Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

mardi 23 novembre 2004

BALBOA LOS PERLAS VERS LES GALAPAGOS
Tentative
(FM5FZ-DISTRIBIL-III)

BALBOA LOS PERLAS GALAPAGOS (FM5FZ-DISTRIBIL-III)


Le mardi 23 novembre 06 heures du matin Distribil3 entamait sa tentative de traversée du Pacifique. Il y a sur le trajet deux étapes intéressantes. La première constituée par les îles Perlas, la seconde plus lointaine dont tout marin a entendu parlé Les îles Galápagos. Les premières nous intéressaient pour "abattre en carène" comme disent les anciens. En effet il y a au sud de Panama des mouvements de marée de près de 4 mètres et nous voulions examiner la coque avant d'entamer la traversée. Notre parcours se fait au moteur par manque de vent avec cependant une forte houle de Sud-ouest. Un fort courant contraire retarde notre progression. Toutefois un beau thazard de 60 cm mord sur une ligne. Lignes que nous remontons aussitôt " assez pour nous deux".

Nous arrivons du coté ouest de l'île de Rey , entre la 'punta del Coquito ' et la 'punta del concholon. Rey est la plus grande des îles Perlas. La nuit va arriver rapidement, je prends la décision de mouiller derrière un petit îlot ou nous serons à l'abri de la houle. Le mouillage s'avère accrocheur, un peu rouleur mais nous sommes aux environs de l'heure de la pleine mer et dès la mi-marée descendante un banc de récifs se dégage qui nous casse la houle en partie mais pas question d'échouage à cet endroit et dans ces conditions. Nous sommes vraiment passés très près d'une autre caye en prolongement des récifs mais la croix située sur la carte Macsea est mal positionnée, heureusement j'ai enregistré mon parcours d'entrée.

Nous repartons à 07h30 avec l'intention de trouver un mouillage plus favorable à l'échouage. L'ancre est sur le point de passer sur le davier d'avant lorsque la rotule inox de la fixation de l'ancre s'ouvre libérant les deux ancres et les 6 mètres de chaîne de 10 qui les relient. Tout est reparti par 4m50 de profondeur dans une eau trouble et pas possible de remouiller immédiatement car il me faut préparer un autre mouillage. Il est 8h30 lorsque nous décidons de faire route sur les Galápagos. Je suis avec exactitude le parcours enregistré car la caye dont j'ai fait mention précédemment n'ai plus visible. Tout se passe bien et cette fois le grand parcours commence. J'envoie la grand voile mais le vent apparent est à 30° de la route , nous voilà de nouveau aux moteurs. Heureusement j'ai une bonne réserve de gas-oil, nouvelle pêche vers onze heures une belle dorade, de 90 cm. Le vent faiblit de plus en plus et devient inexistant de plus il varie sans cesse de sens, nous sommes dans le pot au noir et les grains incessants sont là pour nous le faire savoir, chose étrange il n y a pas de vent dans ces grains. La nuit se passe sans changement de conditions. Jeudi 25 novembre nous touchons un peu de vent, j établi le génois et stoppons les moteurs nous marchons enfin entre 5,5 et 6 nœuds. Mais cela ne dure et il faut tout affaler. La nuit se passe sous grains et peu de vent donc de nouveau aux moteurs. A l'aube nous remarquons de nombreux objets flottants , de nombreux troncs d'arbres entre autres. Il faut veiller en permanence. Nous n'arrêtons pas d' envoyer le génois et de le reprendre, la galère! Un grain blanc m'oblige même à rentrer la grand voile en catastrophe. Une fois passe la grand-voile est renvoyée mais avec un ris de sécurité. Nous sommes à vérifier l'alignement des deux safrans ce qui nécessite notre présence chacun dans une jupe. La vérification se termine par un grand bruit. Nous sommes surpris et ne comprenons pas immédiatement. Soudain je vois qu'un tronc d'arbre d'une dizaine de mètres de long, d'où dépassent de nombreux moignons de branches, est accroché dans le safran tribord. Nous ne gouvernons plus, pendant que j'examine la situation, Annick se précipite dans le moteur tribord et ne constate rien. J essaye de dégager le tronc avec la gaffe peine perdue. Nous mettons en panne mais il nous reste de l'erre et mais la manœuvre s'avère aussi ardue. C est alors que je confectionne un large nœud coulant que je réussis à enfiler sur un des moignons dépassants. Annick se charge du cordage pour entraîner le tronc vers l'avant et je pousse dans le mène direction avec la gaffe. La manœuvre réussie. Dés que le moignon d'une trentaine de cm engagé sur le safran est dégagé le tronc se met de travers, le nœud coulant glisse naturellement du moignon ou il était engagé et notre intrus nous quitte aussitôt.

