Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

jeudi 27 mai 2010

1ÈRE ESCAPADE - Lise et Carol à Petit St-Vincent


Ce matin nous sommes partis en mer pour pêcher du bon poisson mais nous nous sommes retrouvés a Petit St- Vincent et sans poisson ,mais c est une ile magnifique l eau est d un turquoise comme aux bahamas .Je t envoie une photo de notre plongée d hier une belle raye

bye Nycole Gros Bisoussss

Lise & Carol 1ère Escapade

ALEXANDRE IV - Jacques aux Fidji

TIME: 2010/05/28 13:30
LATITUDE: 17-40.83S
LONGITUDE: 177-23.20E
MARINE: YES
WIND_DIR: E
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 7
SWELL_DIR: E
SWELL_PER: 7
CLOUDS: 10%
VISIBILITY: 20
BARO: 1020
AIR_TEMP: 31.1C
COMMENT: A Vuda Point Marina j'attend Cat Mousse qui vient me rejoindre.

CAT MOUSSES - René et la pêche...


Voici une photo de notre pêche d'hier soir!!! Thomas, moi et Tuni étions dans l'eau. Son fils John était au commande de l'annexe. Un total de 2 heures 30min de pêche mais ça valait la peine.

Nous sommes en route vers Musket Cove, sommes partis de Viwa ce matin vers 07h00 à cause de la marée haute pour sortir de la passe.

A la prochaine!

René

mercredi 26 mai 2010

AURORA - Michel à New York

Message reçu de Jean-Yves à l'effet que Michel et sa conjointe qui convoyaient le voilier AURORA sont arrivés à New York en fin de journée.

Extrait du message :

Mercredi le 26 mai 2010 à 2015 heures

VA2DSQ, Michel vient de jeter l'ancre à New York.
Moyenne de 7 kt. Tout s'est bien déroulé.
Safran toujours partiellement bloqué.

Fatigué - repos - demain évaluation du problème de safran.

J Y Caron

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - récit

Objet : C'est aux Marquises que la toute-puissance des Maohis s'est révélée et a rayonné jusque dans les archipels lointains d'Hawaï ou l'île de Pâques. Pendant plus de mille cinq cents ans, ils ont su tirer profit de ces terres volcaniques jeunes et généreuses pour y établir une civilisation florissante. Puis, l'Européen est arrivé, il a changé la donne... Et aujourd'hui... de quoi vivent-ils?

Kaoha,

En voyant ces bouts de terres pas plus grosses que des têtes d'épingle à l'échelle du monde, on peut, légitiment se demander de quoi vivent les Marquisiens. Qu'est-ce qui les fait rester sur le territoire de leurs ancêtres? C'est une question très occidentale, qui contient dans chaque mot tous nos repères actuels de technologie et d'économie de marché. Pour y répondre, il faut effacer le tableau où sont inscrites nos valeurs, et comprendre ce que fut l'aura des Maohis aux Marquises.

D'après les historiens, les Marquises furent le premier archipel peuplé par les Maohis en Polynésie centrale. Leur implantation date de 150 à 200 avant Jésus-Christ. Des fossiles de Ua Pu tentent à prouver cette antériorité. La nature fut plus généreuse ici que nulle part ailleurs. La civilisation « marquisienne » rayonna au-delà des frontières de l'archipel et essaima sa population sur les îles de la Société, Hawaï, l'île de Pâques et jusqu'en Nouvelle-Zélande.

Lorsque Alavaro Mendana, commandité par la couronne espagnole, plante l'ancre pour la première fois aux Marquises, le 21 juillet 1595, il découvre la "sublissime" baie de Omoa sur l'île de Fatu Hiva. Son second Pedro Fernandez de Quiros décrit leur arrivée : "Soudain, d'une baie située à côté d'aiguille rocheuse, apparaissent soixante-dix petites pirogues de tailles différentes (...), mais certains approchent même à la nage et d'autres sur de simples bois flottants. On peut compter environ quatre-cents Indiens à la peau presque blanche et de belles statures, grands, robustes, forts..." (Extrait de "Le voyage en Polynésie - Jean-Jo Scemla)

La rencontre qui s'en suit ne se passe pas tout à fait sous les auspices du mythe du bon sauvage annoncé par Vespucci lors de sa découverte de la côte Est du Mundus Novus. Les fiers guerriers tatoués d'Omoa affrontent, inconscients de leur portée, les fusils aveugles des Espagnols. Mendena propage si bien le sang et la mort que les Marquisiens en parlent encore. Les Espagnoles lèvent rapidement l'ancre de Omoa et répandent leur politique sanguinaire à travers tout l'archipel qu'ils nomment « Marquises de Mendoza» en l'honneur de l'épouse du vice-roi du Pérou. Les Espagnols se détournent de ces îles où la population n'est qu'à leurs yeux qu'un ramassi de sauvages sans intérêt.

Cet épisode doit laisser nos Maohis, pantois.
Mais, pendant presque deux siècles, les Marquisiens sont tranquilles et peuvent s'adonner en toute liberté à leurs rites anthropophages, à l'adoration de leurs dieux Taaroa et Oro dans les Marae (sanctuaires). Ils suivent aussi les préceptes des arii (prêtres) qui mènent des cérémonies aux moeurs extrêmement débridées. Ignorants d'une morale religieuse, inventée en Occident, les Maohis vivent ce que nous prenons pour des « abominations» dans la plus parfaite harmonie. La vie douce coexiste avec des raids guerriers où les perdants se font manger. Sous le couvert de leurs croyances, les sacrifices humains et certains actes érotiques ou matrimoniaux se passent naturellement en public.

C'est dans ce contexte qu'arrive la deuxième vague d'Européens, que sont les Anglais, et les Français. Pour cette fois, ce ne sont pas les militaires qui s'installeront, mais des aventuriers et des découvreurs. Si certains sont avides de décoder un monde qui leur est inconnu, leur engouement pour ces civilisations différentes est rapidement relayé par la détermination des missionnaires à soumettre la population aux lois du Christ. Les hommes d'église ne voient dans ces archipels qu'un immense lupanar océanien. Le pouvoir des « maîtres du jouïr» est battu en brèche par une arme redoutable : la croix. Les missionnaires la plantent partout et jusqu'au coeur des Marae (sanctuaires païens).

En quelques décennies, les Européens éradiquent la culture maohie des Marquises. Ce qui donne lieu au pire ethnocide que l'Océanie ait connu. Si les premiers navigateurs estimèrent la population à 100 000 insulaires, ils n'étaient plus que 6000 en 1872, 3000 en 1911 et 2200 en 1930! Plusieurs facteurs sont parvenus à une telle hécatombe. Les mortelles maladies venues d'Occident, mais aussi le manque de liberté culturelle a tout simplement coupé l'envie de faire des bébés!

Il faut dire qu'avec l'arrivée des Anglais et puis des Français, les Marquisiens ont trouvé la vie beaucoup moins ludique! Nos « bons» religieux de tout bord et de toute obédience s'entendent pour habiller les vahinés de robes justement nommées « missionnaires». Ils interdisent les sacrifices humains, les tatouages, ils brûlent les tikis, et ils mettent si bien de l'ordre dans les têtes des Maohis, qu'ils sont soudainement frappés d'amnésie. Seule leur faculté de chanter est gardée pour les offices où les chants païens sont remplacés par des « himene».

