Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

vendredi 30 mai 2008

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI 30 MAI

JEAN DU SUD : Yves est en route vers les Bermudes. Position : 24-06 N et 064-27 - conditions parfaites, mer plate - vitesse de 5 noeuds. Excellente communication

LA BOUDEUSE : Rolland est toujours aux Bermudes et il analyse sa météo pour un départ possible cet après-midi ou demain vers les Açores.

LE TEMPS DE VIVRE : Pierre Judy et Jeremy sont à Titusville et ont visité Walt Disney hier. Très peu de visiteurs et ils ont pu en profiter pleinement. Ils retournent à Cap Canaveral aujourd'hui pour se préparer à prendre la mer le 2 juin. Ils veulent voir le décollage de la fusée spaciale qui aura lieu le 1er juin.

VESPER II ; Pierre à quitté Panama et se dirige vers Las Perlas. Vent SSE de 10 noeuds - soleil.

AITA PEA PEA : Charlie et Renée sont à Porlamar - tout est redevenu calme et ils quitteront pour la France le 18 juin

CAPTAIN PUNCH : François et Francine ont pu être entendu via notre relai et ils approchaient de San Cristobal (Galapagos)

SEA BELLE : Marcel est à la pointe EST de Virgin Gorda et prendra la mer pour se diriger à Antigua; Position : 18-31 N et 064-20 W

CAMINATA - Robert et Carmen dans le Pacifique

Ce matin, nous sommes en mer depuis une semaine et il fait beau. La mer est particulièrement forte et mise à part le petit grain de ce matin à 28 nd nous avons 18 nd ± constant.

Notre position à 0600 ce matin : 14°29'S et 092°39'W

J'essaie d'envoyer mes courriels le matin sinon rien ne fonctionne jusqu'à la fin de l'après-midi.

jeudi 29 mai 2008

CAMINATA - Robert et Carmen dans le Pacifique

Rapport de position :

Position report for VA2IDS is 14-02.13S / 088-47.50W on course 260T at a speed of 4.501:16 2008-05-29, VA2IDS

Trop pacifique à notre goût. Beaucoup de nuages & un peu de soleil

mercredi 28 mai 2008

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy à CAP CANAVERAL

Nous aimons toujours autant l'escale de Cap Canaveral, nous avons mis pied à terre afin d'aller chez un détaillant de pièces pour réparer des voiles. Notre grande voile a besoin d'être réparée. L'endroit était fermé en raison du Memorial Day, (jour des vétérans). Ce sont des petits entrepôts avec une porte de garage à tous les 15 pieds. Comme nous nous rivions le nez sur la porte fermée le gars de la porte voisine qui s'affairait à fabriquer des haubans nous demande ce que nous cherchons, après lui avoir expliqué il a fait plusieurs téléphones pour nous et nous offre de nous conduire chez un fabricant de voile renommé dans le coin lorsqu'il quittera a 14h00. Pour notre retour il nous a trouvé la route en a faire en Bus. Super!

Nous allons donc dîner dans un Bar'n Grill typiquement américains avec live band. La terrasse est pleine a craquer et un couple nous offre de se joindre à eux. Parfait! On avait pas beaucoup de temps pour attendre. Ces gens sympathiques ont fini leur repas et d'autres sont venus nous demander s'ils pouvaient se joindre à nous. On dit oui et ils nous paient la bière pour nous remercier. Une vrai table de rencontre musicale ha ha ha! Ils étaient très sympa aussi. La serveuse était tout un show! Environ 45 ans, grande avec cheveux blond "bleachés" très courts, montés en pic pic, habillée en rose bonbon avec plein de bijoux, des faux ongles et d'énorme lunette rose à pois argents!!! Plus américaine que ça tu meures ha ha ha!

La musique et la place valent le coup, la bouffe n'est pas cher et c'est bon. On retourne chez Chris, le gars des haubans. Il nous conduit chez le sailmaker. On s'en sort avec tout ce qu'il nous faut pour 7$, on lui demande une cotation pour une voile neuve. Il nous fait un prix incroyablement bas. C'est un particulier dans le genre de Larsen mais avec un plus grand atelier. On a donc commandé et il va nous livrer au Vermont. S'il y a des intéressés on vous donnera ses coordonnés, il est venu sur le bateau le lendemain pour vérifier ses mesures et celles-ci concordaient avec ce qu'il avait a l'atelier. Il a 30 ans d'expérience. Bref, c'est plus que ce qu'on espérait.

Chris nous a attendu et nous déposés à l'arrêt d'autobus approprié. Nous attendons 10 minutes à peine. Nous décidons de magasiner entre le transfert. Malheur on a manquer le dernier bus à cause de cela car c'est encore le fichu de Mémorial Day et les bus arrêtent plus tôt. Bon, pas de taxi en vue, Pierre décide de faire du pouce, un gars s'arrête et vient nous reconduire directement à notre dinghy. Pas possible, mieux que l'autobus! En tout cas les gens ici sont vraiment sympa. Il y a aussi deux Marinasoù il serait possible de laisser le bateau en entreposage pour prix raisonnable.

On pourra dire que nous sommes arrêtés ici pour la peine, notre grande voile est maintenant parfaitement réparée et prête pour le reste du voyage.

À bientôt

Pierre, Judy et Jeremy

CAMINATA - Robert et Carmen en navigation

La journée d'hier a été aussi difficile que plate (je ne parle pas de la mer). Malgré le peu de vent il y a eu plusieurs changements de direction. On a beaucoup joué avec le genois tangonné ! Durant la nuit, le vent est finalement monté à 22 nd mais a complètement changé de bord pour 45 min. Du sport. La mer n'est pourtant pas si forte mais on se fait rouler en masse. Carmen s'adapte mieux que moi à ce roulis constant car je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit. On se partage les quarts 2100 à 0000, 0000 à 0300 et 0300 à 0600. On fait ±90 min de moteur/j pour charger les batteries parce qu'il n'y a que des nuages. POur l'éolienne, cela ne vaut même pas la peine d'en parler.

Côté météo, le vent réel est plus faible (5 à 10 noeuds) que prévu. On a parlé à
Marie-Jo et Alain sur F4FIH (14.118 à 2000 UTC) qui se dirigent vers les Marquises et ils avaient les mêmes conditions de mer et de vent que nous.

Côté rapports météo,puisque c'est toi qui nous fais parvenir les buoyweather, je t'envoi notre position à 0600 ce matin 28 mai : 14°01'S et 087°49'W

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI LE 28 MAI

BEC SCIE : Lorraine et Jean sont à 42-54 N et 09.25 W - communication difficile à cause de la propagation

JEAN DU SUD : Yves est en navigation, direction Bermudes; Position : 20-25 N et 063-30 W

LA BOUDEUSE : Rolland est aux Bermudes et pense quitter jeudi ou vendredi en direction des Açores

ÉTOILE DE LUNE : Nathalie et Dominique sont à Cabo de Vela - ciel gris et orageux. Excellente communication

CAPTAIN PUNCH : François et Francine sont à environ 200 mn des Galapagos. Vent Sud de 22 à 25 noeuds. Position : 0-36 N et 086-30 W

AITA PEA PEA : Charlie et Renée sont aux Testigos et quitteront bientôt pour Porlamar (Margarita)

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Rodney Bay (Ste-Lucie) et comptent y demeurer quelques jours. Par la suite, ils prendront la direction sud et doivent sortir le voilier de l'eau le 1er juillet à Trinidad. Reviendront au QUébec pour quelques mois.

ALEXANDRE IV : Jacques et Josée sont à St-Martin et complètent l'installation des deux éoliennes

SEA BELLE : Marcel et Lise sont au Baths (Virgin Gorda); Quitteront probablement demain matin en direction d'Antigua

mardi 27 mai 2008

TRAVERSÉE du KAM SIN - Bermudes Cap Breton

Guy, un ami de CAP LIB nous a fait parvenir ce message, racontant son expérience :


Traversée épique sur le Kam Sin en compagnie du Capitaine 'grincheux' Alain et de l'équipage madelinot. J'ai beaucoup appris...en fait j'ai tout appris (à la dure)..durant ces 8 journées parfois très difficiles.

Nous avons dû affronter plusieurs tempêtes violentes, notamment à la traversée du front de la dépression, puis ensuite dans le Gulf Stream. Heureusement, nous avions vent arrière, mais avec des rafales de 35 à 40 noeuds. Le bateau a tenu le coup, mais tout cela m'a semblé bien dangereux et périlleux, l'océan était déchaîné et les vagues semblaient énormes. Les orages et le froid ont donné à la navigation un aspect 'survie' qui n'était pas pour rassurer un capitaine pourtant très expérimenté et bien aguerri aux humeurs incontrôlables de la Grande Bleue. Alain s'est bien promis de ne plus 'hamais' (prononciation madelinote) naviguer dans de telles conditions. Trop risqué !
Au bilan: dès le départ l'ancre est coincée, la chaîne étant enroulée plusieurs fois autour d'un énorme piton de béton, par 28 pieds de fond. Les gens de Vancouver (Caspar) nous ont prêté une bouteille de plongée et je suis allé repêcher l'ancre, mais on a dû abandonner les x pieds de chaîne. En cours de route: grande voile déchirée sur toute sa largeur à sa base + le régulateur d'allure qui a lui aussi été brisé après le 3ième jour.
Arrivée à Port-Hawkesbury (sud du cap Breton) dimanche matin à 5h30. J'ai fait du stop jusqu'à Moncton. Avion pour Montréal et bus pour Ottawa, arrivé à minuit et demi.

Annette, j'ai pensé à toi en barrant avec la pleine lune et la mer houleuse (seconde nuit): superbe. Je ne suis plus d'accord avec toi Philippe, toi qui prétends que la voile n'est pas un sport dangereux. «Criss, la 5ième nuit on a tous eu la chienne pendant au moins 12 heures ... les quarts étaient longs et exigeants.»

Après le Gulf Stream, froid de canard et humidité, sommes arrivés figorifiés.

J'espère que nos Normands ont passé de courtes mais agréables vacances au Québec. Je leur souhaite un bon voyage de retour par New-York.

Gérard, je te souhaite beau temps pour le 15 juin, mais je ne suis pas volontaire pour t'accompagner !! Merci pour ta compagnie et le séjour sur Cap-Lib. Sans toi, je n'aurais jamais eu l'occasion de cette première expérience de traversée océanique....somme toute traumatisante et enrichissante !!
Vive les Bermudes !

Au plaisir de vous lire.

Guy

EXCENTRICITY - Robert et Denise à Catskill

Merci pour ton information concernant la douane à N-Y!
Mais depuis la disparition des tours jumelles, les douanes sont centralisées à Port Elizabeth.

Ns sommes à Catskil présentement. Demain, ns devrions démâter avant de reprendre la route vers le Lac Champlain. Un arrêt est prévu à Rouses Point pour y quérir notre commande. Puis ns ns dirigerons vers la marina Gagnon.

Hâte de te causer de vive voix

Denise
Eccentricity

CAMINATA - Robert et Carmen en navigation

La couverture nuageuse est épaisse et nous nous approchons d'un changement d'heure. Il n'y a pas de vent (± 7nd)et à 2nd de vitesse, on ressent beaucoup la houle qui est pourtant très longue. Bon enfin!

Notre position ce matin mardi 27 mai à 0600: 13°38'S et 085°54'W

On fera un peu de moteur pour charger les batteries qui trouvent la vie difficile sans soleil et sans vent...et nous aussi.

Bonne journée,

Robert & Carmen



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dimanche 25 mai 2008

CAMINATA - Robert et Carmen dans le Pacifique

On a installé le tangon pour la première fois...le même que dont on avait brisé l'embout à notre première tentative en république dominicaine et pour lequel nous avions reçu la pièce en Jamaique. Naturellement, juste quand on s'est installé pour le monter, le vent s'est levé et il s'est mis à mouilloter. Quelques vagues à l'avant et j'étais tout trempe. Et bien sûr, le vent qui se pointait vers l'est est rapidement revenu du SSE! Difficile la première fois mais le résultat devrait en valoir la peine dans les prochains jours.

Au moins, pour le moment, le genois n'est plus dévanté par la GV. On a 12 Nd et on roule 4.5 nd. Le temps est très couvert et la mer est plutot calme. J'oubliais, on étaient attachés à l'avant pour les manoeuvres. Ha! Ha! Ha!