Je remets le moteur en route, Cà va mais dès que j'essaye d'embrayer, je constate qu'il n'y a plus de marche avant ni marche arrière. L'alarme de montée d'eau se déclenche . Annick remonte du moteur pour signaler qu une entrée d'eau se fait par le presse-étoupe flottant. Je descends dans le compartiment moteur et réussi à stopper cette entrée d'eau et je constate que l'inverseur ne répond plus; heureusement il s'est bloqué au point mort. Que faire, nous voilà devant une situation inattendue. Il faut réparer cet inverseur et examiner la coque et les pièces qui ont pu souffrir des chocs consécutifs. Ne croyant pas possible de trouver des pièces si nécessaires pour réparer aux Galápagos, je décide à contre cœur de revenir sur Panama. Nous sommes à 40 milles dans l'est Nord-est de l'île de Malpelo. Il est 15h30 lorsque nous entamons le retour mais bien entendu les vents sont de composante nord est et avec un seul moteur nous n'avançons qu ' à 1,5 nœuds au mieux 2,5 nœuds sur le fond. J'établis la toile et décide de tirer des bords de près. Cela va mieux entre 5 et 7 nœuds. Le dernier bord nous conduit dans la passe entre Taboga et Taboguilla et nous fait déboucher de nuit dans le mouillage des cargos. Le radar nous sortira de ce nouveau mauvais pas et c'est avec soulagement que nous mouillons à 08h30 le 30 novembre à l'Ouest de l'îlet Flamenco. Mais notre équipée et surtout la traversée nocturne du canal a du attirer l'attention. Nous finissons de mouiller notre ancre de secours lorsqu'une vedette des autorités maritimes nous interpelle. Après quelques explications et devant nos mines patibulaires fatiguées et mal rasées, ils nous fichent la paix en nous demandant simplement d'avancer notre mouillage dès demain. Ce qui sera fait.

Amitiés et meilleurs voeux 2005 à tous
Guy et Annick (FM5FZ)

lundi 1 novembre 2004

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

PASSAGE DU CANAL (FM5FZ-DISTRIBIL-III)

Les préparatifs du bateau nous ont pris pas mal de temps . D'une part installer les pneux enrubannés de plastique et de scotch et les règler aux points les plus solides de la coque , face aux cloisons structurels. D'autre part placer les aussières aux endroits névralgiques afin que nos èquipiers d'un jour ne soient pas à chercher leurs emplacements. Enfin nous avons entourés les panneaux solaires d'un duvet et recouvert d'une bache ,le tout bien ficelé. Nous sommes partie chercher nos invités , Jeanclaude, Dominique et leur fils Mathias vers 15 heures . Jeanclaude conduit son annexe à la marina ou je le récupère. Nous leur montrons les emplacements des aussieres chaumards et taquets. Nous voilà parés.

Le pilote nous à rejoint à 16 heures sous une pluie battante . Très charmant et symphatique , il s'agissait en fait d'un capitaine de remorqueur du canal qui par ce moyen arrondissait son salaire . Une fois connaissance faite, mis les moteurs en route, levé l'ancre et mis les feux; nous avons rejoint au moteur la première écluse de l'entrée du canal. Celle-ci étant occupée nous avons accosté un quai sur la gauche du canal ou se rangent également les remorqueurs.Une bonne heure d'attente.Une boisson fraiche au choix à intéressée tout l'equipage pilote compris. 