Il ne reste plus aux Marquisiens qu'à regarder sa rivale, Tahiti, prendre de l'ampleur et à se contenter d'une vie douce et généreuse que leur offre leur terre. Il suffit en effet de se baisser ou de grimper pour récolter la nourriture. Les agrumes y sont les meilleurs de toute l'Océanie. Les racines alimentaires, tel le taro, l'igname poussent aisément. La coco fait partie du quotidien. L'arbre et le fruit sont utilisés à chaque phase de leur vie. Les ancêtres ont amené avec eux, cochons, chiens, chèvres qui se sont reproduits dans les montagnes. La chasse est périlleuse, mais elle permet de nourrir toute la communauté. Le produit de la pêche sert pour ce qui est indissociable du kai kai marquisien : le poisson cru. Personne jamais ne meurt de faim, la nature sert aussi à construire les maisons, à s'habiller. Tandis que la civilisation maohie des Marquises sombre dans l'oubli, la population s'installe dans une toute catholique autonomie.

Au vingtième siècle, les Marquisiens furent encore longtemps à l'écart du système économique. Vivant d'échanges et se suffisant des bienfaits de la nature. Puis peu à peu, des initiatives, tel le passage régulier de l'Aranui ont connecté les Marquises au reste du monde. Les insulaires ont accédé à certaines formes de confort. Leurs maisons ne furent plus construites de pandanus, de bambou, d'écorces et de troncs d'arbre. Peu à peu, le ciment, la tôle sont apparus. Puis le reste est arrivé : machine à laver, voitures, télévision...

Si depuis une trentaine d'années, le mode de vie marquisien a beaucoup évolué, il est pourtant encore très loin des carcans occidentaux. Les maisons de bois, livrées aux familles par des subventions gouvernementales ne sont pas pour autant aménagées comme on le penserait en Occident. Les Marquisiens se suffisent de peu : quelques matelas, rarement des tables ou des sièges. Lorsque l'on rentre dans les farés ce qui étonne, c'est le dénuement. La Vierge aura sa place, sur une petite table, les murs se transforment en véritable album photo de la généalogie familiale. Une machine à laver restera aux intempéries, dehors. Le réfrigérateur pour la plupart en panne, sert de garde-manger ouvert aux quatre vents. La famille se retrouve à manger à terre, rarement avec des couverts. Tous les foyers n'ont pas de voiture, quelques uns possèdent des barques motorisées. Ce n'est pas le grand luxe, pas le grand dénuement. Et tout semble leur convenir, ce qui est le principal.

Le bien-être économique est acquis grâce à plusieurs sources financières. Le gouvernement polynésien engage pour une durée de quelques mois et maximum de deux ans, des travailleurs afin de défricher des parcelles de terrains ou de bétonner la seule route de l'île. Un mi-temps est payé 85 000 francs pacifiques (714 euros). Les allocations familiales permettent de subvenir aux besoins de chaque membre de la famille. Il n'y a pas en Polynésie de système d'impôts sur le revenu. C'est pour cela que les marchandises sont si chères, les impôts sont prélevés sur le produit des ventes.

Les familles possèdent toutes un bout de terrain, voire de grands pans d'île où ils récoltent la coco, le noni, les agrumes, les bananes. Si hors passage de l'aranui la pratique est de donner (même aux étrangers) les fruits mûrs, lors du passage du cargo, ils sont vendus pour les marchés de Papeete, ainsi que le produit de la pêche et de la chasse.

Le gouvernement de Tahiti tente d'enrayer l'exode des Marquisiens vers Tahiti. On a coutume de dire qu'il y a plus de Marquisiens hors des Marquises qu'au sein de l'archipel. Pour garder les Marquisiens aux Marquises, des subventions importantes sont octroyées pour la vente du coprah et du noni. Le sac de coprahs des Marquiqes est échangé à l'un des cours les plus élevés au monde. Le kilo est payé 100 francs pacifiques aux insulaires par l'huilerie de Papeete qui en tirera l'huile de monoï.

Le Noni est une autre ressource financière des Marquises? C'est un fruit de la taille d'une poire, les Marquisiens en remplissent des bidons entiers qu'ils expédient à une entreprise pharmaceutique de Papeete. Là, il est traité pour devenir un médicament.
Que soigne ce médicament?
Au dire des Marquisiens « à peu près tout!».

A plus, pour d'autres tableaux des Marquises Nat et Dom Ce sujet sera repris dans le dossier Polynésie du site internet www.etoiledelune.net et des carnets du réseau du capitaine.

RIGALIO - Richard et Linda quittent pour Deltaville

De retour à l'eau depuis fin de journée hier. Nous reprenons la route demain vers Deltaville dans la grande baie Chesapeake.

Les travaux se sont bien déroulés mais un peu lents à notre goût. Les coûts horaires sont raisonnables ($65) mais comme la cours est très très grande nous avons financé les longues marches du mécanicien pour tantôt les outils, tantôt les pièces: 9 heures en tout. Ils sont cependant bien gentils. Nous n'avons pu dormir sur le bateau sur le chantier donc nuit à l'hotel dans un grand lit "king". Un petit peu plus grand que celui du bateau !! Mais nous avons retrouvé le nôtre avec plaisir.

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Linda et Richard

MAGIE - Daniel et la famille à DELTAVILLE

Merci pour les "niouzes". Oui, prenez un petit break bien mérité.
Demain, nous serons à l'écoute si la propagation est bonne. Ces jours-ci, on ouvre la radio et on la referme aussitôt quand on n'entend que du bruit.

MERCI à toi et toute l'équipe. Vous êtes des amours.

Nous sommes à Deltaville, dans la baie de Chesapeake.

Au plaisir de te voir sur le lac Champlain.

Bisous

Daniel et tout l'équipage
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VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

BLUE TANG : Guy a accueilli des amis qui sont arrivés jeudi dernier sur le voilier et ils navigueront les îles des Açores au cours des prochains jours. Se rendront à Horta aujourd'hui. Beau soleil et température confortable autour de 16 C

BRINDEL : Taylor et son équipage sont en direction des Açores depuis les Antilles. Position : 35-27 N et 48-26 W - Cap à 070 degrés avec un vent SW de 20 noeuds. Vitesse de 6.5 à 7 noeuds. Tout va bien à bord.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à Marigot Bay (Ste-Lucie) et se dirigeront vers La Souffrière aujourd'hui, en companie des voiliers MYRIAM, AMYRICK, JULIA MARIA et COINCIDENCE. Prévoient une traversée sur Bequia demain.

CHANDELLE : Pierre et Céline sont à Nassau et quittent vers 0900 ce matin en direction de West End où ils attendront une fenêtre favorable pour traverser le gulf stream en direction de Beaufort.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre s'en donnent à coeur joie dans le parc national de Warderick Wells - au moins 2 sessions d'apnée par jour. Ils y demeureront encore quelques jours - Un vrai paradis...

mardi 25 mai 2010

CAT MOUSSES - René et la famille aux Fidji




25 mai 2010
Yasawa Group, Fidjis

Récit 139 - Yasawa Group

Sur les conseils de Lucey Blue nous sommes allés à Octopus Resort dans Likuliku Bay et je dois dire qu'ils avaient raison de nous conseiller cet endroit qui est très accueillant pour les familles. Ils nous laissaient l'accès à la piscine, au bar et au restaurant. René et moi nous sommes payés chacun un massage d'une heure pour la modique somme de 20$ le massage. Nous sommes restés à cet endroit deux jours et trois nuits, Marc d'Imagine est venu nous rejoindre avec son copain Marc.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le village de Somosomo pour faire notre sevusevu. Dans ce village le chef est une femme, c'est la première fois qu'on voyait ça. Nous nous sommes informés après la cérémonie et on nous a dit que cette femme était âgée de 97 ans. Elle avait l'air pas mal en forme la dame. Ils nous ont vendu des oranges et deux crabes de mangroves (Mad Crabs) que nous nous sommes faits cuire pour souper. Nous sommes revenus au village le lendemain pour aller échanger des contenants de plastique, sucre, lait et Nesquik à la banane contre du pain qu'ils nous avaient cuit. Une jeune fille nous a aussi invité à prendre le thé dans sa maison, elle nous a servi des espèces de crêpes glacées et un thé au citron. Les enfants étaient drôles à voir avec leur thé brûlant. Nous sommes ensuite partis vers la baie de Vanayawa, une belle plage où les enfants ont trouvé une multitude de coquillages. Nous avons fait du snorkelling, exploré les récifs et brûlé nos vidanges. Les hommes ont tenté leur chance à la pêche ce soir-là et sont revenus avec chacun un poisson-perroquet mais pas de langoustes. Ho well!