Merci encore et à bientôt,

Robert & Carmen
VA2IDS

BRÈVES VACATIONS LUNDI LE 26 MAI

Mes installations radio ne sont pas encore complétées et je ne peux malheureusement faire un meilleur rapport -

LA BOUDEUSE : Roland est à 33-48 N et 66-49 W, à 138 mn des Bermudes. Cap 140 degrés - Vent SSE et doit naviguer au près serré

MIGO : Patrick et la petite famille quitte St-Martin mardi matin en direction de La Dominique

CAMINATA : Robert et Carmen sont à 13-5 S et 084-11 W; Ils ont parcouru 115 mn en 24 heures.

CAPTAIN PUNCH ; François et Francine sont à 2-2 N et 083-34 W et font cap vers le sud en espérant y rencontrer le vent

ÉTOILE DE LUNE - Dominique et Nathalie à Cabo de Vela (Colombie)

Message reçu :

Bonjour notre "mer-veilleuse" Nycole,

Nous serons heureux de te réentendre sur le réseau, très...

Nous sommes pour le moment à Cabo de Vela, avons parcouru, par étapes, 2/3 du trajet depuis que nous avons décidé de refaire une incursion dans l'est. Donc il reste à peu près 200 milles à faire, sur les 750 milles du départ.

Nous sommes contents de notre décision, le golfe darien à partir de mai est vraiment sujet à des orages quotidiens. Humidité au plus haut point, ciel plombé de gris, tonnerres menaçants... C'est lassant... Pour tout te dire, on a revu un vrai lever de soleil le 21 mai, quand on passait au large de Santa Marta.

Après avoir quitté Carthagène, on a fait un bref coucou à Reinaldo à Guairaca. Il nous a accueili "como la familia". C'est un homme vraiment délicieux, il nous a embrassé, comme si nous retrouvions notre grand-père. C'est très touchant. On pensait y rester plus de temps, mais JY nous a prévenu d'une bonne météo, et on est parti au pied levé. Belle navigation jusqu'à Cabo de Vela. 150 milles pour 125 en ligne droite, et 29 heures de navigation. Belle moyenne de 5 noeuds. Par contre sur la fin, les 5 dernières heures, on avait un peu plus de deux noeuds de courant dans le nez, et L'étoile ne filait guère... Elle atteignait à grand peine 3.5 noeuds en vitesse max. Sur la route, on a pu faire plus de 3/4 à la voile, pour le reste on s'est aménagé des avancées en voile/moteur. Le capitaine est donc content du bilan. Hier soir une belle récompense. Un coucher de soleil, digne des plus beaux. Une grosse boule rouge sur l'horizon, puis des nuages orangers pour accompagner les bouts de ciels bleus qui ont laissé peu à peu la place aux étoiles. Des étoiles, il y en avait aussi, le long de notre bord. L'Etoile de lune soulevait à chaque vague un tapis d'écume dans lequel brillaient des milliers de lucioles. On naviguait sur un tapis de brillants, et des dauphins sont venus sauter le long de notre bord. Ils soulevaient des franges d'écumes étoilées et nous éclaboussaient en retombant lourdement sur le ventre... C'était magique!

On est en avance sur notre programme, car on pensait être ici plutôt le 15 juin. Là on lève le pied donc, inutile d'être trop tôt à Curaçao. On est tranquillement à l'ancre, tout seuls dans une vaste baie, où les pêcheurs sont gentils et nous proposent de la langouste le matin lorsqu'ils relèvent leurs filets.

Que demander de plus à la vie?
Que tous nos amis, et nos familles soient heureux et en bonne santé.
Plein de bisous à toi, et on se languit de t'entendre

Toute notre amitié
Nat et Dom de l'étoile de lune

CLIN D'OEIL - Michel dans la Hudson

Message reçu :

Bonjour à tous, cette fois , c'est moi qui vous donne des nouvelles de Clin d'oeil puisque mon marin m'a appelé hier soir. Ils sont à Casteltown et vont démater aujourd'hui pour rejoindre la rivière Hudson. Ils n'auront donc plus d'antenne pour vous entendre. Je vous dis à tous un grand merci pour le relais, à une autre fois sur le réseau.
Amitiés*Isabelle de Martinique

MASTER PEACE - Isabelle et Alex de retour au Québec

Le voilier a été vendu il y a quelques mois et leur aventure terrestre prend maintenant fin.

Message reçu :

Juste un petit mot pour vous dire que nous sommes officiellement revenus au Québec, comme vous le saviez surement déjà! Nous venons de terminer tout ce qu'on avait à dire et à ajouter sur notre blog incluant des photos pour la plupart des textes qui étaient déjà rédigés avant aujourd'hui. Notre site de photos était terminé lors de mon dernier email. À vous d'aller voir le tout si cela vous tente! :-) Le blog aura été une assez "grosse tâche", mais le pire aura été de rester à jour le plus possible, mais on a fait notre possible. Pas évident de tout répéter ce que tu fais et vis une fois que c'est vécu! Mais faut pas lâcher et c'est ce que je me disais sans cesse.

Nous sommes contents d'être revenus et nous sommes actuellement en train de se réinstaller tranquillement dans la vie plus "normale" et non la "vie de voyageurs". Un voyage comme celui là demande de la planification et de l'organisation, mais ca en vaut le coup, c'est certain!!! La portion Terre en Amérique du Sud aura été super et on aura pu voir des endroits magnifiques tandis que la portion Voile sera quant à elle, tout simplement, gravée dans nos mémoires. Faire un voyage comme celui=ci à voile est quelque chose de particulier et surtout inoubliable! Cela te permet d'avoir une vue différente de celle vue de la terre, et ce, tout en te sentant souvent tout seuls au monde sur l'océan (ok ok, avec des piles pas trop loin la plupart du temps!)!

Réaliser que c'est terminé nous rend un peu nostalgique, mais la vie continue et on a hâte de vivre les autres moments qui nous attendent. Nous sommes bien contents d'avoir vécus ce beau voyage et cela a été toute une aventure qu'on souhaite à tout intéressé! On en a profité, mais on s'est aussi ennuyés de nos proches. C'est le temps de revoir le monde et aussi.... de retravailler hé hé!

Au plaisir de vous revoir bientôt!

Isa et Alex
xx xx
NB: Merci à tout ceux qui nous ont supportés et un GROS merci à Nycole et aux animateurs du Réseau du capitaine pour tous leurs conseils et services météo lorsque que nous étions à voile. Vous faites un travail hors-pair!

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy - LES FORMALITÉS

Nous avons fait nos formalités aujourd'hui, nous avions téléphoné hier à notre arrivée et on nous a demandé de se présenter à Cap Marina aujourd'hui. Nous sommes vraiment ravi de cette escale, ce sont les plus sympathiques douaniers que nous ayons rencontré, ils ont même pris nos sac de vidange pour les jetter pour nous!!!! On a fait les formalités dehors sur une terrasse, les douaniers nous on donné plusieurs info sur ce qu'il y avait à faire et a visiter ici, où se trouve l'épicerie et tout. Tout est facile et pas compliqué, nous qui pensions que Cap Canaveral était seulement un endroit ou on faisait décollé des fusées et bien on est très surpris de la vie et du monde qu'il y a, il y aura une fusée qui décolle samedi prochain.

C'est le Memorial Day aujourd'hui, memorial de quoi...? on ne le sais pas! Mais on peut dire que c'est la fête, même les douaniers étaient dans l'ambiance "Party", on a bien rit avec eux. Il y avait foule autour de l'îlot où nous sommes ancrés, musique, feux d'artifices et activités marines. Il y a même un gars qui coupait du petit bois avec une tronçonneuse, le soir il faisait voler un beau cerf-volant et sur celui-ci était joint un petit panier qui tourbillonne. Il y a inséré des bâtons lumineux ce qui donnait l'effet de lumière verte fluorescente qui danse bizarrement dans le ciel. Des bateaux s'arrêtaient et se demandaient ce que c'était! Le gars dit que les gens pensent que c'est un objet volant non identifié ha ha ha! C'est vraiment drôle et n'importe quoi en même temps ha ha ha! Il y a des bistros, restaurants et plusieurs bateaux de croisière, trois aujourd'hui. Nous ne savions pas que c'était un destination de croisière non plus.

La plage de Cocoa Beach est magnifique et il y a plein de dauphins qui nagent tout le tour du bateau constamment, nous n'en avons jamais vue autant en même temps, sans parler des lamantins, nous en avons appreçu d'autres aujourd'hui.

Nous comptons aller passer une journée à Walt Disney qui est à environ 40 minutes d'ici, il y a un service de navette pour s'y rendre, pas besoin de dire que Jeremy est très heureux d'entendre cela.

Nous constatons que nous avons bien fait de nous arrêter ici car le vent est très soutenue aujourd'hui et nous sommes à l'abri, ce ne doit pas être joli au large. Il fait 26° et le vent est assez frais, l'air est sec et en bref, s'est très confortable surtout pour dormir. Merci à Nycole et au réseau pour nous faire suivre la météo ce qui nous a bien servi durant tout ce beau voyage.

Merci

Pierre, Judy et Jeremy
x x

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy aux USA


Nous sommes arrivés à Cap Canaveral, navigation des plus relaxe. Ancrés à 16h30 après l'écluse dans l'intra costal. Position: 28°24N - 80°37W.

Il y avait une orage a notre arrivée avec du tonerre et des éclairs. C'est fou! on réalise que ça nous manquait une bonne averse rafraîchissante accompagnée d'éclairs et du parfum de l'ozone que celle-ci dégage.

On va rester ici et attendre la météo pour partir pour Beaufort sans se faire prier, l'endroit est très sympathique et nous avons eu la chance de voir 3 gros lamentins sortir la tête et replonger juste à côté du bateau, c'est la première fois qu'on en voit, c'est impressionnant comme animal marin et plus gros que nous ne le pensions.

Nous sommes ancrés devant un petit îlot où plusieurs plaisanciers en embarcations moteurs se sont donnés rendez-vous pour faire la fête, il y a même un ponton qui vend de la bouffe! Pierre voulait une bière américaine depuis le temps qu'il jeûne, malheur on lit sur l'enseigne du ponton, "no alcoholic beverage" il tente tout de même sa chance, "hey guys, no beer?" Le gars lui répond, "J'ai pas le droit d'en vendre mais je peux t'en donner une!" Pas besoin de dire que Pierre avait le sourire jusqu'aux oreilles! On sent qu'on se rapproche de chez nous, il y a de la bonne musique a tous les postes de radio. La Floride...! ça a son charme et nous sommes très heureux d'être ici en pays de connaissance.

à suivre...

Pierre, Judy et Jeremy
xx

VACATIONS AU RÉSEAU Dimanche le 25 mai

LA BOUDEUSE : Rolland est à 35-23 N et 068-26 W, cap à 164 degrés, vitesse 5.5 noeuds. Vent de 22 noeuds ENE

JEAN DU SUD : Yves est à St-Martin - la famille a quitté hier et il prépare son bateau pour une remontée vers le Québec, avec escale aux Bermudes

CAPTAIN PUNCH : François est en direction des Marquises. Position : 02-52 N et 082-41 W, grains violents avec vent de 25 noeuds la nuit dernière. Environ 450 mn des Marquises

CAMINATA : Robert et Carmen sont à 13-02 S et 082-04 W, temps couvert, vent du Sud de 20 à 25 noeuds - Tout va très bien.

MARIE GALANTE : Richard est à St-Martin depuis 2 jours et comptent y demeurer encore une semaine

ÉTOILE DE LUNE : Dominique et Nathalie ont navigué toute la nuit et comptent se rendre à Cabo De Villa pour attendre une autre fenêtre météo

vendredi 23 mai 2008

RECHERCHE D'ÉQUIPIERS pour une traversée...

Nos conférenciers de décembre 2007 à la CONAM, Marc et Martine sur Projet Bleu, cherchent des équipiers.

« Recherchons aventuriers désireux de vivre une transat de Annapolis-Açores-Bretagne à bord d’un Ovni 43 équipé pour la grande croisière. Départ le plus tôt possible, selon les disponibilités des équipiers. Durée de la traversée, incluant l’escale aux Açores de 3-4 jours : 28 jours environ. Pour plus de détails, SVP communiquer avec le Skipper à tonyzampieri@hotmail.com. »
Merci à l’avance.

Marc B.

TARANGA - Monique et Gervais dans les ILES GRECQUES

Nous naviguons au gre du vent dans les iles de la mer Egee vers le Canal de Corinthes que nous devrions traverser d'ici quelques jours.

Ensuite on se dirigera vers Corfu et la mer Adriatique.

Voici un article sur une petite ile bien tranquille que nous avons decouverte et bien appreciee la semaine derniere. Bons vents et bonne saison de voile sur le lac Champlain.

