleur. Prévoit quitter Cartagène dans une couple de jours
SAPHYR : Pierre et Diane sont à St-Martin; Diane est arrivée de QUébec hier avec une valise en moins... ils ne prévoient pas naviguer aujourd'hui. En profiteront pour faire les provisions et attendent de la famille en fin de semaine.
mercredi 17 décembre 2008
HONAH LEE - Denis et Marie à CARTAGÈNE
Des photos de notre dernière soirée avec Louise et Serge qui nous ont si gentiment invité au restaurant.
Pour le retour nous avons choisi la calèche a 30,ooo pesos($15.) au lieu du taxi a $2.50,mais tellement plus romantique!!!! Ils sont partis ce matin après 6 semaines avec nous et ils sont toujours nos amis.
Nous avons beaucoup apprécié leur compagnie et je crois qu'ils ont eu une belle expérience de navigation ainsi que de belles visites autant a Curaçao qu'en Colombie.
Amitié,Marie et Denis sur Honah Lee 2
VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN
CHANDELLE : Céline et Pierre sont à 14-42 N et 59-02 W à environ 120 mn de Ste-Lucie. Vent de 8 à 10 noeuds. L'arrivée approche...
3 ÉPICES : Éric et la petite famille sont à 22 mn de Marin en Martinique avec un vent NNE de 10 noeuds.
MARYSOL : Marcel et Solange sont ancré à Marin en Martinique.
ANDROMÈDE : Guy est à 16-01 N et 50-26 W avec un vent ESE de 15 noeuds. Vitesse de 6 noeuds avec une bonne mer. C'est la gastronomie à bord semble-t-il ce qui compense partiellement pour l'absence des filles... Ils sont à 613 mn de l'arrivée
AIR D'ÉTÉ : Michel est à 14-58 N et 43-12 W - bellenuit - vent ENE 15 à 20 noeuds avec houle de 3 à 5 mètres. Équipage en forme même si la pâte à crêpes est allée rejoindre le fond de l'évier et qu'on a dû recommencer la recette...
ISOBAR : Richard est à 0-43 N et 26-09 W - tout va bien
BRANIA : Michel est à 2-00 N et 26-47 W avec un vent de 15 à 20 noeuds et navigue au près serré. 470 mn de sa destination au Brésil
GRAFFITI : Michel approche de Ste-Anne (Martinique)
NIKAN : Jean-Pierre est à 20 mn au nord de Cap Canaveral. Position 28-55 N et 80-31 W
ALEXANDRE IV : Jacques est arrivé à Cartagène hier soir à 18h30. Il a maintenu une vitesse de 7.5 à 8 noeuds. Dommages à l'enrouleur, au genois, au hale-bas et à la retenue de bôme pendant ce court voyage. Comme il nous le mentionnait, en 28 ans de navigation, je n'ai jamais autant brisé de choses...
PAPA DJO : Hervé et Évelyne sont à Cuenfuego (Cuba) . Ils ont l'intention de visiter Cuba pendant 2 mois. Température : 25C
CAT MOUSSES : René et la petite famille sont arrivé à Rodney Bay (Ste-Lucie) hier matin. Aujourd'hui, la journée sera consacrée à l'approvisionnement. Les grand-parents sont arrivés à Ste-Lucie et toute la famille était bien heureuse.
ALTO : France et Donald sont à Miami et attendent une fenêtre météo pour se diriger vers les Bahamas.
3 ÉPICES : Éric et la petite famille sont à 22 mn de Marin en Martinique avec un vent NNE de 10 noeuds.
MARYSOL : Marcel et Solange sont ancré à Marin en Martinique.
ANDROMÈDE : Guy est à 16-01 N et 50-26 W avec un vent ESE de 15 noeuds. Vitesse de 6 noeuds avec une bonne mer. C'est la gastronomie à bord semble-t-il ce qui compense partiellement pour l'absence des filles... Ils sont à 613 mn de l'arrivée
AIR D'ÉTÉ : Michel est à 14-58 N et 43-12 W - bellenuit - vent ENE 15 à 20 noeuds avec houle de 3 à 5 mètres. Équipage en forme même si la pâte à crêpes est allée rejoindre le fond de l'évier et qu'on a dû recommencer la recette...