Dans le canal il y a deux passages l'un montant et l'autre descendant . L'écluse de la voie descendante s'étant libérée le pilote nous demanda de rejoindre celle-ci. La chambre d'une écluse fait 305 mètres de long sur 33,5 mètres de large.Il est 18 heures.La nuit est arrivée mais avec son éclairage puissant les écluses sont comme en plein jour. Un cargo est dejà devant nous. Nous sommes à environ 50 mètres derrière lui juste devant la porte ouverte de l'écluse Babord à quai ,les lamaneurs nous envoient leur toulines, l'une tombe dans le trampoline de l'avant et l'autre sur le taud (seulement 2 mètres devant les panneaux solaires) avec un bruit infernal. Nos aussieres amarées ils remontent l'ensemble.Pendant ce temps la double portes de l' entrée de l'ecluse se ferme.Un signal sonore retentit avertissant de leur fermeture et du début du remplissage.

Les équipiers récupèrent le mou qui se produit dans les aussières du fait de la montée de l'eau et donc du bateau . Cette fois nous sommes dans l'eau douce car c'est la réserve d'eau du lac Gatun qui alimente les écluses pendant les manoeuvres de ces dernières .Il faut 197 millions de litres d'eau douce par éclusage. Eau douce qui finit par rejoindre la mer d'un coté ou de l'autre. J'ai remarqué que le niveau plein est voisin des 61 pieds et le niveau bas est proche des 44 pieds ,il reste donc près de 12 metres sous le bateau au niveau bas des ecluses. Cela s'éffectue rapidement et nous sommes en 10 à 15 minutes au point haut de l'écluse.Nouveau signal sonore arrèt du remplissage et ouverture de la deuxième porte. Le cargo démarre devant nous et nous subissons sa poussée d' hélice . Puis nos aussières sont larguées à leur tour et nous quittons le bord de l'écluse pour passer cette deuxième porte. Il y a souvent un courant important créé soit par le bateau qui nous précede soit par les tourbillons du à l'eau qui s'égalise dans les écluses. Je dois donc prendre rapidement de l'erre et le milieu du plan d'eau pour lutter contre eux et ètre manoeuvrant. La pluie heureusement s'est arrètée. Le canal fait 80 kms de long. Les deux écluses coté atlantique ou écluses de Gatun sont separés par un goulet intermédiaire un peu plus long qu'une écluse . La deuxième porte de la première écluse se referme et un signal sonore nous prévient de cette fermeture. Le cargo est déplacé devant nous à l'aide de filins d'acier reliés à 4 petites locomotives qui lui assurent son avancement et aussi son maintien au centre du plan d'eau. Nous le suivons et nous voici à nouveau babord à quai ou la manoeuvre de la première écluse se renouvelle. Dès le signal sonore, nouvelle ouverture de la porte de la deuxième écluse et remise en route des moteurs. Nouvelle manoeuvre et ainsi de suite cela commence à devenir de la routine surtout avec un équipage qui a parfaitement compris la manoeuvre . J'interroge le pilote sur la suite des évennements , il me signale qu'en principe il doit nous quitter dans le lac Gatun ou il viendra nous reprendre demain matin . Je fais un peu la Gu... car je comptais passer d'une seule traite. Je lui demande si nous serons sur une bouée , il me répond non et m'annonce des profondeurs de mouillage de 14 mètres. Cela ne fait pas mon affaire car mon mouillage comprend un empennelage de deux ancres reliées par 6 mètres de chaine et qu'en fait; compte tenu de mon faible tirant d'eau , je mouille le plus souvent possible par 4 mètres de profondeur. Il comprend ma surprise et le voilà parti en discussion téléphonique par uhf avec le service du canal . Nous quittons la deuxième écluse et cette fois nous entrons dans le lac Gatun. Le pilote est appelé sur la radio , bonne nouvelle , nous sommes autorisés pour une traversée d'une seule traite de nuit ce qui est assez exceptionnel, parait-il. Cela s'arrose et pendant qu'Annick prépare le repas nous dégustons un apéritif bien mérité ,whisky,pastis ,martini,bière au choix .Notre pilote trouve notre whisky convenable et je double . Le repas suit donc pendant que nous faisons route . Le skipper est consigné à la barre aux ordres du pilote . Pas de grosses difficultés car le chenal est balisé par des bouées rouges et vertes lumineuses. Seule consigne bien serrer les bouées tribords. Le menu comprend poulet et boeuf bourguignon accompagnés de pomme de terre roties , fromage et dessert, le tout arrosé d'un bon vin du chili "clos de pirque" suivi d'un café en final pour ceux qui le désirent. Pas de réclamations au contraire je m'aperçois