Monique et Gervais sur Taranga III a Egina dans les iles Grecques.

KITNOS

Une légère brise nous pousse vers l’ile de Kithnos qui se trouve à moins de 50 miles au sud-est de Athènes. En longeant sa côte Ouest, on y repère de jolies baies bien protégées bordées de plages de sable fin et complètement désertes. On dirait que cette île a été oubliée par le tourisme de masse. Faut dire qu’on est à la mi-mai et que l’eau n’est qu’à 19C, un peu frais pour la baignade. C’est donc le bon moment pour profiter de beaux mouillages tranquilles et avoir l’impression d’être seul au monde.

Nous progressons donc vers le centre de l’île. Au détour d’un cap, nous découvrons le beau petit village de pêcheurs de Merihas. On mouille dans 5 mètres d’eau près de la plage, juste en face du village. On est seul au mouillage, il y a quelques voiliers au quai municipal, des habitués qui s’y arrêtent lors de chaque passage. Il est 16 :00, l’île est endormie, c’est la sieste. On s’ouvre donc un petit rosé et on savoure la ferniente méditerranéenne. A 18 :00, le village se réveille, quelques volets bleus, si typiques des Cyclades, se rouvrent laissant le soleil pénétrer la maison. Les commerces recommencent leur activité, les locaux se retrouvent sur la place du village et dans les petites tavernas pour y déguster un ouzzo en se remémorant les bons et moins bons moments d’autrefois. Les jeunes jouent au ballon chasseur dans la cour de l’école; c’est la vie simple et paisible des petits villages sur les îles.

Est-ce que Kithnos restera encore longtemps hors des grands circuits touristiques des Cyclades? Espérons que oui car c’est une ile charmante, sans prétention, où certains Athéniens viennent y passer leur week-end et leurs vacances d’été. Avril et mai de même que mi-septembre et octobre sont de bonnes périodes pour venir y mouiller en toute tranquillité et savourer la ferniente méditerranéenne. Merihas a de très bons restaurants à des prix raisonnables en dehors de la haute saison touristique. On peut y dégouster les fameux spaghettis aux langoustes, les grillades de viande et les maghirevta locaux qui sont des plats cuisinés avec lamelles d’agneau, tomates et aubergines le tout accompagné de sfougata, beignets au fromage, la spécialité de l’île.

Il est possible de louer une moto et faire le tour de l’île. Kithnos, la hora, est à 7.5km de Merihas. C’est une authentique bourgade cycladique avec ses paisibles ruelles où il fait bon flâner et prendre des photos cartes postales. C’est la capitale de l’ile. On y retrouve une succession de petites places animées où se concentrent tavernas, cafés et boutiques à souvenirs. Loutra à 4,5km de Kithnos, est une station thermale et balnéaire d’architecture moderne. A 5 km au sud-est de Merihas se trouve le plus beau village de l’ile, Driopida. Oublié par l’essor touristique, le village vieillit mais cette atmosphère d’abandon lui donne un allure un peu nostalgique et ajoute au charme des lieux. Au détour d’une ruelle, il arrive parfois d’y croiser un âne avec son chargement pour approvisionner les maisons bâties en escaliers, inaccessibles en motorisés. Au sud complètement de l’ile se trouve la plage d’Agios Dimitrios, une baie aux allures de bout du monde.

C’est donc encore possible de s’isoler même à quelques miles seulement au Sud de Athènes. Il faut simplement prendre le temps de sortir des sentiers battus.

VIOLON - Charles et Sylvie en direction SUD

Message reçu de Charles et Sylvie :

Enfin, nous avons réussi à nous brancher à Internet... Nous ne pouvons pas utiliser la radio HF, car pour le moment le mat est encore couché sur le bateau...
Sommes rendus à Whaterford...venons de sortir du canal Champlain et de franchir les 11 écluses...
Depuis lundi on gèle comme des crottes!!! Mais hier superbe belle journée avec du soleil...ça fait du bien.
Samedi on devrait se rendre à Catskill et remâter...nous serons dans l'Hudson jusqu'à New-York.

J'espère que vous recevrez ce message...de cette façon vous serez inscrits sur notre whitelist et vos messages pourrons nous parvenir.

Rappel de quelques consignes...lorsque vous nous écrivez: Ne pas utiliser la clé Répondre, qui nous retournerait aussi notre message...toujours nous envoyer un nouveau message....Pas d'annexe...ni photos ou choses du genre...

Au plaisir de recevoir de vos nouvelles....

Je ne sais pas, cependant quand je pourrais reprendre nos messages... Alors cela peut prendre un certain temps, avant que je puisse répondre.

Bizou...xxx

Charles , le capitaine...
Sylvie , le moussaillon...
et Calin, le vrai marin!!!!

VACATIONS AU RÉSEAU samedi matin le 24 mai

EXCENTRICITY : Robert et Denise sont à 40-13 N et 72-52 W, à 55 mn de New York. Vent NW léger avec une mer très calme. Toutes voiles dehors et estiment environ 14 heures de navigation avant leur arrivée au 79th Boat Basin.

Clin d'Oeil : Actuellement à Sandy Hook et continue dans l'Hudson pour aller faire ses formalités d'entrée. Alternateur réparé

LA BOUDEUSE : Rolland est à 37-01 N et 070-15 W avec vent NW de 20 noeuds. Il perd 2 noeuds de vitesse à cause du courant contraire. Devra prendre avantage d'un "cold eddy" et s'en servir par le côté Ouest, ce qui lui donnera un courant favorable. Cap à 150 degrés - direction Bermudes. Ils sont 4 personnes à bord dont Laurent, Christian et Benoit. Environ à mi-route des Bermudes

CAMINATA : Robert et Carmen sont à 12-31 S et 79-30 W, temps clair, vent SW de 20 noeuds, cap 257 degrés. Mêmes conditions pour la journée et légère baisse de vent pour demain. André lui recommande de retourner se coucher...

AQUAREL : Robert et Jocelyne sont toujours à Boca Del Toro et comptent y demeurer pour la période des ouragans

CAPTAIN PUNCH ; François et Francine sont à 03-30 N et 081-36 W avec un grain de 25 noeuds de vent. Naviguent au près serré et doivent tirer des bords. Sous l'influence d'une onde tropicale.

ALEXANDRE IV : Jacques et Josée sont à ST-Martin. Quelques ondées - travaillent sur l'arche du voilier.

TEMPS DE VIVRE : Pierre, Judy et Jeremy sont à 30 mn de Cap Canaveral. Pas de vent - environ 5 noeuds de l'ouest. Se mettront à l'abri pour laisser passer la dépression et reprendront la mer par la suite.

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy dans le GULF STREAM

Message de 20h30 le 23 mai

Nous sommes dans le Gulf Stream depuis environ 2 heures, nous avons eu du vent et avec le courant nous avons une vitesse de 6 à 8 noeuds. Ca va très bien. Par contre nous devons pointer au près serré, les prévisions annonçaient un vent SSE et S. Pourtant le vent est franc West, on réussi a garder notre cap serré et avec le courant du gulf stream impossible de faire un virement de bord, on fait du 1.5 noeuds. On va donc continuer comme cela et espérer que le vent changera Sud bientôt. De toute façon la navigation est quand même très confotable.

Notre position à 20h30:
27°14N 079°32W

Merci et à bientôt,

Judy

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy vers Cap Canaveral (FL)

Nous sommes partis de Port Lucaya a 4h30 ce matin, nous sommes rendus a 26°50N 079°12W. Il n'y a pas beaucoup de vent, a peine 10 noeuds, Nous faisons donc moteur et voile. Il fait très beau et pas de houle. Très très confortable.

Je te redonne notre position ce soir.

Judy

jeudi 22 mai 2008

CAMINATA - Robert et Carmen quittent ce matin

J'ai parlé à Robert hier après-midi et ils doivent quitter Lima (Pérou) aujourd'hui pour leur longue traversée vers Tahiti.

Les dernières vérifications d'usage et 3500 mn dans le Pacifique, sans y voir "terre".

Leurs premières îles devraient être les Tuamotu. Destination : Tahiti et Bora Bora à environ 4000 mn.

Nous demeurerons en contact avec eux pendant cette longue navigation, soit via notre relai de la France, soit via l'Étoile de Lune en Colombie.

TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy à LUCAYA

Nous sommes ancrés au Port de Lucaya, belle navigation avec vent de 10-15 noeuds qui ont renforci en fin de journée. Pas de houle en partant mais de 3-4 pieds en fin de traversée.

notre position:
LATITUDE: 26-31.04N
LONGITUDE: 078-37.85W

Nous attendons de voir la météo pour continuer soit directement a Beaufort ou sinon a Cap Canaveral. La propagation ce matin était nulle, nous recevions 1 sur 5. Nous n'avons donc pas pu entendre Jean-Yves pour la météo non plus.

bisous
Judy x x

RADICAL - Christian

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.
Christian Chevalier
ESN:0-7341325
Latitude:42.6414
Longitude:-73.7505
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/21/2008 13:22:28 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=42.6414,-73.7505&ie=UTF8&z=12&om=1

mardi 20 mai 2008

CAMINATA - Robert et Carmen vers TAHITI

Bonjour à tous,

Cela a pris du temps mais il faut croire que c'est encore ce que l'on fait de mieux au Pérou...prendre son temps. Et comme eux, nous sommes en retard parce que l'on s'est gardé beaucoup trop de choses pour la dernière minute! Mise à part les "ajustements" du bateau, la commande de Wauquiez que l'on a fini par annuler à cause du délai, l'attende de notre commande de cartes électroniques que l'on ne récupérera qu'aujourd'hui grâce aux bouffonneries du service de douanes...; on s'est tapé chacun un vrai bon rhume qui n'en finissait plus...et qui en fait n'est pas encore vraiment terminé. Bon enfin!

Nous quitterons le Pérou après ce long séjour qui nous a beaucoup plu en espérant que les souvenirs de la cuisine péruvienne compenseront pour les prochaines semaines de vaches plus maigres qui nous attendent. L'approvisionnement est terminé et la ligne de flottaison du bateau est à nouveau dans l'eau. Hier, on a terminé le sous-vide et aujourd'hui on embarque les légumes et les fruits frais en espérant qu'ils puissent nous durer quelques semaines. Avant de placer ces nouvelles vivres, on a tout relavé l'intérieur du bateau qui en avait bien besoin avec toute cette humidité et la moisissure...sans oublier de relaver tous nos vêtements chauds qui devraient nous être utiles durant les premières nuits de la traversée.

Nous partirons directement pour Tahiti. Cela devrait être la plus longue traversée de tout le voyage... plus de 4,200 milles nautiques et ça nous tente. Pour les premiers 3,000 mn, il n'y a aucune île où s'arrêter alors on a pas le choix. Par la suite, par urgence ou par lassitude, on pourrait toujours s'arrêter dans les atolls de l'archipel des Tuamotu ou dans les îles Gambiers plus au sud...mais on verra. Somme toute, des îles exotiques on a pas fini d'en voir, mais les traversées aussi longues sont rares et constituent une expérience inoubliable !

Alors, nous partons dans 48 heures. Nous espérons pouvoir communiquer avec tous nos amis du Réseau du capitaine qui depuis le temps doivent avoir oublier que l'on existe! Le temps de jeter un coup d'oeil sur la météo et de prendre une dernière douche, nous saluerons la belle famille et...Hasta luego! La traversée devrait durer de 30 à 40 jours. Avec les vents soutenus du SE et un peu de soleil, cela devrait aller.

On vous embrasse affectueusement,

Robert et Carmen

caminata40@hotmail.com
Blog: www.caminata40.blogspot.com
Position: www.lereseauducapitaine.qc.ca (Voiliers: Caminata)

lundi 19 mai 2008

RADICAL - Christian Chevalier à NEW YORK

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.
ESN:0-7341325
Latitude:40.7865
Longitude:-73.9857
Nearest Location:NY
Distance:not known
Time:05/18/2008 18:08:58 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=40.7865,-73.9857&ie=UTF8&z=12&om=1

vendredi 16 mai 2008

VOILIER AUDRÉE - André, Josée et Audrée à WASHINGTON







Le 16 mai 2008
Washington, D.C., entre 15 et 22 °C, nuageux et pluie intermittente.

Bonjour a vous toutes et tous,

Nous naviguerons a nouveau a partir de demain vers Annapolis, le temps de redescendre la riviere Potomac. Notre visite extenuante de Washington nous a comble de bonheur. Les dernieres journees ont ete chargees de milliers d image et de decouverte formidables.