Ensuite nous sommes partis vers le Blue Lagoon. Plusieurs films ont été faits dans les Fidjis. C'est dans le Blue Lagoon que le film du Lagon bleu a été filmé, celui des Robinson Crusoe a été fait dans ce coin-là aussi. Il y avait un beau 'resort' à cet endroit mais les enfants de moins de 7 ans n'y étaient pas admis. Luc nous avait donné la coordonnée GPS d'une Géo-Cache que René et les enfants ont trouvé très rapidement. D'ailleurs, ils étaient les toutes premières personnes à découvrir cette cache. René était resté à terre pour prendre une bière au bar du 'resort' avec les deux Marc de Imagine alors que j'étais revenue au bateau avec les enfants. A leur retour ils avaient décidé, à la demande de notre copain russe 'Sergué', du bateau Never Better, d'aller faire un feu sur la plage et de s'y faire un BBQ. J'ai apporté les pâtes que j'avais préparées, Imagine avait des Burgers, Sergué et Luda avaient de l'espadon et du poisson perroquet et Gillaroo avait des seiches (petites squids). Nous avons eu bien du plaisir ce soir-là. Sergué avait sa guitare et nous a joué plusieurs de ses créations en s'accompagnant lui-même, soit en sifflotant ou soit à la musique à bouche. C'était pas mal beau de l'entendre chanter en russe et parfois dans une langue qu'il inventait pour nous faciliter la tâche. Un vrai 'party animal', il avait ce qu'il appelait sa 'Magic Box' (un bac de plastic) rempli de bouteilles de toutes sortes. Malgré son anglais très limité, il a vraiment fait de cette soirée un moment inoubliable et nous avons bien ri à partager nos cultures, américaines, canadiennes, russes et des Pays-Bas.

Au petit matin il avait déjà quitté alors nous sommes partis vers Sawa-i-Lau, endroit réputé pour ses grottes sous-marines. Chemin faisant nous avons attrapé un poisson que nous avons identifié comme un Mékoua ou 'Job Fish'. Nous l'avons emmené à terre lors de notre présentation du Sevusevu au chef du village pour leur demander si le poisson était comestible car selon notre livre, ces poissons sont souvent porteurs de la toxine de la ciguatera. On nous a assuré que le poisson était bon car les mouches qui tournoyaient autour semblaient bien apprécier le poisson, ce qui est apparemment bon signe. Nous avons donc invité Imagine pour un souper à bord du Cat Mousses après une PM de snorkelling. J'avais cuisiné le poisson en papillote que j'ai servi avec une sauce composée de crème aromatisée d'ail frit dans le beurre avec du persil et de la ciboulette. Un succès! Nous avons dû attendre au lendemain pour avoir accès aux grottes car le dimanche, l'accès à la caverne est interdit. Nous avons convenu avec John, un homme du village, de nous y emmener tôt le lendemain matin vers 08h00 pour arriver avant les bateaux de touristes des 'resorts environnants'. Ce fut une très belle visite et en plus nous avions la chance de visiter les grottes à marée basse ce qui était parfait comme 'timing'.

Aussitôt les grottes visitées nous avons continué notre route vers un autre endroit conseillé par Sergué, notre copain russe, soit la baie du Manta Ray Resort. Nous avons pris un petit 'coquetail' sur Imagine en fin de PM et le lendemain dès 08h30 nous étions dans l'eau pour explorer la passe en snorkeling. Quel endroit magnifique! On se serait cru dans un aquarium exotique de grand restaurant. Je n'ai jamais vu autant de poissons, c'était hallucinant de se laisser dériver avec le courant au travers de ces milliers de poissons qui changeaient de couleur avec le courant de la passe. Nous avons même eu la chance de voir deux belles raies manta. Un bateau bondé de touristes est ensuite arrivé. Ils ont payé 30$ par personne pour cette excursion et les pauvres n'ont pas pu voir les raies. On a vraiment été chanceux! Ensuite nous avons fait nos au revoir à Imagine et avons mis le cap sur Viwa, l'endroit le plus à l'ouest du Yasawa Group et des Fidjis. L'entrée de cette passe est très compliquée car il n'y a qu'une mince bande où l'on peut passer et ce à tout juste quelques pieds d'une énorme épave. A l'heure où nous sommes arrivés, vers 14h00 PM, la visibilité était nulle mais nous sommes venus à bout de passer après avoir jeté l'ancre pour d'abord explorer la passe en dinghy et s'informer auprès des locaux. Nous avons fait la présentation du sevusevu dans ce petit village très typique. Demain nous irons visiter l'école vers 11h00 et René voudrait aller pêcher avec les locaux demain soir. On a d'ailleurs rencontré un pêcheur qui nettoyait ses prises (pieuvres, poisson ballon, poissons à rostre court et autres) sur un rocher. On a eu un bel échange avec ce pêcheur. Nous avons tenté une approche vers le 'resort' d'à côté qui semblait assez chic mais on nous a gentiment signifié que les enfants n'était pas admis. Ho well! Après tout on peut bien s'en faire nous-même des cocktails sur Cat Mousses. Bon, c'est bien beau tout ça mais je dois aller préparer un souper pour mes troupes. A plus.


NOTE : Les photos ont été prises sur internet pour essayer de vous familiariser un peu avec les endroits mentionnés dans le texte - Nycole

ETOILE DE LUNE - Nat et Dom racontent...

Objet : Le mouillage pris d'assaut par une horde de dauphins sauteurs.

kaoha,

Mon amie Martine, qui a vécu plusieurs années aux Marquises m'avait prévenue : «Regarde, regarde bien, les dauphins!» m'avait-elle écrit la veille de notre arrivée à Fatu Hiva. J'étais restée sur ma faim. Depuis les Galapagos nous n'avons pas vu grand-chose. Quelques oiseaux pélagiques, des foultitudes de poissons volants suicidaires et une dizaine de dauphins au milieu du Pacifique. Rien de plus. A croire que notre séjour aux Galapagos avait étanché notre chance de rencontrer la faune marine. Plus rien, ou presque, depuis plus d'un mois! Cela ne nous était jamais arrivé.

Ce matin, je prends ma douche à l'arrière. Et que vois-je? Des sauts, des bonds, des cabrioles, à l'arrière du bateau. Cela n'arrête pas! Martine avait raison! Ils sont là. Il suffisait de les attendre... Vite, vite... enfiler un maillot de bain. Secouer le capitaine, trop plongé dans son sudoku qui me répond :
«Mais tu as déjà nagé avec eux, aux Aves...»

Ben oui... Mais non... L'appel est trop fort! Je ne peux les laisser jouer sans moi!

A coeur vaillant rien d'impossible! Je jette le kayak à l'eau et voici le moussaillon pagayant vers le large pour rejoindre ses chers amis. Ils sont partout autour de moi. C'est un festival de bonds. Mais leur spectacle est plus ou moins bien rôdé. Je comprends les couacs de chorégraphie : des petits, des tout petits ,( à vrai dire, je n'ai jamais vu dauphins aussi bébés), sautent anarchiquement. Ils s'y prennent si mal qu'ils s'affaissent sur le dos de leurs aînés. C'est trop drôle!