que le pilote s'intéresse au whisky, je lui laisse donc la bouteille avec un verre à disposition . A son départ il n'en restera qu'une petit tiers. Il devait ètre plus stressé que nous . Peu de chose à dire sur le paysage la nuit nous ayant fermée le spectacle . Par contre à signaler des lits de nénuphards et de nombreux branchages flottants en surface que le barreur doit éviter si possible. Le lac Gatun est situé à 26 mètres au dessus du niveau de la mer. chaque porte fait 25 mètres de haut et pèse 730 tonnes Elles sont parfaitement entretenues et revisées entièrement tous les 10 ans. Dans le lac Gatun il y a un raccourci qui permet aux petites unités de réduire le trajet donc le temps de passage mais nous ne pourrons en bénéficier car il n'est pas équipé de bouées lumineuses. Pour terminer le lac Gatun il y a un étroit passage creusé dans les montagnes de la cordillère des andes, du nom de Passe gaillard (ou Corte Culebra) , il est long de 12 km 5 et aboutit aux écluses de Pedro Miguel . Nous avons croisé des "Panamax" dans ce passage , très impressionnant de nuit: surtout si deux panamax s'y croisent. Un Panamax est un cargo dont les dimensions ont été spécialement étudiées à la construction pour passer le canal .Soit 965 pieds (294,13 m)de long et 106 pieds (32,31 m) de large maximum. Lorsqu'il est dans l'écluse il reste seulement 60 cms de chaque coté du navire. Cela aboutit à un cargo ayant une forme de navire avant et une forme de navire arrière et des cotés taillés au sabre d'abordage . Sur un porte container de cet accabit, j'ai compté dans une seule palanquée verticale située sur l'arrière 76 containers superposés les uns sur les autres dont 13 d'un bord à l'autre. La passerelle supérieure dépasse à peine le dernier niveau des containers et je présume que le commandant en navigation ne doit pas voir grand chose sur l'avant immédiate. Au moment ou je rédige ce reportage passe devant moi à 1 km un de ces engins. Le canal est dirigé depuis le départ des américains par l' ACP " Autorité du Canal de Panama" . J'ai entendu qu'ayant des difficultés à le gérer ils auraient fait un appel d'offre pour cette gestion et que ce sont les américains qui auraient repris le flambeau. Le reservoir que constitue le Lac Gatun est donc indispensable pour son fonctionnement .Il n est aucunement question d'utiliser l'eau de mer pour cela car le côut en serait prohibitif, la deterioration des ouvrages rapide et l'écologie menacée. Aussi est-il question de le recreuser afin de doubler sa capacité . L'eau du lac est également utilisée comme reserve d'eau douce publique. Enfin il y maintenant une penalité pour tout navire relachant le moindre immondice . Notre trajet se poursuit gentiment . Nous arrivons à Pedro Miguel, on nous attend et cette fois changement de programme , c'est cool nous devons nous mettre à couple du remorqueur Cacique . L'équipage de ce dernier nous saisit nos aussières , une petite vérification des pneus qui nous servent de parebattage et la manoeuvre est finie pour nous . La deuxieme porte s'ouvre. Apres que nos aussières aient ète larguées nous dégageons les premiers suivi de notre accompagnateurs qui nous depassent se rangent à nouveau sur babord et la manoeuvre se répète ainsi pour toutes les écluses suivantes( les deux de Miraflores . La dernière porte nous ouvre l'acces du pacifique mais il est trot tôt ou trop tard . Trois heures du matin , le pilote nous quitte à Balboa sur une pilotine venue le querir apres de nombreux shake hand . Je souhaite à tous ceux du passage de trouver un aussi gentil chaleureux et agreable pilote . Nous nous dirigeons vers la marina de Balboa ou nous saississons une bouée et nous plongeons dans un sommeil réparateur . Cet endroit est plutôt mouvementé car tres proche du canal ,passage incessant de navires et surtout des pilotines qui se deplacent sans respecter la moindre vitesse ni le sommeil des autres. Notre nuit sera donc très bousculée et courte . Le lendemain nous débarquons nos équipiers d'une nuit , ils rejoindrons Colon par le bus. Il me faut me débarasser des pneux utilisés pour le passage. Un ami m'avait signalé une barge ou était entreposé ceux-ci mais elle a disparu. Pour les reprendre on nous demande un dollard pièce. En raccompagnand nos amis je remarque un catamaran canadien en préparatif de départ . Je lui propose mes pneux gratuitement , accepté . Il rejoint notre bord avec une barque de pèche pour recupérer ceux-ci . Nous voilà debarassé.