En venant ici, nous ne pensions pas visiter la «Maison Blanche », car il nous faut des autorisations et un delai d au moins 6 mois et plus. Mais par pur hasard, nous nous sommes retrouves a Washington pendant la semaine des policiers et la commemoration des agents morts dans le pratique de leur fonction. En discutant avec un policier, il nous annonce que nous pouvons nous presenter le lendemain entre 8 et 10 h et en s identifiant, avoir la chance d en faire le tour (la section touristique seulement). Youppi!!! Alors, hier, on a fait notre tour guide avec le plus grand des plaisirs (photos non-autorisees). Nous avons aussi assiste a la ceremonie commemorative au pied du Capitol, emouvant. Plusieurs policiers sont decedes aux USA.

Par la suite, Le Capitol et la Bibliotheque du Congres nous ont fascines par la multitude de pieces d art et de beaute architecturale!!! Il faut etre honnete, nous sommes impressionnes par la grandeur, le nombre et la beaute de toute cette architecture. Meme notre ambassade Canadienne, d une elegance!!!

Quand on visite Washington, on met notre vertige de cote et on monte dans le Monument Washington pour regarder la vue impressionnante de la ville et ses batiments principaux. Vue spectaculaire!!!

On a aussi sillonne dans les parcs pour admirer les nombreux monuments commemoratifs (Guerres : Coree, Vietnam, Guerre Mondiale etc.) , le Zoo, le vieux Bureau de Poste, Musee National Geographic, Musee des Indiens.

Comme vous le constatez, une grande semaine chargee et epuisante. On a rarement marche autant depuis belle lurette!!! On s est retrouve des muscles oublies!!!!

Aujourd hui, une chance qu il pleut, on peut se reposer avant de repartir vers le Nord. Audree couvre un petit rhume, alors une bonne raison pour reprendre des energies.

Voici en resume, nos dernieres journees a Washington.

Pour les prochains jours, on ira vers Annapolis, Cheasepeake City, Cape May. Ensuite, ce sera l attente d une belle fenetre meteo pour traverser vers New York.

Alors, on vous salue et au plaisir de vous lire prochainement.

Andre, Josee, Audree et le chat Caramel Miaou!!!
En route vers le Nord Snif!!!

PS : Audree passe son tour pour aujourd hui, elle se repose. A la prochaine!!!

jeudi 15 mai 2008

RADICAL - Christian Chevalier

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.

ESN:0-7341325
Latitude:39.2236
Longitude:-74.3627
Nearest Location: Ventnor City, United States
Distance: 16 km(s)
Time:05/15/2008 15:27:25 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=39.2236,-74.3627&ie=UTF8&z=12&om=1

mercredi 14 mai 2008

BLUE PIDGEON - Paul de retour au Québec

Un appel de Paul me confirme que la livraison de Blue Pidgeon à Cap Code est complétée; la traversée s'est terminée dans une mer agitée et des vents forts mais tant le Swan que l'équipage pouvaient négocier dans ces dépressions.

Mission accomplie - Félicitation Paul

Paul repart en fin de semaine en direction des Bahamas pour se rendre dans les Iles grecques.

Son parcours se fera via les Açores, Cap St-Vincent, Gibraltar, Les Baléares, la Turquie puis finalement Rhode en Grèce. Un voyage d'environ 6 semaines.

CAP LIB - Gérard revient au Québec...

Les jeux sont faits, rien ne va plus. Gérard et son équipage ont décidé de prendre le chemin du Québec vendredi par avion. Après avoir consulté Nycole sur la météo à venir qui annonçait rien de bon pour les cinq prochains jours et pour autres considérations, la décision a été prise ce matin. Entre autres cela va permettre à Annette et Philippe dont ce sera la première visite de voir un peu du pays à loisir.
C'est donc pour le moment ma dernière communication.
Je vous remercie de votre patience et remercie particulièrement les collaborateurs du Réseau du Capitaine qui ont permis les communications.

Bernard

LE TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy dans les EXUMAS

Ce message est en date du 13 mai

Nous avons fait une petite navigation de Little Farmer a Black point aujourd'hui. Il fait toujours beau soleil et ne pleut jamais, ça nous manque presque. Le vent semble se rafraîchir en se raprochant de la côte de la Floride. Il fait 28° et j'ai le frisson, il semble que nous aurons froid au Québec cet été. Nous comptons aller passer un jour ou deux a Staniel Cay, la grotte de James Bond.

position:
LATITUDE: 24-05.89N
LONGITUDE: 076-24.12W

A bientôt

Pierre, Judy et Jeremy

LE TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy à GEORGETOWN










Ce message date du 10 mai

Bonjour,

Nous sommes rendus a Georgetown, position:
LATITUDE: 23-31.16N LONGITUDE: 075-45.50W

Il fait très chaud, de 31° à 36°, panne de vent mais la baignade et le snorkel sont super dans cette mer d'huile. On peut voir les poissons au travers de ce miroir sans même plonger. Il y a une belle petite plage animée ici.

Nous avons attrapé une 2e dorade, elle était très lourde, ça ne paraît pas sur la photo mais j'avais du mal à la tenir ha ha ha! J'ai fait un court bouillon de poisson avec cette dorade, (Mahi-Mahi), une recette qu'on m'a apprise dans les îles St-Martin. Un vrai délice. Jeremy commence a avoir hâte de revoir ses amis mais il aime bien le voyage et ses travaux scolaires sont bien avancés.

En arrivant ici, nous lui avons dit qu'il y avait souvent des enfants. Nous venions à peine de nous ancré qu'un dinghy plein d'enfants est arrivée avec une femme, elle faisait le tour des bateaux et embarquait les enfants pour qu'ils viennent jouer avec ses enfants sur leur bateau, juste derrière nous. Un grand bateau d'ailleurs. Jeremy était fou de joie, On pourra dire qu'il a eu des amis un peu partout et n'est jamais rester seul bien longtemps. Le groupe parle l'anglais, mais il y avait une jeune fille qui parlait français qui était bien heureuse d'avoir un francophone avec eux. Jeremy est maintenant parfaitement bilingue, il nous traduit parfois les mots qui nous échappent des conversations.

Nous resterons ici un peu car il n'y aura pas de vent pour les prochains jours et nous voulons visiter cet endroit que certain nomme: "Chicken Harbor" Georgetown a hérité de ce surnom en raison de certains marins qui ne se rendent pas plus loin alors qu'ils avaient l'intention de se rendre à St-Martin par exemple. C'est très charmant et c'est tout de même un joli coin de paradis.

Papa! Pierre veut te dire que tu adorerais l'endroit. Surtout le petit bar de la place, nous aurions bien aimé partager le 5 à 7 avec vous autre, Pierre ajoute que Claude, le mari de Mado si tu te souviens, aurais pu mettre de l'ambiance ici ha ha ha! En bref, nous aimerions que vous soyez tous ici avec nous pour faire la fête.

A bientôt!

On vous aime,

Pierre, Judy et Jeremy

x xx

RADICAL - Christian Chevalier

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.

ESN:0-7341325
Latitude:37.7915
Longitude:-75.049
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/14/2008 18:48:09 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=37.7915,-75.049&ie=UTF8&z=12&om=1

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

CLIN D'OEIL : Michel est en navigation vers le nord ; Position : 26.55 N et 068.47 W

PASSAGER DU VENT : Georges et son équipage sont en navigation; au portant avec un vent sud de 20 noeuds. Position : 24-59 N et 059-07 W

CAP LIB : Gérard est toujours aux Bermudes et ils ont eu des vents très forts la nuit dernière - une quarantaine de noeuds . Voulaient quitter demain mais la fenêtre météo n'est pas favorable. Ré-analyseront leur météo pour un départ dans quelques jours.

EXCENTRICITY : Robert et Denise sont également aux Bermudes; je leur ai parlé via skype et ils attendent une fenêtre pour attaquer la portion Bermudes/New York.

SEA BELLE : Marcel est à St-Thomas depuis 2 jours et compte y demeurer encore quelques jours. Position : 18-20 N et 064-55 W

CAPTAIN PUNCH : François et Francine ont dû nettoyer leur hélice et enlever des coquillages sur la coque car l'anti-fouling est de mauvaise qualité. Ils quittent ce matin en direction de Las Perlas.

REGULUS : Gabriel est de retour au Marin (Martinique)

EPSILON : Actuellement dans la péninsule du Yucatan. Position : 21-14 N et 086-44 W

RADICAL - Christian Chevalier

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.
ESN:0-7341325
Latitude:37.3378
Longitude:-75.3066
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/14/2008 10:32:39 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=37.3378,-75.3066&ie=UTF8&z=12&om=1

mardi 13 mai 2008

BLOG DE FAÇON SPORATIQUE pour les prochains jours

Les nouvelles des navigateurs seront mises sur le blog de façon sporadique pour les prochains jours à cause de mon déménagement.

Les antennes ont été démontées et devront être remises en place à ma nouvelle adresse.

CAP LIB : Gérard aimerait quitter le plus tôt possible les Bermudes mais les conditions météo ne lui sont pas favorables

EXCENTRICITY : Robert et Denise sont aux Bermudes également et ne prévoient pas de départ avant la fin de la semaine

SERENA : Pierre quitte en fin de journée Norfolk (VA) pour se rendre directement à New-York

CONVOYAGE D'YVES PLANTE : Il est en mer et sa position ce matin est le 19.74 N et le 64.00W - bonnes conditions au portant

TEMPS DE VIVRE ; Pierre, Judy et Jeremy sont à 23°55N - 076°17W. Nous comptons avancer lentement par l'intérieur maintenant et profiter un peu des escales en faisant des sauts de lapin jusqu'à Nassau. Nous avons eu un vent W d'environ 12-18 noeuds et houle de 1-2 pieds au 5 secondes environs. Navigation a voile au près, avons ajouté le moteur pour finir et arriver a temps pour le passage.

PUFFER : Jean-Marc et Pascale : nous sommes a mi-chemin pour jacksonville et on a avancé de 12 milles aujourd'hui (le 12 mai) à une vitesse moyenne de 1.7 noeuds. Le vent de face. Déniché ancrage assez bien abrité selon la météo prévue avec des vents de 18 à 43 noeuds et chances de tornades. À 19h30 tout va bien et nous sommes dans le port de Jacksonville. Vent de 45 noeuds...

MARIANNE ; Joel est à Colon et complète toutes les formalités pour traverser le canal. Plusieurs jours d'attente et il en profitera pour se rendre à Carthagène et revenir lorsque sa date sera confirmée.

RADICAL : Christian Chevalier
ESN:0-7341325
Latitude:35.9837
Longitude:-75.984
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/11/2008 00:10:07 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=35.9837,-75.984&ie=UTF8&z=12&om=1

samedi 10 mai 2008

LE TEMPS DE VIVRE II - Pierre Judy et Jeremy à LONG ISLAND (Bahamas)

Nous sommes partis ce matin de Rum et sommes ancrés à Long Island dans Calabash Bay, On a eu une autre belle dorade mais pas de vent en fin de journée. La mer était de l'huile, par contre c'est beau car on voyait bien des poissons et une tortue nager au dessous de nous. L'eau est vraiment belle dans les Bahamas. La plus belle mer je pense pour ce qui est de la limpidité et la couleur, plus beau que dans nos rêves! On repart demain pour Georgetown. Notre position:
LATITUDE: 23-38.87N
LONGITUDE: 075-20.39W
ancré dans cette mer émeraude a 15h30

A bientôt

Judy x x

RADICAL - Christian- en navigation

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.
ESN:0-7341325
Latitude:35.9837
Longitude:-75.984
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/11/2008 00:10:07 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=35.9837,-75.984&ie=UTF8&z=12&om=1

CAP LIB - Gérard et son équipage aux BERMUDES

Bonjour,
Les conditions ne sont toujours pas favorables à un départ du voilier. Note encourageante, il a maintenant un compagnon, Excentricity. Robert et Denise sont arrivés hier matin aux Bermudes. Ce sont des optimistes puisque Robert s'attend être de retour au Québec le 24 mai.

Suit un récit de Pierre et Stephen qui raconte magnifiquement leur traversée et arrivée au Bermudes.

Avril 2008

Origine : St-Martin;

Destination : Bermudes

Sûrement et vivement un séjour fertile en émotions et en événements de toutes sortes, pour les soussignés, flanqués de Gérard et aussi d’Éva, la fille du capitaine, qui faisait en sorte de débuter ce passage dans les îles du sud toute en beauté et en nouveautés…

En effet, profitant de quelques jours d’avance sur nous, Eva a eu tôt fait de nous emmener dans les lieux « hot » de Sint-Maarten, propice au shopping, à la plage, au soleil, à la bonne bouffe et à d’autres lieux et club branché de la partie sud de l’île.