Lorsqu'un bébé loupe son coup, un grand répète la manoeuvre, une fois, deux fois, trois fois. C'est fou ce qu'ils sautent haut! Ils s'élancent complètement hors de l'eau, et vrillent plusieurs fois sur eux-mêmes. C'est une succession de sauts périlleux, doubles saltos arrière et d'entrechats de nageoires caudales. Ils frappent la surface de l'eau dans une déflagration d'écume. Sous l'exemple de leurs tuteurs, les petits s'y reprennent.

En kayak, je me faufile au sein de l'effervescence de la troupe. Je me régale. Mon univers est fait de grands "splash", de souffles délicats, d'ailerons gracieux et de jolies peaux luisantes. Des Sirènes... J'entends leurs cliquetis aigus.
Je suis HEUREUSE! Cela fait partie des plus beaux cadeaux de la vie.

Oui, mais... je ne suis pas seule à le déballer. Je dois bientôt partager la compagnie de mes chers amis, avec de bruyantes annexes attirées par le spectacle. Bien, oui! Avec une vingtaine de bateaux au mouillage, les joies ne sont pas solitaires! Quelques dauphins adultes chevauchent les vagues et précèdent les cinq dinghys qui y vont à grands fracas de chevaux essence. Certains équipages se jettent à l'eau. Mais les dauphins accompagnés de bébés n'aiment pas nager avec les humains. Les bipèdes-navigateurs n'auront pas la chance de les approcher autant qu'ils le désireraient. Contre la falaise où je pagaye, une partie du banc reste avec les petits.

Dom depuis L'Etoile de Lune voit la troupe de dauphins venir à lui. Il filme et au retour j'aurai la joie de voir sur les vidéos les cabrioles de mes amis autour de moi. Il a bien fait de rester au bateau! Le souvenir est impérissable!

Comme nos hôtes ne sont pas décidés de partir vers l'horizon et semblent trouver la compagnie des annexes agréable. Je troque mon kayak, contre l'annexe et Dom m'emmène chevaucher les vagues avec les dauphins.

Quelle belle matinée... Quelle jolie récréation! Quelle chance!
Imaginez! Nous sommes au coeur de ce que les navigateurs ont coutume de qualifier de "plus beau mouillage au monde" et nous y sommes avec nos amis les dauphins!

Pour ce message aussi, je vous réserve nos plus beaux clichés... Quand les aurez-vous? Là est l'une des plus grandes inconnues de notre vie. Mais sachez que je vous prépare des «romans-photos» que vous aurez, un jour, patience...

Alors, elle n'est pas belle la vie?
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

BEGAVEL - Jean-Marc a repris la navigation vendredi dernier sur la côte ouest de la France en compagnie de sa conjointe et devrait entrer à LaRochelle ce soir.

BRINDEL : Taylor est en navigation vers les Açores. Position : 34-41 N et 51-14 W sur une mer plate avec longue houle. Actuellement vent de 8 noeuds et ils sont à moteur avec un cap à 076 degrés

AITA PEA PEA : Charly et Renée sont à Pueto La Cruz et terminent la préparation de leur bateau pour retourner en France dans 3 jours.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Warderick Wells pour encore 3 jours - temps calme et SUPERBE apnée - ils se délectent.

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie ont navigué hier de Canouan à Mayreau - un autre paradis pour l'apnée - ils y demeureront quelques jours et comme ils le mentionnaient, ils se promèneront d'une île à l'autre dans les Tobago Cays pour quelques semaines avant de se rendre à Grenade.

NAMAR: Marcel et Nancy se rendront à Marigot Bay (Ste-Lucie) aujourd'hui - une navigation d'une dizaine de milles pour y rejoindre MYRIAM puis poursuivront leur navigation vers Bequia dans quelques jours.

lundi 24 mai 2010

MYRIAM - Ghislain et la famille à Ste-Lucie

Extrait du message reçu vers 20h30

.... Nous sommes ds la baie de Marigot Ste-Lucie, nous commencer à penser à poursuivre vers Bequia soit le 26 ou le 27 ....

Nous ça va très bien, nous sommes 5 équipages québécois, soit Namar, Amyrick, Julia Maria et Coïcidence.

Bonne soirée

Ghislain

JOLIE BRISE - Alain et la famille ARRIVÉS À NY

Message reçu à 20heures aujourd'hui

Juste un petit mot pour dire que nous voilà maintenant à New York après une traversée de 5 jours et demi. Nous sommes au mooring à la 79e rue. On compte bien visiter New York puisqu'au printemps dernier, nous n'avons pas pris le temps de le faire suite aux intenses préparatifs pour notre traversée de l'Atlantique. Aussi, c'est avec nostalgie qu'on se retrouve ici à New York où c'était en quelque sorte notre point de départ... Eh oui, ça sent la fin. Encore une fois, un énorme merci au réseau du capitaine pour votre disponibilité et surtout votre grande générosité.

Alain et l'équipage de Jolie Brise III

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom aux Marquises

Objet : Lorsque l'Aranui arrive dans les îles des Marquises, la population se met en branle-bas, la journée s'éparpille en bulles d'effervescence joyeuse. Les vahinés sont les reines du jour et nous entraînent dans leurs danses merveilleuses.

koaha,

Dès le petit matin, nous sentions que cette journée ne ressemblerait pas aux autres. Depuis quelques jours, de Omoa à Hanavave, les villageois nous conseillent de réserver notre vendredi, car l'Aranui arrive!

Sur le quai des deux villages, les sacs de coprahs s'entassent. L'odeur rance de cocos qui s'en échappe se mélange mal aux effluves de camembert oublié que dégagent les bidons remplis de fruits de nonis. Les bidons vides de gasoil de la petite centrale électrique s'alignent tels des soldats disciplinés. Des régimes de bananes, des sacs énormes de pamplemousses, un amoncellement d'oranges viennent grossir la troupe. Des caisses pleines de sculptures en bois et de tapas s'ajoutent aux bouteilles de gaz vides et aux jerricans qui attendent l'essence. Un gros camion jaune reçoit une toilette digne d'une Rolls-Royce, à côté, une vieille jeep fait grise mine. Les hommes du village, gros bras tatoués, guident une pelleteuse. Elle trimbale les dernières marchandises qui s'empilent dans le capharnaüm de la jetée.

Les vahinés à la peau dorée revêtent leur costume de danse. Les autres femmes du village préparent des étales où elles disposent tapas, paréos multicolores, sculptures de tikis ou de tortues. Elles portent à l'oreille une fleur de tiaré, d'hibiscus ou d'orchidée, leur poitrine cachée derrière d'énormes guirlandes de fleurs, elles sont prêtes à accueillir les invités de l'Aranui.

L'Aranui, troisième du nom est un cargo-paquebot. Il embarque à Papeete les marchandises dont les Marquisiens ont besoin, ainsi que 140 manihii (touristes). Aux Marquises ce bateau est attendu comme le soleil du matin après la nuit. Les îles vivent économiquement grâce à ce lien presque unique qui les relie à l'administrative et commerciale Tahiti. Une fois par mois, les marchandises nécessaires aux Marquisiens sont livrées par l'Aranui et les produits naturels qui leur assurent une ressource financière y sont embarqués.

Pendant longtemps, les Chinois, qui dominent l'économie marchande de la Polynésie, affrétaient des "goélettes" à destination des Marquises. A l'aller, les navires étaient chargés de produits d'épicerie ou tout produit manufacturé. Arrivés sur place, les capitaines échangeaient leur cargaison contre le précieux coprah nécessaire à la fabrication de l'huile de monoï. Cette longue pratique de troc a laissé des marques dans le comportement des Marquisiens qui encore aujourd'hui préfèrent échanger leurs fruits plutôt que de les vendre. Mais, depuis de nombreuses années, la tradition de l'Aranui s'est imposée. Sous la houlette du gouvernement polynésien, le passage mensuel de ce bateau a permis aux populations des Marquises d'accéder au système monétaire.