Nous étions sur le point d'appareiller quand un Inspecteur du canal se présente et demande l'autorisation de monter à bord . Il vient controler les vivres du bord afin de nous délivrer une attestation de conformité qui nous sera indispensable à notre arrivée aux Gallapagos . Il nous remet un formulaire signé en ce sens et surtout il nous taxe de 15 dollards . Je le racompagne à proximité du Yacth club en annexe et j'apprends qu'une nuit de mouillage sur bouée est facturée 15 us . Cela suffit je pars dès demain matin qu' ils viennent prélever leur dîme s'ils veulent la percevoir.
Ce qui fût fait sans rien payer.
A bientôt pour la suite, amitiés,

Guy et Annick. (FM5FZ)

Petit récapitulatif des frais du Passage.

Je conseille pour ceux qui envisagent le passage est/ouest de visiter d'abord le paradis que représente les Ïles San Blas. A l'issue du séjour (au moins 15 jours) se rendre à l'île de Porvenir pour y éffectuer l'entrée dans la république de Panama. Tous les services utiles capitainerie ,douanes,immigrabion sont dans le méme batiment , pas besoin de taxi et les pièces officielles délivrées sont valables dans tout Panama pour le séjour autorisé ( trois mois) et le passage du canal . Enfin ils sont moins onéreux. 77 us pour le cruising permit 20 us pour la zape d'entrée et 2 personnes 5 us pour le droit de séjour pays Kuna plus 1 us par personne soit 7 us dans notre cas. Total pour l'entrée 102 us

Le mouillage dans la flat est gratuit 
10 us sont nécessaires pour profiter des services du Yacth club de Balboa mais l'on vous rend 5 us lorsque vous rapportez la clef des douches à l'office ( Possible de la rendre au bar si office fermée).
Nous n'avons fait aucune clearance d'entrée à Balboa (car sur ancre à la Flat) seulement obligatoire si à quai à la marina (d'après les dires de l'inspecteur du passage).

L'inspection est gratuite
Frais de passage 600 us (plus une caution par empreinte de carte visa premier non retirée)pour un bateau de moins de 50 pieds . Au dessus 850 us. Frais de zarpe de sortie 4 us pour les timbres . Mais ils nous ont prélévés 8 us par erreur sans doute. L'immigration de sortie ( à coté du Yatch club ) gratuite mais après s'ètre fait comprendre il a accepté 5 us de service.

A tout cela il faut ajouter quelques frais de photocopies ( partout ou il en faut il y a une boutique à proximité pour les faire)et de téléphone. Egalement des frais de taxis pour les déplacements , s'arranger pour se grouper. Soit une quinzaine d'us en tout A la sortie de Balboa prévoir 15 us pour l'inspecteur des vivres embarquées. Je conseille de prendre un mouillage sur ancre entre l'îlet Flamenco et l'îlet Naos ,autirisé et gratuit.
Dans notre cas le passage nous est donc revenu à 752 us tout frais compris soit 565 euros environs au taux de change actuel.