Les heures étant comptées avant notre départ, avec les préparatifs d’organisation, de cambuse, et autres accastillages, il a fallu vite profiter de bus et de taxis pour se rendre aux 3 autres coins de l’île de St-Martin, question d’admirer ses plages aussi dorées que les occupants qui les foulent.

Bye-bye Philipsburg, Mao-Bay, l’Orient et Marigot. Il est 11h30 a.m. le mardi 22 avril de l’an de grâce MMVIII. Nous avons tout : les biscuits, le tonneau de rhum et le diésel. On largue les amarres.

Température:+/- 28 oC. Vent : un souffle. Humidité : relative. Mer : turquoise-transparente. Soleil : souriant. Nous voilà partis pour une longue route de 850 mn, minimum (nous en ferons mille). Le cœur léger. La confiance en tête de mât. Aussitôt l'île d'Anguilla laissée sur tribord, Cap-Lib se déplace avec assurance au bout de ses 18 HP. L’objectif suivant est l’île de Sombrero, qu’on laisse sur bâbord mais pas avant d’avoir croisé un parc marin (selon nos cartes) où régnait une certaine activité de la faune subaquatique; pour preuve : ce petit poisson (±1m), tout en finesse qui nous suivait, aussitôt pris en chasse par un requin dont on voyait l’ombre menaçante à travers les remous du bateau. Un coup de queue et hop, c’en était fait du poisson…

La brise SW s’est installée peu de temps après, nous permettant de lever les voiles pour notre première nuit à bord et … d’éteindre le moteur.

Les nuits sur le bateau se sont particulièrement bien déroulées, pour la plupart, propices à la réflexion profonde(!) et à la navigation astronomique avec Polaris servant de cap géographique. À travers un ciel souvent dégagé, laissant paraître un bon croissant de lune, Jupiter (?) et quelques étoiles filantes. Deux grosses météorites nous ont même fait l’honneur de traverser l’atmosphère non loin de nous, de se fragmenter sur l’horizon et même d’éblouir Stephen par le travers, affairé qu’il était à combattre le sommeil les yeux rivés sur le compas.

Les premières nuits nous ont aussi permis de voir au loin les éclairs provenant de certaines formations nuageuses, au passage de la région chaude antillaise vers les parallèles des régions plus nordiques : un grain à d’ailleurs secouer Cap-Lib en pleine nuit nécessitant l’intervention « éclair » de l’équipage alors au repos.

Les premiers 300 mn se sont soldés par des vents de près de 20 kn dans le nez : présage peut-être à ce qui nous attendait au tournant des Bermudes… Avis à ceux dont l’organisme n’est pas encore amariné : voici le premier test venu. Petits comprimés pour certains, maux de tête solides pour d’autres… Les allures au près serré sont particulièrement exigeantes physiquement. Mais ceci ne nous a nullement empêché de tenir le cap, de poursuivre notre stratégie de route, d’optimiser les réglages et d’honorer la cambuse de Cap-Lib dont la notoriété sillonne désormais les 2 côtés de l’Atlantique.

La bonne bouffe a semblé constituer un point d’orgue tout au long de ce passage : les cubes de bœuf style bourguignon, le poulet à l’orientale, les spaghettis sur base d’oignons caramélisés, les pizzas du chef, jusqu’au simple mais réconfortants « grill-cheez » fait de tranches d’une fournée de pain à l’eau de mer, par 28o N, 64o W, tout ça ayant reçu la note de passage (et bien-au-delà!) de notre capitaine!

Puis vinrent les grands calmes. Le Réseau du Capitaine nous l’avait annoncé à mi-parcours: vents faibles 3 à 4 kt, mais houle du large de 3 à 4 mètres, et plus! Des tonnes d’eau. Des montagnes d’eau qui se déplacent sous le bateau. Heureusement pour nous, cette houle est très arrondie, toute en nuance si bien qu’au bout de 2 jours à ce rythme, sous soleil de plomb, l’idée nous prend de stopper l’engin et d’y aller d’une petite baignade par 5000 m de vide sous-marin en dessous de nous.

Plus tard, Le Réseau du Capitaine nous ont fait la stupéfiante mais combien agréable surprise de nous connecter à nos conjointes & familles à terre, interfaçant téléphone et ondes-courtes :

- Johanne? Est-ce bien toi!? Comment tu vas!?

- Pas mal bien, de mon bureau, en ce beau lundi matin…!!

- (…)

- Allo Josée!! Grosses bises…SVP, passe-moi Émilie.

- Snif… J’m’ennuie de toi papa!!! Ouinnn, snif…

Un des moments forts de notre aventure…

Peut-être avons nous puisé dans ce dernier événement l’énergie qu’il nous fallait pour finir notre aventure en beauté..? Car après l’accalmie, les vents se sont installés; d’abord Sud, puis SW, W et le Nord : frais, solide (30 kn), et tout à fait contraire à notre route! Une finale peut-être mal calculée, mais comment pouvions-nous savoir? Fatigués, trempés, au bout de nos « vivres » et de diésel, après 9 ½ jours de haute mer, apercevant les Bermudes au loin par devant, sans pouvoir réellement les atteindre qu’à force de réglages fins (arrisés, tourmentin, génois à 5%, pennons droits, etc...), et de bords au près serré de + en + énergiques… grugeant un à un les degrés au compas afin de s’approcher de notre but.

Les modalités d’entrée à St. Georges ont débuté par radio en fin d’après-midi, à environ 15 M du but final, avec un barrage de questions. On n’entre pas aux Bermudes comme on entre au Laos (!) : type et # des équipements de sécurité à bord, les # d’enregistrement, # de certificats, etc…

On passe le test. Plus tard, en final d’approche pour entrer en Baie de St. Georges, c’est Bermuda Radio qui nous rappelle à l’ordre :

- Vessel Cap-Lib, you are going too far!! over.

En effet, nos yeux fatigués n’arrivaient pas à distinguer les bouées et feux d’entrée, à travers une multitude de lumières dans une nuit claire et déjà bien entamée.

22 h 09, heure locale, on se présente au quai des douanes dont l’agente a eu la gentillesse de nous attendre à cette heure tardive, nous évitant un séjour en quarantaine au mouillage jusqu’à 8h00 a.m. que d’aucuns ne souhaitait.

Bernie, le maître de quai de notre marina d’attache, nous a rapidement pris en charge pour les technicalités d’usage, prenant bien soin (!?) étrangement, de ne pas nous dire qu’il abritait chez-lui Philippe, Annette et Guy, notre équipe de relève sans doute un peu désespérée de nous attendre depuis tôt le matin…

Bière, pizza, fish & chip dénichés in extremis dans une ville complètement endormie, ont très bien comblé nos besoins du moment.

Il nous aurait fallu une grosse semaine pour faire le tour de cette île charmante au cachet très British. Nous nous sommes contentés de la partie nord-est de l’île, où se trouve St.Georges, quand même désignée site du Patrimoine mondial par l’Unesco.

Le jour précédent notre départ, en scooter, à toute allure, nous avons visité plusieurs sites : forteresses (l’île en compte des dizaines), phare, parcs, plages, en terminant par une caverne à stalactites absolument stupéfiante!

Une bonne bouffe, à 6 complices, au resto près du quai des douanes, raisonnablement bien arrosée, nous a permis de faire le point. Un point figé dans le temps et à jamais dans nos mémoires de marins d’occasion, avide d’aventures inusitées et de chaleureuses amitiés.

TARANGA - Monique et Gervais à SIMI dans les ILES GRECQUES

Bonjour à vous tous,j'espère que vous allez bien, que la santé est bonne et que tout va bien dans vos familles respectives.

On vous envoie du soleil de la Méditerranée. En effet, notre saison de voile 2008 en Méditerranée vient de commencer puisque nous sommes partis de Marmaris mercredi matin après avoir fait nos adieux à plusieurs de nos amis en espérant que nos routes se recroisent un jour. Adieu la belle Turquie, nous revoilà dans mes chères Iles Grecques.

Notre premier arrêt est à Simi. C'est ici que l'on fait les procédures d'entrée pour la Grèce. On obtient finalement un transit log nous permettant de naviguer dans les eaux grecques pendant les 3 prochains moins. Comme il vente à écorner les boufs, on décide de rester dans la très jolie baie de Pethi pour quelques jours. On se réveille au son des coqs, on dîne au son des chèvres et on soupe avec un merveilleux coucher de soleil. C'est pas si mal. Il faut quand même partir bientôt car on a tout
un programme de navigation cette année. En effet, nous devons être à Madère en Septembre, aux Canaries en Octobre, au Cap Vert en Novembre et traverser l'Atlantique vers Trinidad en Décembre. Entre temps, nous voulons visiter la Croatie et se rendre à Venise si possible. Nous partirons donc de Simi demain en direction de Leros, Mikonos, Kea et le Canal de Corinthe. On compte visiter Lefkas et Corfu pour ensuite se diriger directement vers l'Adriatique. Si on a le temps, on aimerait bien visiter les Météores au Nord de la Grèce.

Vous pouvez nous suivre sur www.lereseauducapitaine.qc.ca et nous écrire à monique.leclair@sympatico.ca. On est toujours heureux d'avoir de vos nouvelles. On prend nos courriels dès que nous avons la chance d'avoir une connection internet.

En espérant que vous profitez bien du printemps après ce si long hiver. On vous embrasse bien fort.

Bonne fête des mères à toutes les mamans, les grands-mamans et celles qui deviendront maman bientôt.....

Monique et Gervais sur Taranga III.

lundi 5 mai 2008

PUFFER - Jean-Marc et Pascale à ST-AUGUSTINE (FL)

Nous sommes a st-augustine
depuis hier soir
passont la journee ici depart pour jacksonville
demain matin

jean-marc

CAP LIB - Gérard explique...

Ci-dessous un message de Gérard reçu hier.

Pourquoi devons-nous retarder notre départ des Bermudes?
Dans notre planification de route vers New York, nous devons tenir compte d'un élément important qui est le Gulf Stream. Même si certains d'entre vous en connaissent les implications, ce n'est certainement pas le cas pour tout le monde.
Le Gulf Stream est un courant qui se faufile entre les Bahamas et la Floride et s'éloigne de plus en plus en montant vers le nord/est; surtout à partir du Cap Hatteras. Ce courant vient du sud-ouest et entraîne sa masse d'eau à une vitesse d'environ 2 kn. Sa largeur peut varier entre 60 et 200 M et son parcours peut varier un peu aussi.
Nous devons traverser ce courant pour nous rendre à New York après environ 4 jours de navigation depuis les Bermudes. Si le vent est contraire au courant du Gulf Stream lorsque nous le traverserons nous serons soumis à de très hautes vagues et à des vagues croisées, ce que tout navigateur ne souhaite pas rencontrer.
Voilà pourquoi il faut prévoir que, quatre jours après notre départ, les conditions y soient favorables. Nous sommes aidés par le réseau du Capitaine et Nycole. Depuis plusieurs jours les dépressions se multiplient dans cette région ne nous permettant pas un départ.

Si vous avez des questions, faites en part à Bernard

On a bien hâte de vous revoir

Gérard

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

CIEL & MER : Réjane et Denis sont au Brésil pour une période d'environ 3 mois et auront de la visite vers la fin juin. Tout va bien et Réjane est toujours de bonne humeur...

CLIN D'OEIL : Michel est en navigation et remonte vers le Québec. Position : 19-37 N et 064-14 W. Ils ont navigué 135 mn/en 24 heures. Tout va bien

MARIANNE : Joel est en navigation vers Panama; ce matin, il est près des AVES. Position : 12-43 N et 067-03 W, vent de 20 à 25 noeuds de ESE et mer formée.

VESPER II : Pierre a traversé le canal de Panama les 6 et 7 mai. Il quittera dans 2 semaines pour les Galapagos.

MIGO : Patrick et la petite famille sont à Antigua. Ils prévoient quitter mardi pour la Guadeloupe

CAPTAIN PUNCH : François et Francine sont à 8.00 N et -79-00 W; ne quittent pas aujourd'hui.

CAP LIB : Gérard et son équipage sont toujours aux Bermudes et ne quitteront pas à cause d'une météo défavorable.

Nous n'avons pas entendu Paul (XOO) du voilier Blue Pidgeon malgré nos nombreux appels.