L'Aranui3 arrive vers midi dans la baie des vierges.
Il a fait le plein à Omoa, au tour des habitants de Hanavave de commercer. L'"Aranui 3" dépose son ancre à l'arrière de L'Etoile de Lune. Son étrave, imposante est chargée de lourdes baleinières. Celles-ci assurent le va-et-vient de marchandises entre le quai et le bateau. Elles ne sont plus en bois depuis 1999. Elles sont désormais en aluminium, poussées par deux moteurs de 225 chevaux.

Les premiers à débarquer sont les commissaires. Ils relèvent tout ce qui sera embarqué sur l'Aranui et tout ce qui en sera débarqué. Ils passent l'après-midi, calculette à la main, à payer ou à rembourser les habitants.

Les passagers arrivent. Deux vahinés, couronnes de fleurs sur la tête, s'avancent vers les convives. Elles tiennent à la main des bouquets de tiarés enveloppés de feuille de bananier. La fleur de tiaré, cadeau de bienvenue, est offerte à chaque nouvel arrivant. Les femmes mariées la poseront sur l'oreille droite, les célibataires sur l'oreille gauche. Les hommes? Et bien qu'ils se débrouillent. Un langage particulier leur est réservé selon leur tendance...

Sur la place du village, en contrebas de l'église, les tambours se mettent en branle. Le son monte entre les versants escarpés de la montagne. La troupe, hypnotisée par l'eurythmie, se réunit autour des musiciens.

Nous avons droit à une démonstration de fabrication de monoï, et à l'explication de l'usage du tapa. Puis, les tambours reprennent leur rythme qui envoûte les sens. Les vahinés, paréo sur les hanches, tête enchâssée dans le parfum de leur couronne de fleurs, suivent les tambours. La danse commence. Les danseurs-guerriers lancent des cris rauques, les vahinés répondent de leurs chants aigus. Les hanches ondulent gracieusement, les bras figurent les vagues de l'océan, les pieds martèlent le sol. Des effluves de tiarés, d'ylang-ylang, d'ananas s'échappent de chorégraphies envoûtantes.

C'est magique, le temps des danses, rien n'existe plus. Le langage des corps et des chants nous entraîne dans un monde insaisissable et sublime.

Pendant ce temps, sur le quai, les barges en aluminium embarquent tout ce qui était entassé. La Jeep et le camion jaune ferment la marche. Il est temps! Car la marée basse complique la manoeuvre. Mais au coucher du soleil, le camion, juché sur l'étrave de l'Aranui est arrimé pour son retour vers Tahiti.

A bord, les passagers profitent d'une croisière de 16 jours où ils égraineront toutes les îles des Marquises ainsi que Fakarava et Rangiroua sur les Tuamotu. Ils se répartissent entre des suites, des cabines ou des dortoirs. La place est chère et elle se réserve des mois à l'avance. La cabine se paye 1 million de francs pacifiques (8400 euros) tandis que la bannette en dortoir se paye 2000 euros. Les prestations, que vous soyez, en dortoir ou en suite, sont les mêmes. Et une Bretonne, Mirella, heureuse de son voyage, nous disait que les repas étaient gargantuesques, l'accueil, dans chaque île, extraordinaire.

Ce vendredi, tout le monde est heureux!

Les passagers de découvrir Fatu Hiva et son décor unique au monde, les villageois de retrouver du tabac, du gaz, et un confort mérité, les navigateurs d'avoir participé à l'effervescence ambiante et des spectacles gratuits. Chacun s'en retourne à son bord, une fleur de tiaré à l'oreille, la tête pleine d'images et les oreilles rassasiées de chants, de musiques et de rires d'enfants.

Ha... les enfants!
Je ne vous en ai pas parlé.

Pourtant, si l'Aranui est le héros de ce jour. Les enfants du village sont mes acteurs privilégiés. Ils enchantent littéralement ma journée. Prise en main dès notre arrivée sur le quai. (Il craignent un peu mon Capitaine qui s'ébat, de son côté, avec les "grands", se résignant à ne plus chercher son Moussaillon). Les enfants me surnomment "Nathalie-Chocolat"... Tout un programme! Ils s'emparent de mon appareil photo et ils canardent plus que moi (si, si, c'est possible!). Tout le monde y passe, surtout la famille! Sachez qu'ils ont rapidement le sens du cadrage et que je m'amuse autant qu'eux. A chaque manifestation, ils m'entraînent et me dénichent une bonne place, ou des friandises à grignoter. Chacun me présente le frère musicien, le cousin danseur, la maman-vahiné, le papa-guitariste...

Un délice de journée où, il suffit de laisser la liberté, l'enthousiasme et la spontanéité exploser.

A plus, pour d'autres nouvelles des Marquises Nat et Dom www.etoiledelune.net

P.-S. Je ne manquerai pas de vous parler plus tard du Noni, du coprah et du monoï.

CHANDELLE - Pierre et Céline à Nassau

Message de dimanche après-midi


Nous venons d'accoster à la Marina Nassau Yacht Haven. Il fait très beau et nous irons nous renseigner pour l'accès à l'Internet. Un de nos voisins québécois vient de nous dire que le réseau est mort pour le moment. Ça commence bien... ! Nous resterons ici quelques jours et nous pensons partir le 25 mai. Au programme, Atlantis et l'aquarium de Paradise Island.

On vous donne de nos nouvelles dès qu'on aura accès à Internet.

Gros bisous,

Céline et Pierre xxx

P.S. : Merci Nycole pour la météo. La navigation s'est très passée jusqu'à Nassau. Je communiquerai avec le Réseau à la veille de notre départ pour les Berrie's Island.

JOLIE BRISE - Alain et la famille vers New York

Message de dimanche :

Ma position:

39.14N
73.10W

Le vent est toujours assez variable en force. On passe souvent de 10 à 23 kn. En fait, le plus difficile est la température. L'eau est à 14 ° et il fait 17 ° à l'extérieur avec de la pluie qui a été remplacé par le brouillard. Il y a un bout de temps qu'on n'a pas eu cette température. Par contre, les dauphins nous accompagnent souvent et le spectacle qu'il nous offre est magnifique. Il reste 89 mn à faire et on avance assez bien pour le moment.

Merci

A+

Alain et l'équipage de Jolie Brise III

BLEU MARIE - Michèle et Jean-Pierre à WARDERICK WELLS, Exumas

Message de samedi :


Nous sommes enfin arrivés au parc cet après-midi vers 16:00hres. Depuis notre départ des USVI, le parc représentait une étape importante. Nous sommes bien contents d'être sur un mooring et protégés car Jean-Yves nous a annoncé des vents de 25 noeuds cette nuit. Nous sommes ici pour quelques jours. On te tient au courant. Profites-bien de ton beau weekend.
Grosses bises,
Michèle et Jean-Pierre

JOLIE BRISE - Alain et la famille en navigation

Samedi :

Voici ma position:

37.28N
71.21W

On progresse lentement vers New York avec des vents très irréguliers et un bon courant contre nous. Il y a aussi cette houle de travers qui nous donne souvent un bon roulis donc c'est assez inconfortable. Depuis hier soir, le vent a varié entre 7 et 20 kn mais complètement à l'arrière. Nous sommes donc obligés de louvoyer pour nous rendre à notre destination. Présentement 14-18 kn de vent avec cette houle de travers. Nous sommes à 224 mn de notre destination.