ISOBAR : Richard est à 0-43 N et 26-09 W - tout va bien
BRANIA : Michel est à 2-00 N et 26-47 W avec un vent de 15 à 20 noeuds et navigue au près serré. 470 mn de sa destination au Brésil
GRAFFITI : Michel approche de Ste-Anne (Martinique)
NIKAN : Jean-Pierre est à 20 mn au nord de Cap Canaveral. Position 28-55 N et 80-31 W
ALEXANDRE IV : Jacques est arrivé à Cartagène hier soir à 18h30. Il a maintenu une vitesse de 7.5 à 8 noeuds. Dommages à l'enrouleur, au genois, au hale-bas et à la retenue de bôme pendant ce court voyage. Comme il nous le mentionnait, en 28 ans de navigation, je n'ai jamais autant brisé de choses...
PAPA DJO : Hervé et Évelyne sont à Cuenfuego (Cuba) . Ils ont l'intention de visiter Cuba pendant 2 mois. Température : 25C
CAT MOUSSES : René et la petite famille sont arrivé à Rodney Bay (Ste-Lucie) hier matin. Aujourd'hui, la journée sera consacrée à l'approvisionnement. Les grand-parents sont arrivés à Ste-Lucie et toute la famille était bien heureuse.
ALTO : France et Donald sont à Miami et attendent une fenêtre météo pour se diriger vers les Bahamas.
CHATEAU - Nicole et Gary à ROATAN
Greatings from Roatan……..
First let me apologize to all our friends for being so tardy with this email. Truth of the matter is you are in our hearts and minds frequently, but for me to sit at the computer and write a long email is a major undertaking. I get cramps in my fingers. Both of them!
As you know, we left Panama after deciding not to live and invest there. Nothing wrong with Panama, we just didn’t have that “warm and fuzzy feeling” we thought we would have.
Next stop was Rio Dulce Guatemala. We sat out hurricane season there. 5 months. Great place to visit, but I wouldn’t want to live there. Beautiful country. The Mayan culture is alive and well. The weaving and embroidery they do is beautiful. And very inexpensive. Tikal, they biggest Mayan ruins is impressive and well worth the trip to see. It is amazing the massive cities and civilization they created 2000 years ago.
After leaving the “Rio” we came back to Honduras. Roatan Island to be exact. So far we like it here and are starting to put some “feelers” looking for a job and a new place to call home for awhile. The island has a good feel to it. It was just on the brink of major development and investment when the economy in the States took a dive. Now things are on hold. That could be a good thing for the island. It will slow down the explosive growth that plagues so many places that are called Paradise.
Nicole had some minor heath problems that seem to be a thing of the past now. Alpha is still being Alpha. We think of “Lady P” every time Alpha goes fishing. For those of you that don’t know “Lady P”, she was Alpha”s best four legged friends on the sailboat “Famous Potatoes” for most of a year. I’m still plugging along and doing what I do best. Just being me.
We are looking forward to having our “kids” with us for the holidays. They arrive the 20th for three weeks. It will be great to have them here. It’s always good to see them, but the second reason is we get to go play and be tourists for awhile.
Everyone who has never lived on a boat knows all we do is sit in a hammock under a palm tree and drink the local beer every day. Sure, in our dreams.
I hope to go to the States in January to see my Mom. Vermont in January! I really need to seek professional help about these informed decisions I’m making! But, I promised.
I will try to be a bit more timely with my correspondence.
I try to get Nicole to write a general email, but she says her English is not good enough. Guess who corrects all my spelling and grammar. It’s hard to criticize someone who speaks three languages.
Big Kiss and hugs from all aboard “Chateau” and have a very happy and healthy holiday season.
JOYEUX NOEL……. FELIZ NAVIDAD……….. MERRY CHRISTMAS……….
Gary, Nicole and the crazy dog Alpha
P.S. If anyone can send me the time and frequency for the “Coconut Telegraph” I would appreciate it. We are usually on the NW Caribbean net At 0800 local or 1400 UTC on 6209 kHz.
First let me apologize to all our friends for being so tardy with this email. Truth of the matter is you are in our hearts and minds frequently, but for me to sit at the computer and write a long email is a major undertaking. I get cramps in my fingers. Both of them!