EXCENTRICITY - Robert et Denise ARRIVÉS aux Bermudes

Message ID: 2037_VE2RHQ
Date: 2008/05/09 14:07
From: VE2RHQ
To: SMTP:va2af@distributel.net
Cc: SMTP:marieville@sympatico.ca; SMTP:belisle@contact.net; VE2KOU
Source: VE2RHQ
CMS Site: Perth
Subject: Arrivée au Bermudes

Allo André,
Un petit mot pour vous dire que nous sommes arrivée aux Bermudes.
Je n' ai pas pu être sur le réseau ce matin. Notre arrivée coincidait avec l' entrée dans la passe de St-Georges. il y avait beaucoup de bateau qui entraient en meême temps. il fallait attendre notre tour et à la fin tout le monde avait quitté le réseau.
Merci pour l' attention que vous avez portez à notre égard.
Robert
Eccentricity

EXCENTRICITY - Robert et Denise près des BERMUDES

Bonjour!

Vous êtes membre d'une équipe formidable qui accompagne et supporte les navigateurs chaque matin. Acceptez nos remerciements pour votre aide précieuse ainsi que nos félicitations pour votre constance. Sachez que votre dévouement impressionne et est très apprécié.

En plus, vous accompagnerez la flotille qui traversera l'Atlantique de Québec-Larochelle via Les Açores. Comme nous sommes choyés par votre présence sur le réseau du capitaine!

Je profite de l'océan calme et de l'absence de vent pour écrire qques courriels.
Demain AM, ns arriverons enfin aux Bermudes. Depuis 3 jrs ns avançons lentement au moteur. C'est très long! Je lis beaucoup et c'est un grand plaisir pour moi puisqu'à la maison le temps me manque tjrs. Robert est tjrs aussi malchanceux à la pêche; ce doit être qu'il n'aime pas beaucoup manger du poisson?

Tantôt plusieurs dauphins ont dansé devant le voilier. Quel bel accueil avant d'arriver aux Bermudes: 50 miles!

Notre saison hivernale s'achèvera avec grande satisfaction vers le 25 mai au Lac Champlain.

Je suis déjà à planifier notre traversée Québec-Larochelle. Plusieurs parents et amis des membres de notre équipage viendront saluer notre départ le 6 juillet prochain à Québec.

Pour la circonstance, j'ai réservé un resto, 47e Parallèle pour que toutes ces belles personnes soupent ensemble la veille, soit le 5 juillet. Le repas est à la charge de chacun: 25$ la boisson et les taxes en sus. Vous me confirmerez votre présence le plus tôt possible. Grand merci!

Bon et doux printemps!
Au plaisir de communiquer à nouveau avec vous

Denise et son capitaine taquin vous saluent amicalement

VESPER III - Pierre à PANAMA

TIME: 2008/05/08 00:25
LATITUDE: 08-54.50N
LONGITUDE: 079-31.50
COMMENT: PANAMA,FLAMENCO MOORING. GOOD TRANSIT ACROSS CANAL.;

CAP LIB - Gérard et son équipage aux Bermudes

Communication par relais avec Cap-Lib ce matin. Nycole leur transmet les prévisions météo au niveau du Gulf Stream pour les prochains jours. Rien de bien encourageant jusqu'au 14 mai.
Pas de départ prévu avant après-demain (samedi). Gérard songe sérieusement à laisser le bateau en chemin quelque part sur la Hudson ou sur le canal Champlain.

Bernard

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

PASSAGER DU VENT ; George a quitté vers midi hier le lagon de Marigot Bay à St-Martin et se dirige vers les Açores. Il naviguera en direction nord pour quelques jours. Position : 20 N et 061-3 W

CIEL & MER : Réjane et Denis sont sous la pluie et en profitent pour remplir les réservoirs.

CLIN D'OEIL : Michel quitte ce matin St-Martin en direction des Bermudes ou de NY selon les conditions

EXCENTRICITY : Robert et Denise sont en navigation à 97 mn des Bermudes. Moteur car le vent était très faible la nuit dernière. Position : 30-49 N et 064-28 W

CAP LIB : Gérard est aux Bermudes et ne quittera pas avant quelques jours à cause de la dépression au nord

BLUE PIDGEON : Paul est en direcdtion de Cape Cod. Position : 31-12 et 069-38 W. À 620 mn de sa destination. Si les conditions deviennent trop difficiles, ils feront un arrêt sur la côte américaine.

MARIANNE ; Joel est en navigation. Position 12-37N et 064.05 W; en direction de Panama avec un vent EST de 20 noeuds.

EPSILON : Position : 21-14 N et 86-44 W. AImerait se diriger vers Belize

CAPTAIN PUNCH : François mentionne qu'il quittera samedi matin pour Les Perlas

LE TEMPS DE VIVRE II : Pierre Judy et Jeremy sont maintenant ancrés à Rum Cay dans les Bahamas. Ils y passeront la journée. Très belle navigation à la voile depuis Samana Cay avec un vent jusqu'à 15 noeuds.

RADICAL - Christian en navigation

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.

ESN:0-7341325
Latitude:34.5578
Longitude:-76.8885
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/08/2008 00:41:14 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=34.5578,-76.8885&ie=UTF8&z=12&om=1

Christian Chevalier

CIEL & MER - la fameuse lavandière


Je vous fais bénéficier de la fameuse photo de la lavandière qui a tant excité les gars du réseau ce matin hi hi hi

Nycole

SOL MARIA - Réal et Lucie en Polynésie Française

Bonjour ou Kaoha en marquisien !

Le Sol Maria et son équipage sont arrivés aux Marquises en Polynésie française le 1er mai à midi après 21 jours et 7 heures de navigation depuis les Galapagos. Ce fut une traversée bien tranquille avec un peu de vent mais en général pas assez. Nous avons dû nous aider du moteur pour environ le tiers du trajet. Mais, l'important c'est d'arriver à bon port en bonne santé et sans pépin et ce fut le cas ! Merci la vie !

Nous sommes très heureux d'être aux Marquises, nous y rêvions depuis longtemps et nous y voici. Nous avons d'abord jeté l'ancre dans la baie d'Atuona dans l'île d'Hiva Oa, l'île où ont vécu et sont enterrés Jacques Brel et Paul Gaugin. La vision de la mer d'Hiva Oa est impressionnante, une pointe avec de très hautes falaises et des crevasses toutes vertes d'une végétation luxuriante. La baie est bien protégée encadrée de hautes montagnes. Il y a actuellement une quinzaine de voiliers mouillés dans la baie; nous y avons retrouvé avec plaisir des marins canadiens, français et belges avec qui nous avions fraternisé à Panama ou aux Galapagos. Le monde des marins est petit, on retrouve souvent dans un port quelqu'un qui connaît quelqu'un qui nous connaît.

Les marquisiens sont fort sympathiques et le fait de partager la même langue rendent les échanges encore plus cordiaux. Nous avons loué une voiture et fait le tour de l'île. Les routes en terre battue suivent les crêtes de montagne et offrent des vues spectaculaires sur le littoral avant de plonger vers les petits villages blottis en bord de mer. C'est la saison des mangues et des pamplemousses, nous en cueillons à volonté sur le bord des routes, ils sont tout simplement délicieux !

Aujourd'hui, nous avons navigué vers une autre île très pittoresque, Tahuata. Ses eaux cristallines nous ont fait découvrir des poissons tropicaux magnifiques, inconnus aux Antilles, tous plus colorés les uns que les autres !

Nous serons dans les Marquises jusqu'à la mi-juin, donc nous aurons amplement de découvrir tout l'archipel.

Meilleures salutations à tous et au plaisir d'avoir de vos nouvelles,

Lucie et Réal

QUETZAL - Marc vers Nuku-Hiva (Marquises)

Message reçu de Marc :


TIME: 2008/05/07 02:31
LATITUDE: 09-54.53S
LONGITUDE: 139-06.29W
COMMENT: Dans une jolie baie de l'île de Tahuata, nous remontons vers Nuku-Hiva

SAPHIR - Pierre de retour au Québec


Message reçu de Pierre :

Décidément, il y a de ces situations qui parfois surprennent. Saphir est en cale sèche depuis déjà une semaine où son capitaine expérimentait la chaleur torride et humide de Trinidad.

Après avoir passé l’hiver dans le sud, certaines habitudes vestimentaires sont plutôt difficiles à perdre. Alors pourquoi changer? Rien de plus rafraîchissant que de pelleter un banc de neige en bermuda et surtout avec mes crocs adorés!! N’est-il pas?

Merci au réseau pour les services rendus pendant l’hiver, je suis confiné au silence radio jusqu’en novembre prochain!



Passez un bel été!



Pierre

SERENA - Pierre et son équipage

Message reçu de Pierre :

Bonjour Nycole ! Nous venons tout juste d'arriver à Beauport. Nous avons eu des problèmes avec notre antenne, c'est pourquoi nous n'avons pu communiquer avec toi durant les trois dernières journées. Nous quitterons Beaufort jeudi matin et nous prendrons l'intracostal jusqu'à Norfolk. Je te donne des nouvelles de notre départ demain.

VACATIONS AU RÉSEAU MARDIMATIN

CAROLE et KLAUS : En navigation. Position : 19. N et 23-44 W à 130 mn du Cap Vert

CIEL & MER ; Réjane et Denis ont rencontré Ivan du bateau Basil hier; ils ont pris le lunch ensemble. Ivan demeure à environ 30 kl de la baie où sont ancrés Denis et Réjane. Se reverront à nouveau.

EXCENTRICITY : Robert et Denise sont en navigation et ont passé une agréable nuit. Position : 27-05 N et 065-24 W. Actuellement à 320 mn des Bermudes

BLUE PIDGEON : Paul a pris la décision de poursuivre sa route directement vers Cap Cod et n'arrêtera pas aux Bermudes. Actuellement au 26-40 N et 067-16 W. Il est au courant qu'un système dépressionnaire est sur sa route le 9 et 10 mai avec des vents d'une quarantaine de noeuds.

CLIN D'OEIL : Michel quitte demain St-Martin à destination de New York

AITA PEA PEA : Charly et Renée sont aux Testigos et ils ont eu des coups de vent la nuit dernière jusqu'à 32 noeuds, avec de la pluie.

TEMPS DE VIVRE II : Pierre Judy et Jeremy sont à Samana Island dans les Bahamas et continueront leur navigation demain matin vers le nord.

CAPTAIN PUNCH : François et Francine sont à Panama et quitteront samedi pour Las Perlas dans le Pacifique.

SEA BELLE : Marcel et Lise ont quitté ce matin à 07h00 pour Salinas (Puerto Rico). Position : 17-55 N et 066-31 W

ALEXANDRE IV : Jacques et Josée sont à St-Barth et ont participé à une recherche au cours de la nuit car un capitaine d'un Méga Yacht manque à l'appel. L'un des dingy s'était décroché du bateau et il est allé pour le récupérer. Quelqu'un a entendu un appel "À L'AIDE" vers 03h00 ce matin et depuis, il n'a pas été localisé. Tous les services d'urgence sont déployés.

Ils quittent en direction de Saba aujourd'hui et devraient être à St-Martin jeudi.

ÉTOILE DE LUNE : Dominique et Nathalie n'ont pu compléter leurs emplettes hier car tout été fermé à cause de la fête du "5 mai". Ils se reprennent aujourd'hui.

CIEL & MER - Denis et Réjane au BRÉSIL








Comme j'ai été autorisé a annexer "Le réseau de capitaine" à mon bateau. j'offre le passage à tous ceux qui seraient tentés par la destination BRESIL...

La traversée Ascension- Salvador est parmi les plus agréables qui soit. On y jouit d'un bel alizé portant variant entre 4 et 5 Beaufort; du gâteau. Le bateau est comme sur des rails et une a deux corrections mineures quotidiennes suffisent à le garder sur la voie. La carène qui vient de s'offrir le traitement rajeunissant des blackfish de l'Ascension, glisse impeccablement et nous sommes tous les jours surpris des distances parcourues sous la caresse d'un vent aussi peu agressif.

L'escale de l'Ascension se justifie ne serait-ce que pour profiter du nettoyage méticuleux de votre coque par ces uniques petits poissons de la famille des piranhas.

Nous devons constamment nous protéger du soleil et les quelques rares cumulus n'y contribuent en rien; on pourrait presqu'en tout temps les comptabiliser sur les doigts de la main. Ce n'est qu'a mi-parcours que nous connaissons une première journée ennuagée. Nous n'avons rien contre ce changement de régime et attribuons à regret, la mise en place de ce paravent, à la timidité de la lune qui doit en cette nuit même, se parader dans toute sa plénitude.