WP

37.40N
71.40W

38.00N
72.00W

38.10N
72.15W

Merci beaucoup et 88

NOMADE II - Serge - Rapport de position

TIME: 2010/05/22 11:52
LATITUDE: 41-12.77N
LONGITUDE: 001-43.73E
COMMENT: Arriver à Villanueva i la Geltru, magnifique port et méga yachts

vendredi 21 mai 2010

JOLIE BRISE - Alain et la famille vers NY

Message reçu à 16h30 :

Bonsoir Nycole,

Voici ma position:

36.10N
69.57W

Après avoir un un vent fort agréable ce matin, le vent est devenu très léger. On fait route maintenant voile-moteur pour éviter la perturbation qui remonte vers le nord. Il fait beau et chaud avec un 26° et tout va bien à bord. Il ne manque que du vent. Il reste 326 mn à faire.



Alain et l'équipage de Jolie Brise III

WE BE SAILING - Annie et Éric de retour à NASSAU

WeBeSailing
Latitude:25.07922
Longitude:-77.32858
GPS location Date/Time:05/21/2010 15:16:34 CDT

Click the link below to see where I am located.
http://maps.google.com/maps?f=q&hl=en&geocode=&q=25.07922,-77.32858&ll=25.07922,-77.32858&ie=UTF8&z=12&om=1

AITA PEA PEA - René et Charly à Puerto la Cruz

Bonjour Nycole,

Nous sommes bien arrivés ce vendredi matin à la marina de PUERTO LA CRUZ/ VENEZUELA.

Un vent régulier de 20/25N d'EST nous a permis de couvrir les 100 MILLES en 15 Heures. Une belle navigation.

Fatigués puisque nous n'avons pas du tout dormis de la nuit, à l'heure de la vacation ce matin et bien, nous faisions dodo....

AITA PEA PEA est bien accroché au quai et nous allons effectuer son stockage pour quelques mois.

Merci encore pour le dévouement de toute l'équipe et à bientôt sur les ondes car on essaye de vous écouter comme d'habitude.

88 de Renée - 73 de Charly

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom en "escalade"

Objet : Comment une île de 8 milles nautiques de long parvient-elle à nous faire marcher pendant 5H30 et sur 18 km ?

Kaoha,

Nous savions depuis notre arrivée à Fatu Hiva que le "must des must" (en bon français!) était d'effectuer la randonnée qui relie Omoa à Hanavave ou l'inverse. Vous me direz : "pas de problème, vous avez marché sur 27 km autour de la caldéra d'Isabela, pourquoi pas 18 km à Fatu Hiva?"
La grande différence est qu'à Isabela, un beau taxi tout jaune nous emmenait pas loin du sommet et qu'arrivés à 1300 mètres, il nous restait 200 mètres pour atteindre le sommet et nous y balader, "quasiment" à plat! A Fatu Hiva, par contre, aucun taxi! Nous partons du niveau de la mer et gravissons pedibus jambus les 1000 mètres (ou presque!).

Dans la première semaine qui suit notre arrivée, nous nous cachons derrière tous les prétextes et nous repoussons l'échéance. Capitaine et moussaillon s'entendent à ravir pour se dire que monter à la croix qui surplombe le mouillage est un exercice suffisant qui comblerait largement notre curiosité.

En avant! La mini troupe grimpe à l'assaut du mont qui domine la Baie des Vierges de ses quelques 800 mètres. En chemin nous croisons un couple, puis un autre, et tout en bavardant nous loupons la croix. Marche contemplative et photographique où les muscles des mâchoires sont mis à rude épreuve et nous nous retrouvons à mi-chemin sur la piste d'Omoa. Il nous reste 3 heures de marche... Nos compagnons rebroussent chemin. Nous continuons main dans la main et coeur vaillant. Mais, des villageois, qui eux sont en 4x4, nous disent que nous sommes imprudents. Nous n'avons pas prévu le retour...

Le retour?
Hé oui... arrivés à Omoa au bout de 6 heures de marche, on ne va pas refaire le chemin à l'envers, le soleil ne brille pas assez d'heures dans la journée, ça deviendrait du "camping". Il faut prévoir le retour en barque. Et nous ne trouverons pas nécessairement une bonne âme qui veuille faire le trajet, entre Omoa et Hanavave. De plus, les villageois demandent 50 euros pour effectuer ces 3 milles nautiques en barque. Bouh!!!! Que de complications! Nous n'étions pas partis avec notre tirelire et le prix du taxi nautique nous paraît prohibitif. Nous décidons donc de faire demi-tour... à contrecour, l'esprit déçu, frustré... mais résigné.

Une semaine plus tard, les muscles alertes, l'oeil rivé sur les sommets de notre déception de n'avoir pas accompli "le must", nous rencontrons François et Francine du bateau Yovo. Leur fils est un "raider", il dispute des courses de 100 km et plus. Ce garçon, Paul, de 34 ans a fait le tour du Mont Blanc (98 km) en course à pied. Oui, oui, ce type de performance existe! Bref, Paul a demandé à son papa, François d'aller le chercher à Omoa. Tandis que Paul gravit au pas de course et en 2 heures les 18 km, nous sommes embarqués dans l'annexe de François et Francine et nous parvenons via la mer, au point de départ de ce qui, pour nous, sera une très belle randonnée contemplative de 5H30.
Hé... on n'a plus 30 ans!

Sincèrement, ça vaut le coup!

Il ne faut jamais céder à la comparaison. Pourtant, je ne cesse de penser à la Corse. L'île de beauté est rouge, mais elle a cette même façon de lever des pics acérés vers le ciel. A Fatu Hiva la montagne est tapissée de végétation, quelques parois verticales ne permettent pas l'implantation d'arbres et laisse sa roche à nu balayée par les vents et les pluies. Ceux-ci creusent des sillons et dévoilent tantôt une cascade, tantôt un nuancier de roches qui passe du gris à l'ocre et au rouge tendre. Ces interludes dans la végétation soulignent davantage l'épaisseur de la forêt. C'est un festival de verts.

Le chemin est à la fois nourricier et fleuri. Des buissons impénétrables de manguiers embaument de fruits mûrs, des bananiers envoient leur régime par-dessus nos têtes, des citronniers, tels des petits Poucets, laissent sur le chemin leurs fruits en guise de balises. Des fleurs d'hibiscus jaillissent d'un bouquet de yuccas. Des farandoles de rouges, de jaunes, d'orange dansent sur toute la route.

La piste est sèche. Heureusement ! Dans les tournants, le sol se transforme en farine rouge, sous la pluie cela deviendrait une gadoue difficile à gérer. Le ciel est splendide, aussi lumineux qu'un saphir à peine taillé. Des pomelos de nuages offrent une perspective superbe sur les sommets de l'île. Le décor ne se contente pas de donner deux dimensions : un avant-plan et un arrière-plan. A Fatu Hiva le spectacle prend de l'envergure ! Un avant-plan fleuri, un second plan où une vallée dégringole sur un toboggan végétal, un troisième plan où un ancien cône volcanique reprend de l'altitude et se laisse envahir d'une végétation indisciplinée, cette dernière escalade le quatrième plan : des sommets vifs, taillés sans ménagement qui vont chatouiller les nuages sur fond d'azur.

A chaque virage le panorama s'offre sous un angle différent. Le regard s'entraîne à jauger des nouveaux repères. Tout est trop grand pour entrer dans la tête. Acun objectif au monde ne parvient à cadrer des proportions aussi gigantesques. Le chemin nous emmène d'un cratère à l'autre. Entre deux, à mi-chemin, les gentils Marquisiens ont construit une cabane à pic-nique. Dominique sort de son sac à dos, le casse-croûte de Corine.
Qui est Corine?
Elle tient la boutique d'Omoa où l'on trouve le pain, des denrées de base, quelques bricoles essentielles à la vie, comme le gaz... Au matin, lorsqu'elle nous a vus entamer la randonnée, d'autorité, elle nous a fait attendre dans sa cour, elle est allée préparer des omelettes baveuses cuites aux oignons, elle a rajouté une demi-baguette. Elle voulait également nous donner de l'eau glacée de sa source, car elle trouvait que nous partions un peu "trop légers". Tout cela sans demander la moindre contrepartie...