As you know, we left Panama after deciding not to live and invest there. Nothing wrong with Panama, we just didn’t have that “warm and fuzzy feeling” we thought we would have.
Next stop was Rio Dulce Guatemala. We sat out hurricane season there. 5 months. Great place to visit, but I wouldn’t want to live there. Beautiful country. The Mayan culture is alive and well. The weaving and embroidery they do is beautiful. And very inexpensive. Tikal, they biggest Mayan ruins is impressive and well worth the trip to see. It is amazing the massive cities and civilization they created 2000 years ago.
After leaving the “Rio” we came back to Honduras. Roatan Island to be exact. So far we like it here and are starting to put some “feelers” looking for a job and a new place to call home for awhile. The island has a good feel to it. It was just on the brink of major development and investment when the economy in the States took a dive. Now things are on hold. That could be a good thing for the island. It will slow down the explosive growth that plagues so many places that are called Paradise.
Nicole had some minor heath problems that seem to be a thing of the past now. Alpha is still being Alpha. We think of “Lady P” every time Alpha goes fishing. For those of you that don’t know “Lady P”, she was Alpha”s best four legged friends on the sailboat “Famous Potatoes” for most of a year. I’m still plugging along and doing what I do best. Just being me.
We are looking forward to having our “kids” with us for the holidays. They arrive the 20th for three weeks. It will be great to have them here. It’s always good to see them, but the second reason is we get to go play and be tourists for awhile.
Everyone who has never lived on a boat knows all we do is sit in a hammock under a palm tree and drink the local beer every day. Sure, in our dreams.
I hope to go to the States in January to see my Mom. Vermont in January! I really need to seek professional help about these informed decisions I’m making! But, I promised.
I will try to be a bit more timely with my correspondence.
I try to get Nicole to write a general email, but she says her English is not good enough. Guess who corrects all my spelling and grammar. It’s hard to criticize someone who speaks three languages.
Big Kiss and hugs from all aboard “Chateau” and have a very happy and healthy holiday season.
JOYEUX NOEL……. FELIZ NAVIDAD……….. MERRY CHRISTMAS……….
Gary, Nicole and the crazy dog Alpha
P.S. If anyone can send me the time and frequency for the “Coconut Telegraph” I would appreciate it. We are usually on the NW Caribbean net At 0800 local or 1400 UTC on 6209 kHz.
mardi 16 décembre 2008
SEA BELLE - Marcel et Lise à St-Anne (Martinique)
14 26.066N 060 53.145W St-Anne Martinique 16 dec 2008
On a quitté l’Ile de Bequia et on est allé à Wallilabou St-Vincent. En entrant dans la baie on peut apercevoir le rocher ou il y avait dans le premier film des pirates de pendus à cet endroit.
Après avoir ancré, armé de beaucoup de patience avec ‘les boat boys’ comme grafigne sur le bateau et leur dire qu’on en a assez de banane et de pamplemousse, tout est rentré dans l’ordre. Wallilabou est un de mes endroits préférés cet endroit a un petit je ne sais quoi qui te colle au cœur, c’est une toute petite baie sur le côté Ouest de l’Ile ou ils on tourné une partie des pirates des caraïbes, ils y on laissé quelques vestiges des films comme par exemple le petit mat de la chaloupe de Jack au début du film #1 quant en coulant il met le pied sur le quai.
Il y a aussi les différents tombeau de bois qu’ils ont utilisé pour la scène du début du troisième film dont un sert de table au restaurant près de la plage.
Pendant que je remplissais le bateau d’eau fraîche avec mes contenants et l’annexe (ici l’eau est pas chère ) Lise est allée voir la petite chute à environ 15 minutes de marche elle m’a assuré que c’était de toute beauté.
Le 13 dec on a quitté Wallilabou pour l’Ile de St-Lucie, en approche de l’Ile on peut apercevoir les 2 Pitons de La Soufrière . On s’est ancré à Marigot bay pour la nuit avec le drapeau jaune hissé sans allez à terre et ensuite devinez quoi ………………oui…………LES BOAT BOYS ……..HAAAAAAAAAAAAAAA
Le 14 au Matin départ en mer pour la Martinique et la Baie de St-Anne (sans les Boat Boys)………. À suivre
Marcel et Lise sur Sea Belle
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