Une seule ombre au tableau, on arrive pas a passer nos courriels via Winlink, en conséquence, quelques rapports de position sont portés manquants sur la mappemonde mais on se rattrape avec Le Réseau Du Capitaine.

Lorsque perdus sur une mer au couleurs du Québec, quoi de plus réconfortant que d'entendre la voix chaleureuse d'André envahir notre carré avec un aperçu de la robe ponctuelle du pays. Pierre pour sa part, na qu'a bien se tenir depuis que Réjane lui réclame immanquablement un conseil quotidien pour améliorer son modus vivendi. Comme vous vous en doutez bien, Nycole a beau malmener sa boule de cristal qu'elle ne réussi pas à lui faire avouer la moindre variation sur le thème de notre bel alizé. Notre "cousin" Jean-Claude, on le copie moins bien, quoique nos échanges soient à l'occasion fort intéressants. Nous n'avons qu'a jouir du temps qui s'égraine en douceur: lire, manger, retourner les poissons volants à l'eau, dormir et rêver.

Le seul qui travaille en permanence à bord c'est le régulateur d'allure et si l'envie lui prend de se plaindre, un jet de WD40 suffit généralement à combler ses attentes.

À l'approche du Brésil nous expérimentons pendant trois jours consécutifs un scénario qui nous tire de notre nonchalance. Bénéficiant de vents nocturnes anémiques et d'une lune qui tarde de plus en plus à se pointer, des nuages en profitent pour envahir le ciel au détriment de notre voûte étoilée. En fin de nuit, le temps nous semble franchement menaçant mais comme bénis des dieux, ces grains nous épargnent presque tous. Les rares qui réussissent à nous atteindre se révèlent beaucoup moins noirs que nous les avions d'abord jugés.

Ces grains mineurs ne nous concèdent finalement que de légères douches très appréciées pour rafraîchir et dessaler le pont. Dès que le soleil reprend possession de son domaine tous ces intrus se volatilisent comme du beurre dans la poêle. Y-a-t-il la dessous un message à découvrir et à assimiler? Le brésil serait-il un domaine exclusif au soleil?

Je viens à peine de terminer ces lignes, il n'est pas encore midi et je me retrouve forcé de renier ce que je viens d'écrire. C'était trop beau, trop parfait. Une multitude de cumulo-nimbus viennent progressivement d'envahir tout notre ciel bleu perturbant l'harmonie solaire comme autant de chefs de guerre dans un pays en tentative de développement.

Quoique tardive, voila l'épreuve de cette traversée. On nous avait prévenus. "attention cette côte est granuleuse!" il faut comprendre pas là qu'on y rencontre plein de grains et non pas que ses plages sont couvertes de gravelle: quel sacrilège! Les 24h qui suivent ne nous laissent guère de répit ; il faut négocier le vent avec chacun de ces nuages convectifs et rares sont ceux qui consentent à coopérer avec nos intentions. Lorsque finalement la mer et le vent reviennent à de meilleurs sentiments nous sommes exténués mais ... Terre! Terre! La péninsule de Salvador daigne se révéler sous la forme d'une fine dentelle bleutée qui brise enfin
la monotonie de notre ligne d'horizon. Le soleil baisse déjà et il est trop tard pour espérer s'enfiler dans la grande Bahia de Todos os Santos.

À vingt miles de la côte nous prenons la cape après s'être assurés de ne pas se retrouver dans l'alignement des "bigs Ships". Nous profitons d'un vent qui est parti jouer ailleurs pour nous offrir une nuit de repos pendant que notre voilier dérive doucement vers l'entrée de la Baie à 1.6kts. Notre dernier mouillage de l'Ascension était infiniment plus rouleur que cette confortable cape. Dès les premières lueurs de l'aurore nous remettons le bateau en route sans savoir trop bien à quoi nous attendre.

L'éclairage de la ville s'est raffiné mais demeure imprécis même si nous ne sommes plus qu'a sept miles. Lentement ... très lentement, des lueurs confuses de la nuit surgit un escadron de gratte-ciels qui semblent piétiner la côte sur plusieurs kilometres. La parade est magnifique dès que la crudité du soleil matinal l'enflamme.

Sous un vent insignifiant mais conforme aux prévisions, nous nous approchons doucement de l'entrée de la baie, entrainés surtout par le flot de la marée. Toujours fascinés par l'importance de l'agglomération nous contournons la Barra; pointe de la péninsule sur laquelle, Salvador, première capitale du Brésil fut érigé.

Nous nous glissons paisiblement à l'intérieur, longeant à bonne distance la côte Est, sans moteur, tout en affichant un maigre trois noeuds; rien ne presse, il est encore tôt et nous ne voulons rien manquer du spectacle. À mesure que nous nous approchons de notre marina qu'on dit se situer au pied de la ville historique, la qualité des édifices semble se détériorer. Nous sommes en train de passer de leur Manhattan à leur Harlem et ça devient plus animé.

Le boulevard qui rejoint la haute ville (partie historique et antique) est encombré d'autobus et une foule à déjà pris d'assaut, une grande place publique encadrée d'édifices abandonnés dont les carreaux sont majoritairement portés manquants jusqu'au 10eme étage. Une lourde clameur s'échappe du coin; C'est une musique aux intonations martiales entrecoupée des litanies d'un militant enragé qui harangue la foule. Le système de sonorisation est tellement puissant que, malgré la distance, si nous comprenions le portugais, nous saurions déjà de quoi il retourne. Connaissant la force de leurs mouvements socialistes, il est vraisemblable que cette manifestation soit liées à la fête des travailleurs, demain on est le premier mai. Décidément ils fêtent bruyamment ces Brésiliens.

Suivant les instructions que Sonia et Yvan nous ont fait parvenir la semaine dernière, nous résistons à l'invitation le la Bahia Marina dont les tarifs sont du double, nous passons la grande jetée, contournons le forte Sao Marcelo et découvrons une marina bien dissimulée derrière des bateaux pour touristes à l'ancre. Malgré les appels répétés de Réjane sur la VHF nous n'obtenons pas de réponse. Nous commençons à en avoir l'habitude; c'est comme ça dans tous les pays ou l'anglais n'est pas très répandu.

Personne n'ose parler de peur de se faire interpeller en anglais et de ne savoir que répondre mais ils nous ont entendus. Ils sont trois, en uniforme bleu, à courir sur les quais, à nous faire des signes pour finalement attraper nos amarres. La marina de Cenab est vraiment au coeur de l'action tout en étant sécuritaire. Elle est entourée d'une clôture de barreaux d'une hauteur d'au moins dix pieds et de gardes armés qui veillent au grain. Pour ce qui est de sortir de cette prison, on essaiera
de se faire discrets et de plaider la bonne conduite.

Denis

RADICAL - Christian en navigation

Message reçu de Christian :

Tout va bien sur le catamaran RADICAL.
ESN:0-7341325
Latitude:33.6168
Longitude:-78.2577
Nearest Location:not known
Distance:not known
Time:05/06/2008 13:10:27 (GMT)
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=33.6168,-78.2577&ie=UTF8&z=12&om=1

Christian Chevalier

EXCENTRICITY - Robert et Denise en navigation

Rapport de position reçu :

Message ID: 1938_VE2RHQ
Date: 2008/05/05 18:52
From: VE2RHQ
To: VE2KOU
Source: ZF1GC
CMS Site: SanDiego
Subject: Position Eccentricity

5 mai 08
position 25-05N 65-49W
Cette nuit, vent changeant du Ne au NNE à plusieurs reprises. Finatement rentré le4s voiles et au moteur
Robert
Eccentricity

CIEL & MER - Denis et Réjane - récit sur l'Afrique du Sud

Malgré une mer brutale et imprévisible qui n'arrive pas à concilier navigation et plaisance, nous avons atteint l'Afrique du Sud. Tant pis pour Richards bay, nous avons d'abord rejoint Durban puis East London et enfin Port Elisabeth avant de filer vers Capetown.

On est vraiment au pays des extrêmes et il nous fournit toutes les raisons d'être devenus prudents; En mer parce que le vent est tout sauf coopérant avec nos déplacements et à terre avec un taux de criminalité qui ne cesse d'augmenter
d'escale en escales depuis que nous avons atteints ce continent.

Pour nous Québécois, c'est inconcevable; 141 meurtres par jour en Afrique du Sud. Si l'on nous vole dans la rue, la moindre résistance signe notre arrêt de mort. Notre seule consolation est que dans la rue, nous avons des chances de survie alors que la procédure de vol dans le résidentiel consiste à liquider les occupants avant de mettre tranquillement la maison à sac. Même les Taxis constituent d'exellentes couvertures pour les pillards,alors, fini les belles ballades exploratoires si instructives.

Les Sud-Africains ne cessent de nous prévenir: Il faut s'en tenir aux endroits sécurisés: enclaves touristiques, centres commerciaux, parcs nationaux, marinas etc..c'est pas une vie! Nous avons du réviser nos valeurs; Le grand large est devenu l'endroit le plus sécuritaire.

Malgré que nous vivons ici les journées les plus longues de l'année et que ce soit leur été, le pays côtier est beaucoup plus frais que nous l'avions estimé. Il est continuellement balayé par des vents à composante sud imprégnée d'un zeste d'antartique; ça n'a rien à voir avec l'atmosphère feutrée et enneigée des Noël de par chez nous. On s'ennuie du Québec et de ses chaleureux habitants, on se sent quelquefois bien loin les nôtres. Arrivés à Capetown nous avons rencontré notre ange gardien Sud Africain dans la personne de Neikei Rust mais ça, c'est une autre histoire.

Réjane et Denis de Ciel & Mer

CIEL & MER - Denis et Réjane racontent...

Denis et Réjane nous ont fait parvenir le texte qui ci-dessous, suite à l'agression dont ils ont été victimes à Madagascar :


Je vous propose ce petit texte qui tente d'expliquer comment on a réussi à s'en remettre suite à l'attaque des pirates Malgaches; il raconte notre fuite d'Égypte...

Le chemin de la guérison

Nous quittons Mahajunga dans un état assez lamentable profitant du fait que les vents sont prévus rester faibles dans le canal du Mozambique. Pour une fois cela nous convient parfaitement; avec nos côtes fracturées, il n'est pas question d'éternuer ni même de tenter un éclat de rire, alors il est encore moins question de se lancer dans les manoeuvres athlétiques exigées par une forte mer.

Le vent coopère tellement bien à notre rétablissement que durant les douze premiers jours nous enregistrons notre plus basse vitesse moyenne depuis notre départ de Montréal, soit moins de 3 kts, et ce, malgré l'utilisation intensive du moteur durant les premiers jours afin de prendre rapidement nos distances de la côte Malgache.

Nous avions été prévenus par un ami Québécois que nous connaîtrions une plus ou moins profonde dépression suite à l'agression que nous avons subie. En effet, durant toute cette longue période de mer tranquille, il nous est impossible de nous débarrasser de ces pensée par lesquelles nous repassons obsessivement et de façon détaillée le scénario de l'attaque en nous échafaudant toutes formes de variantes qui nous auraient permis de nous en tirer ou de tout simplement de nous venger de cet inacceptable abus de force.

Nos sentiments alternent entre la culpabilité de ne pas avoir su nous défendre, ou du moins de ne pas avoir su prévenir cette éventualité, et la satisfaction mitigée de s'en être tirés vivants, sans trop de séquelles physiques, compte tenu des circonstances. On a beau se féliciter de s'en être sortis mais c'est insuffisant pour nous libérer de la profonde frustration d'avoir été blessés et dépouillés en affichant un demi-sourire pour ne pas déplaire à nos agresseurs. Nos blessures
physiques guérissent plus facilement; j'enlève moi-même mes points de suture, seules nos douloureuses côtes réclament toujours vengeance!

Nous ne sommes plus seuls à être affectés par les dépressions, notre environnement aussi; nous avons eu beau cheminer avec lenteur que nous avons dépassé le 23eme parallèle Sud et de ce fait avons quittés la zone tropicale. Tout comme au Canada, nous naviguons désormais sous le régime des dépressions météorologiques et des fronts froids malgré que ceux-ci nous arrivent du grand Sud; belle consolation!