Nous ne nous éternisons pas entre les deux cratères. Après 9 kilomètres de montée et le casse-croûte, nous ne pouvons laisser nos muscles se refroidir, nous ne repartirions plus. Nous sommes confiants, il nous reste 9 km de descente, cela devrait "rouler" tout seul! Si dans la montée j'avais parfois la sensation d'être un gros camion aux freins serrés qui ne parvenait pas à passer la deuxième vitesse, dans la descente je me prends pour un mutant de fakir qui tour à tour marche sur des clous ou sur des braises selon l'état de la route. Dom quant à lui fait des calculs savants et le résultat du degré de la pente cause un court-circuit entre ses neurones et la cinquième lombaire. Mon pied droit qui hurlait "A l'ampoule!" au travers de la chaussette et de la chaussure a cessé ses cris pour laisser gémir mes genoux et les muscles des cuisses.

Bon Dieu qu'elle est raide celle-là!

Nous avions perdu de vue l'océan, il revient à nous, sur un horizon gris métallisé qui s'étale à l'infini. A 900 mètres sous nos pieds, notre Etoile nous attend sagement dans la baie taillée en V.

Courage!
Il ne reste que quatre kilomètres! Sur cette fin, Dom et moi calculons les années, les mois, les semaines qui nous séparent de notre tendre jeunesse aux muscles alertes. La somme que nous obtenons intensifie nos courbatures. Et nous arrivons à Hanavave, les caméras farcies de clichés, nos mémoires comblées et nos corps vidés de toute énergie.

Gros bisous et à plus pour d'autres nouvelles du bord.
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

BRINBEL : Taylor est à 28-45 N et 57-52 W en direction des Açores avec un vent de direction NORD d'une quinzaine de noeuds. Cap à 51 degrés

AURORA : Michel a eu une nuit mouvementée avec rafales, changements de vent etc... la grand'voile a tenu le coup et la déchirure de 4 pouces ne s'est pas agrandie. Position : 28-23 N et 68-48 W avec un vent SSE de 8 noeuds et une mer de 4 pieds.

CHANDELLE : Pierre et Céline sont toujours à Allan Cay dans les Exumas et devraient naviguer vers Nassau aujourd'hui.

JOLIE BRISE : Alain et la famille sont à 35-29 N et 69-11 W avec un vent NE de 12 noeuds. Cap à 310 degrés. Ils sont à 381 mn de New York.

CALBODINE : Jocelyne et Jacquelin sont à 35-37 N et 69-19 W - mais je ne pouvais entendre Jocelne en direct. Mêmes conditions que Jolie Brise.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à Rodney Bay (Ste-Lucie) et visiteront la ville de CASTRIES aujourd'hui. Hier journée relaxe - plage et TROIS "faucons" de la part de Marcel - il doit être exténué car normalement les navigateurs se limitent à UN "faucon" par jour...

BLEU MARIE : Jean-Pierre et Michèle sont à Galliot Cut dans les Exumas et ne navigueront pas aujourd'hui. Apnée au programme.

jeudi 20 mai 2010

DAME LICORNE - Marc-Antoine et Lucie à St-Vincent


J'ai eu une belle conversation avec Marc-Antoine et Lucie ce matin via Skype. Ils m'ont fourni des renseignements très intéressants que je partage avec les autres navigateurs.

ST-Vincent ; Les endroits à éviter sur cette île pour raison de sécurité sont la baie CHATEAUBELAIR et la baie de WALLILABOU . Éviter la partie NORD de l'île.

Dame Licorne est au mouillage à Blue Lagoon où sont installées quelques compagnies de location de voiliers. Mouillage à 40 EC (Environ 20$) avec accès à internet directement du bateau et douche gratuite à la marina. Un service exemplaire de réparation de voile - à recommander - très beau travail en moins d'UNE HEURE... faut le faire aux Antilles...

De plus, les gens de la marina veuillent à la sécurité des mouillages et ont changé un câble qui commençait à s'abimer au mouillage de Dame Licorne - tout çà sans avoir à le demander et à titre préventif...

Marc-Antoine me mentionnait qu'en arrivant de Ste-Lucie, il faut faire face à un courant contraire d'environ 2 noeuds. C'est beaucoup plus facile de partir de Bequia et revenir à cet endroit puis quitter St-Vincent et naviguer vers la chaîne des Grenadines par la suite. Positionnement de navigation plus favorable.

Un autre endroit où plusieurs navigateurs sont arrêtés sans AUCUN problème me mentionnait Marc-Antoine, c'est CUMBERLAND BAY.

VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

JOLIE BRISE : Alain et la famille sont en navigation vers New York. Position : 33-56 N et 66-54 W avec un vent de 10 à 15 noeuds au portant et une belle mer. Traverseront une zone orageuse aujourd'hui et ils sont prévenus

BRAVEL ??: Taylor - j'espère que j'ai la belle épellation. Un Océanis 44 qui a quitté St-Martin le 16 mai en direction des Açores avec 3 personnes à bord. Position : 26-33 N et 59-30 W avec vent de 15 noeuds et une mer de 1.5 metres. Cap à 18 degrés

AURORA : Michel et sa conjointe sont en convoyage de ce voilier. Position : 26 N et 68 W avec vent très léger. À 900 mn de New York.

CALBODINE : Jocelyne et Jacquelin sont à 34-02 N et 66-59 W sous un temps couvert. Belle mer et vent de 12 à 18 noeuds. Cap à 322 degrés

CHANDELLE : Céline et Pierre sont à Allan Cay dans les Exumas et se dirigent vers Nassau. Position : 24-44 N et 76-50 W

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Georgetown. Michèle est de retour depuis hier de son aller/retour à Montréal. Son père est dans un état stable. Prévoient se diriger vers Galliot Cut aujourd'hui ou demain.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à Rodney Bay (Ste-Lucie) et y demeureront 2 ou 3 autres journées. Ils sont en compagnie de MYRIAM - Ghislain et la famille. Tout va très bien.

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont à Mayreau et se délectent en apnée - endroit absolument superbe - multitude de poissons, coraux - ils sont éblouis.

DAME LICORNE : Marc-Antoine et Lucie sont à St-Vincent, au mouillage à Blue Lagoon et profitent de leur dernière journée pour visiter - prendront l'autobus local - feront quelques achats au marché local - Endroit très sécuritaire avec un service exemplaire.

mercredi 19 mai 2010

JOLIE BRISE - Alain et la famille vers NY

Message reçu à 16 heures

Ma postition:

33.02N
65.24W

Nous avançons bien vers New York. Le vent est de 12-16 kn et les vagues sont de 5-6 pides avec de temps en temps une petite houle de l'ouest ce qui nous occasionne un roulis. Il nous reste 612mn à faire. Les nuages ont remplacé le soleil.

A+ et merci pour tout.

Alain et l'équipage de Jolie Brise

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

Très peu de navigateurs se sont présentés ce matin

BLUE TANG : Guy est toujours aux Açores et ses invités arrivent aujourd'hui. Ils prendront la mer à destination de l'Europe (Portugal).

AURORA : Michel est à 23-30 N et 70-48 W avec un vent léger SE de 10 à 11 noeuds. Devra faire attention à la grand'voile car une couture a cédé.

JOLIE BRISE : Alain et la famille ont quitté ce matin les Bermudes en direction de New York en même temps que CALBODINE (Jocelyne). Ils font voile et moteur.

NAMAR : Marcel et Nancy sont à Rodney Bay et ne naviguent pas aujourd'hui ainsi que MYRIAM (Ghislain et la famille).

