Copie du message de Robert et Carmen :
Oui, l'accueil est décidément meilleur que tout ce que nous avions entendu. Curieusement, nous n'avions obtenu que des versions diamétralement opposées.
Les gens à qui nous avions parlé de Cuba avaient soit tout adoré ou tout détesté. Il n'y a donc rien comme se faire une opinion soi-même.
L'accueil officiel est plutôt long. Se suivent le médecin, l'infirmier (qui vient vérifier le nombre d'insectes à bord avec sa bobonne d'insecticide), le vétérinaire, l'immigration qui s'assure de nous émettre un visa, les nombreux représentants des douanes qui font semblant de fouiller partout, le responsable des drogues avec son chien qui tente de jouer avec toi, suivi de l'inspecteur des fruits et légumes, etc...m'enfin! Au total, dix personnes + le chien.
Mise à part les frais officiels de chacun pour lesquels nous avons obtenu un reçu à chaque fois, nous n'avons eu à payer aucun pourboire. Coût total: ± $100.US. étalé sur une période de 2h30.
Nous leur avons tous offert quelque chose à boire et seuls les représentants des douanes et de l'immigration semblent avoir pour politique de refuser.
La marina coûte $0.50/pi avec l'eau, l'électricité et les douches incluses (quand ils ont de l'eau). Le tout est un peu désuet mais très correct.
Le responsable principal de marina est très sympathiqueet son remplaçant semble avoir pris des cours privés de relations publiques avec l'ex KGB!!!
Au bout du quai se trouve un gardien spécialement attaché aux bateaux en transit. Nous sommes les seuls à quai. C'est une bonne protection pour le bateau, mais en fait il surveille principalement ce que nous rapportons au bateau, en s'assurant que nous n'apporterons pas de cubains!!!
La douane s'assure de mettre sous scellé le GPS portatif, le VHF portatif ainsi que les fusées de détresse. En fait, tout ce qui pourrait servir à un cubain qui souhaiterait partir en bateau et espérer être repêché par la suite. Passons.
La vie, la musique, la couleur, les gens et leur accueil sont exceptionnels. Ils sont peut-être tous un peu prisonniers de leur île mais ils l'aiment et cela paraît dans ce qu'ils t'en disent et dans leur façon de vivre. L'on n'a qu'à se promener et s'aventurer un peu hors des sentiers battus pour découvrir leur soif de vivre, de plaire et de d'échanger avec le monde extérieur.
D'ailleurs, ce soir le chauffeur de taxi que nous avons utilisé depuis notre arrivée nous invite à souper chez lui...après avoir avisé son épouse bien sûr. Cela devrait être fort sympathique. La culture et l'esprit de la révolution "à finir"....(peut-être seraient-ils mieux d'en finir avec Fidel) occupe beaucoup de place dans la littérature et la publicité.
Cela dit, plusieurs semblent se foutter complètement de la réthorique. Ils vivent relativement bien et tout est beau.
Il serait assurément difficile de tout réduire à un seul discours.On s'en reparle,
Robert
Caminata
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