Suite aux prévisions météo maritimes obtenues par la radio HF, nous devons, à deux reprises, nous réfugier dans des mouillages profondément encastrés dans la côte du Mozambique pour nous protéger du nouveau (pour nous) et dévastateur "south westerly" . Presque toujours accompagné d'un ou de plusieurs fronts froids, il souffle énergiquement après le passage de chaque creux dépressionnaire. Ce vent phénoménal que nous devrons surveiller jusqu'a Capetown souffle contre l'important courant des Aiguilles soulevant une mer monstrueusement dangereuse avec souvent des vagues de plus de dix mètres.(vous avez bien lus)

À la première occasion, nous nous sommes réfugiés dans l'embouchure d'une petite rivière aboutissant dans la baie de Ihambané. C'était notre premier mouillage sans la protection des "kalachnikoff" Nous n'avons presque pas dormi; nous étions isolés et le traffic des pirogues autour du bateau n'était pas très rassurant. À la deuxième reprise nous nous dirigeons vers l'embouchure du "Rio Espirito Sancto", siège de la capitale du Mozambique; Maputo. Nous avons absolument besoin de prendre
cette pause nous; nous sentons fatigués et déprimés. Nous ne rêvons que de planquer le bateau dans un endroit protégé à tout point de vue et de dormir...dormir...

Après avoir louvoyé sur trente cinq kilomètres entre les haut-fonds d'une vaste baie, nous pénétrons dans le seul enclave protégé du coin; le port de pêche de Maputo . Il est très crasseux et déjà encombré d'épaves, malgré qu'il soit de facture récente et moderne; c'est un cadeau des Japonais qui achètent la presque totalité de leur prises de poissons sans toutefois en importer l'odeur; décidément les préoccupations environnementales sont l'apannage des pays riches. Nous sommes quand même heureux de nous y réfugier car le redoutable "South westerly" rejoint Maputo en même temps que nous y entrons.

Maputo, cette Beauté Portugaise Africaine de l'époque coloniale, n'affiche plus aujourd'hui que les profondes cicatrices de trente années de guerre civile et la corruption y est institutionnalisée à tous les niveaux. Dans ce pays, reconnu comme l'un des plus pauvres du continent Africain, les pâles étrangers sont considérés comme responsables de tous leurs maux et de ce fait, sont perçus comme des pigeons à plumer.

Nous ne sommes pas aussitôt amarrés au seul endroit disponible que la police du port déboule agressivement dans notre bateau nous cherchant visiblement des poux. Ils se comportent exactement comme nos pirates; Ils farfouillent partout, questionnent et réclament nos documents, permis et passeports et même d'autres papiers tout a fait absurdes, histoire de nous prendre en défaut et de nous coller une amende qui ira arrondir les revenus de la force constabulaire locale.

Ils nous faudra bien trois bonnes heures d'explications à travers un anglais très approximatif, à défaut de portugais, langue officielle, avant que ceux-ci réalisent qu'ils ne nous soutirerons rien et que c'est nous qui attendons quelque chose d'eux. En effet, nous nous sommes présentés à cette escale imprévue en réclamant assistance au pays.

Suite à notre piratage, nos réserves de carburant étaient devenues insuffisantes pour nous permettre d'esquiver un autre mauvais coup de vent avant d'atteindre Richards Bay en Afrique du Sud. Il faut les comprendre, ils n'admettent pas facilement se faire usurper leur rôle traditionnel. Malgré leur scepticisme, ils finissent par prendre notre requête au sérieux après que nous leurs ayons produit toute notre documentation relative à l'affaire jusqu'a nos prescriptions d'antibiotiques.

Notre patience, surtout celle de Rejane qui ne cesse de m'inciter au calme, est finalement récompensée; Luis, un jeune gradé de la Police du Port, décide de nous prendre en charge. Il commence par évincer les opportunistes qui avaient déjà commencés à s'agglutiner autour de nous puis, nous pilote à travers une lourde machine administrative afin de régulariser notre situation.. Il se permet même d'élever le ton avec les fonctionnaires contrariés d'abdiquer devant de si vulnérables pigeons. Ce fut notre premier "Ange Gardien" de Maputo.

En fin de journée, Nous nous retrouvons à couple d'un petit ferry privé et entourés de toute part par la flotte de chalutiers peu rassurants qui rentrent à chaque soir. Dans cette enclave, l'eau est sale mais calme, la sécurité y est acceptable et nous pensons bien y retrouver le sommeil réparateur qui nous fait actuellement tant défaut. Mais non! le moindre bruit nous fait sursauter et nous nous réveillons tout aussi fatigués que la veille! Nous apprenons bruyamment que les chalutiers commencent
à manoeuvrer à quatre heure du matin et que deux heures plus tard le dernier quitte pour prendre la mer.

Nous réalisons que nous sommes beaucoup plus isolés que nous le pensions lorsque, vers huit heure, nous tentons de contacter par radio le réseau des navigateurs appelé ici le "Peri Peri net". Du à une distribution électrique défaillante ou à l'utilisation d'appareils hors normes dans notre environnement, il se trouve une telle tempête de parasites sur les onde radio que notre HF est inutilisable.
Il nous est donc impossible d'obtenir les prévisions météorologiques indispensables pour pouvoir planifier la suite de notre navigation vers l'Afrique du Sud.

Nous nous rendons en taxi, le lendemain au Club Naval de Maputo dans l'espoir d'y cueillir nos précieuses informations météo mais quelle déception; c'est un club social très sélect accroché à un petit bassin inaccessible par manque d'eau et dont une bonne partie des membres n'ont jamais posé le pied sur un bateau. Nous y rencontrons toutefois notre deuxième ange gardien. Il s'agit de Francis Pietro, un philanthrope retraité, ex PDG d'une banque Allemande, toujours propriétaire d'un château en Espagne et d'un voilier dans les Baléares et qui, installé ici depuis six ans, se consacre à l'implantation de projets humanitaires en milieu rural.

Il nous ouvre sa résidence nous permettant un accès illimité à internet, nous fait cadeau d'un téléphone cellulaire, et nous propose de nous emmener visiter l'hopilal qu'il est en train d'ériger en pleine brousse. Qu'a cela ne tienne..

Deux jours plus tard il vient nous chercher à bord de la camionnette 4x4 de la fondation "Aventura Solidarité" pour nous sortir des sentiers battus et nous donner l'heure juste sur la profonde Afrique noire. Après avoir parcouru une quinzaine de kilomètres sur une autoroute encombrée(cadeau de je ne sais plus trop quel pays), la voie se dégrade rapidement; le premier embranchement que nous empruntons est étouffé sous un bric à brac branlant ou l'on propose essentiellement des produits avariés,
la première qualité étant destinée à l'exportation.

Il y a bien quelques vendeurs, mais plus souvent ce sont des vendeuses entourées de leur progéniture qui sont assises ou étendues près de leur maigre étalage (genre trois patates passé date), figées dans une résignation inquiétante marquée d'un regard éteint; c'est désolant à voir. Quelques kilomètres plus loin et la route n'est plus qu'un piste à sens unique qui louvoie à travers une végétation assez clairsemée et quelques petits arbres épars.

Nous labourons deux ornières profondément marquées dans un sable sec ultra-fin ne permettant pas à une voiture conventionnelle de s'y aventurer sans s'embourber immédiatement. Nous avons toutes les difficultés à nous en extraire lorsque se présente devant nous le "transport en commun"; Jamais nous n'aurions cru qu'une telle population puisse trouver place dans la benne de ce vieux camion 4x4. Ca tient du voyage de foin; arrondi au sommet et débordant de chaque coté. Pourtant, tout au long du parcours, des gens continuent de réclamer de privilège de s'insérer dans cette botte d'asperges où, la promiscuité à depuis longtemps été bannie de l'ordre du jour.

En bordure de cette inconfortable piste nous cotoyons de petites huttes tressées et coiffées de paille, quelques rudimentaires structures de tôle rouillée et de petits lots visiblement bêchés à la main où tentent de survivre des pousses de mais, de manioc et d'autres cultures qui nous sont inconnues. Nous passons quelques petits villages et plus nous nous enfonçons plus Francis semble connu; on le salue de toute part.

Nous débouchons finalement après une heure de torture dans un espace dégagé et
clôturé où s'étirent quatre grands bâtiments vert et blanc surmontés d'un château d'eau et de panneaux solaires; ça tranche sérieusement dans le décor. Au milieu de cet aire se retrouvent une cinquantaine de personnes qui ne semblent pas attendre grand chose de la vie. Elles se sont installées tant bien que mal par terre sous le couvert de deux manguiers géants.

L'attente résignée semble être un état permanent chez les peuples africains: On attend la chance, l'aide, la saison des pluie, la guérison,le client ... même la mort, et ce avec une passivité déconcertante. Nous sommes entrainés vers le dispensaire par Francis qui doit briser une longue file d'attente afin de nous présenter à la directrice du centre. Nous découvrons une jeune et dynamique religieuse catholique sous le couvert d'une fort jolie infirmière. Elle est débordée mais ne se départi pas d'un sécurisant sourire qu'elle distribue aussi efficacement que les médicaments à cette population qui, parait-il, est animée d'un vague espoir de guérison magique.

Nous filons par la suite vers l'orphelinat. Nous y sommes accueillis par une trentaine de petit noirs qui ont entre quatre et six ans et qui semblent tous sortis du même moule. Ils nous récitent en choeur leurs voeux de bienvenue puis nous submergent tentant de contacter notre pouce avec le leur; c'est leur façon de saluer! On est triste pour ces enfants qui ne connaîtrons jamais la vie familiale mais nous devons admettre que leur espérance de vie, dans ce milieu sain, devrait nettement se situer au dessus de la moyenne nationale qui n'est plus que de 37ans.

Notre dernière visite est pour l'obstétrique; Une seule des quatre chambres est occupée par une jeune maman qui allaite son nouveau-né. Malgré tous les avantages, accoucher dans une centre n'est pas encore entré dans leurs moeurs. Mais, il y a à faire et me voici en train remonter une table d'accouchement avec des boulons mal adaptés. Celle-ci provient d'un hôpital européen qui a dédié de rajeunir son mobilier mais ici elle fera très bien l'affaire.

Notre guide qui a depuis le début estimé mes compétences en profite pour faire la tournée des problèmes techniques qui le préoccupent; ici c'est un "three way" qui ne fonctionne pas, là c'est la pression d'eau qui chute anormalement..etc. Il finit par me laisser entendre que ..si jamais j'avais le goût de me perdre dans le coin, ça ferait bien son affaire; les gens polyvalents sont rares par ici. Par besoin de me déculpabiliser, je culbute rapidement cette proposition en farce, ne supportant surtout pas d'envisager une telle vocation tardive.

A notre retour, nous ramenons une jeune victime du paludisme vers l'hopital de Maputo. Nous n'avons pas encore parcouru cent mètres que nous devons nous arrêter pour nous débarrasser de milliers de fourmis vertes qui nous attaquent férocement. Leur nid est tombé de l'arbre sous lequel notre camion était stationné et elles ont la morsure douloureuse. Il faut rapidement porter secours à notre malade qui est trop faible pour s'en défendre.

Vraisemblablement dans le but de nous achever, Francis revient à Maputo via le dépotoir municipal. Nous roulons sur plusieurs kilomètres en longeant des empilages de produits recyclés ou devrais-je dire simplement récupérés que l'on propose aux passants. C'est grouillant de monde malgré l'insupportable odeur qui se dégage de l'océan de dunes d'immondices qui déferlent autour de nous."Plus de dix milles personnes vivent ici et y tirent leur subsistance quotidienne". nous confie Francis.

Dans ces conditions, je me dis que pour plusieurs, le rat doit souvent revenir au menu du jour. Il y a toutefois suffisamment d'acheteurs pour provoquer un embouteillage duquel nous finissons par nous extraire après avoir emprunté de longs et inquiétants "raccourcis". Une brève escale à l'hopital, et nous voila heureux de rentrer au bateau.

Confortablement enfouis dans notre cocon, nous nous repaissons longuement des images saisissantes de cette journée exceptionnelle. Il nous faudra un certain temps pour réaliser qu'elles ont réussies à inhumer nos obsessifs scénarios de piratage. Durant les premières heures de cette escale, notre moral avait chuté au plus bas; Nous considérions que nous nous étions réfugiés directement dans la gueule du loup avec toute l'innocence naïve dont nous savons faire preuve.

Ce nouvel éclairage vient de changer radicalement notre perception de la situation. De quoi avons nous vraiment à nous plaindre? Dans ce contexte, notre situation reste des plus enviable ... surtout depuis que notre mal de côte s'est résorbé.

Notre plus grande hérésie a été d'oublier pendant un moment que l'on croise des "anges" ou que l'on soit, il suffit d'être attentifs.

Denis