NOMADE II - Serge en Espagne

TIME: 2010/05/19 12:42
LATITUDE: 40-04.57N
LONGITUDE: 000-08.06E
COMMENT: Arrivé à Oropesa de Mar Marina
Jolie Maria, un peu a l'écart de la ville

CAT MOUSSES - René et la famille aux Fidji

18 mai 2010
Yasawa Group, Fidjis

Récit 138 - Yasawa Group

Nous avons finalement retrouvé la fameuse île déserte de Tom Hanks dans son film seul au monde. Nous avons eu la chance d'avoir l'île à nous seuls. Tôt le lendemain matin, nous sommes partis avec Marc, explorer l'île de long en large mais n'avons pas retrouvé Wilson :). Comme nous avons adoré ce film, nous étions heureux de nous amuser à reconstituer les événements et endroits où les prises de vue ont été faites. Nous avions bien sûr pris le soin de ré-écouter le film la veille au soir. Nous avions comme souper de bons sushis que j'avais préparés avec la petite bonite pêchée cet PM-là. Nous aurions aimé que tu sois encore avec nous Emie.

A date nous aimons beaucoup les Fidjis. Ce que nous aimons par-dessus tout c'est le calme des Fidjis car nous avons été parmi les premiers bateaux à faire la traversée vers les Fidjis. Aux douanes nous avons été inscrits parmi les dix premiers à faire la traversée, ce qui fait que partout où nous allons c'est désert mis à part un ou deux bateaux à l'occasion. Les navigations sont toujours courtes, il y a tellement d'îles que nous n'avons jamais beaucoup plus que 10 ou 20 miles nautiques à faire dans une journée. Il faut toutefois être prudents car les eaux ici sont parsemées de récifs aux travers desquels il faut valser. Le problème c'est que les Fidjis sont encore très mal documentés dans les guides de navigation. Il faut donc s'en remettre à ce qu'on réussit à voir des images satellites prises sur Google Earth (quand on a accès à internet). Combien de fois on a entendu des histoires de voiliers coulés sur des récifs, hier nous avons d'ailleurs vu un voilier échoué, couché sur une plage. Ca fait mal au cour. On étudie donc attentivement les images satellites pour tenter de trouver les meilleures approches. C'est beau de voir la toute petite trace bleue qui mène à une île entourée de récifs sur Google Earth. Il faut vraiment faire attention. Côté approvisionnement, les prix sont semblables mais souvent plus bas que ceux de la Nouvelle-Zélande mais il reste que nous sommes bien contents de nous être écoutés et d'avoir rempli les coffres en Nouvelle-Zélande car le choix est quand même très limité. L'autre jour, à Lautoka, j'ai décidé que Thomas et Nicolas avaient besoin d'une coupe de cheveux. J'ai dû user de tous mes arguments de persuasion pour les traîner dans ce petit salon de coiffure de brousse, grand comme ma main, dont les murs de contreplaqué et les chaises tombaient en morceaux. C'est un jeune barbier indou, gros comme un cure-dent, qui a fait le travail. Il était bien gentil et malgré son anglais fort limité, il a fait du beau travail et s'est très bien appliqué à sa tâche. Ca m'a coûté un gros 7$ fidjiens pour les deux gars ensemble, ce qui vaut environ 4$ canadien. Je ne pouvais pas le croire, j'étais sous le choc. Ils utilisent beaucoup de gel pour les cheveux car plusieurs ont des cheveux crépus qu'ils lissent avant de sortir du barbier. Sauf que. leur gel est rose. Ca ne paraît pas sur les cheveux noir foncé mais sur les cheveux de Nicolas. ça sort rose. Nous avons bien ri.

Il y a deux jours, nous sommes redescendus vers le Mana Lagoon, toujours dans l'espoir de convaincre Jacques de venir nous rejoindre mais il a décidé de prendre un temps d'arrêt pour finir certains travaux sur son bateau. Mana Lagoon c'est un bel endroit de villégiature très populaire pour les backpackers. Le lagon compte plusieurs auberges. Les activités n'y manquent pas. C'est un genre de Club Med bon marché. Nous nous sommes arrêtés pour l'après-midi sur un petit îlot de sable au milieu de nulle part, juste avant le Mana Lagoon. Nous avons fait du snorkelling incroyable autour de cette île bordée de récifs, c'était magnifique. Nous y sommes retournés le lendemain, Marc et René ont fait une plongée avec bouteille alors que Thomas et moi faisions du snorkelling, nous avons vu deux beaux gros requins à pointes blanches passer juste sous nous, longeant paisiblement le mure de corail. Parlant de requin, je reparlais à Marc du requin rencontré lors de leur pêche de nuit de l'autre soir, et selon lui, le requin faisait plus de quatre pieds, il dit que le requin était plus long que lui. Oups! Pendant notre plongée les trois plus jeunes sont restés au bateau. Catherine nous avait a préparé un bon gâteau pour notre retour, qu'elle avait décoré avec ses frères en y inscrivant Mana Lagoon. Depuis le départ d'Emie, les enfants ont repris les chaudrons et retrouvé le goût de cuisiner. Hier matin les gars ont préparé des excellents carrés Rice Krispies, et ce sans aucune supervision, alors que j'étais occupée aux manouvres sur le pont. Je dois dire que j'étais pas mal surprise, c'était leur première fois et bien que ce ne soit pas une recette difficile, on n'a pas les mêmes ingrédients que chez nous ici. Leurs carrés étaient parfaits. En PM nous avons pêché une autre belle bonite que j'ai préparé dans un lait de coco alors que Catherine nous cuisinait du cocada (noix de coco bouillie dans un sucre caramélisé). Dorénavant nous faisons aussi notre propre yogourt et les enfants le préfère au yogourt acheté. C'est simple comme bonjour et on ne peut plus économique.

Nous avons quitté Marc hier, il est reparti vers Lautoka pour aller y chercher son ami venu le rejoindre. Pour notre part, nous sommes partis seuls vers le groupe des Yasawa. Le groupe d'îles des Yasawa, endroit le plus populaire des Fidjis, autant pour les touristes que les navigateurs, s'étend sur une soixantaine de miles et compte plusieurs belles plages de sable blanc et 'resorts' de toutes sortes. Au réveil ce matin, les enfants ont trouvé un espèce de barracuda sur le pont du bateau, il devait faire environ 50 cm. Il est sauté sur le bateau vers minuit hier soir, aux dires de René, qui s'est réveillé pour aller voir ce qui se passait. On ne l'a pas mangé celui-là, on n'a pas trouvé ce que c'était exactement et il n'avait pas l'air très gentil avec ses grandes dents acérées.

Les navigateurs commencent à arriver aux Fidjis tranquillement pas vite. Nous avons été pas mal chanceux côté fenêtre météo car depuis notre arrivée le 24 avril, il n'y a eu qu'une seule autre vague de navigateurs entrants et ces derniers ne l'ont pas eu facile. Brian et Isabelle ont dû attendre jusqu'à hier matin avant d'avoir leur fenêtre météo pouvoir enfin quitter la Nouvelle-Zélande. Ils devraient arriver d'ici environ sept jours. Sur ce, je vous quitte, c'est l'heure des classes du matin.

mardi 18 mai 2010

ÉTOILE DE LUNE _ Nat et Dom - L'art du TAPA...

L'art du tapa
Technique ancestral des Maohis.

kaoha,

Les Maohis ne connaissaient pas l'art du tissage. Jusqu'à l'arrivée des Européens en Océanie, les Maohis utilisaient pour la confection d'étoffes, l'écorce d'arbres tels le banyan (famille du figuier), le uru (l'arbre à pain) ou le mûrier sauvage. Cette étoffe fine et solide était obtenue par un procédé de battage. Elle assumait des rôles pratiques et quotidiens, mais également culturels, sociaux et religieux.

Le tapa servait de vêtements, de parures pour les idoles, de première couverture pour les nouveaux nés et de linceul. Entre ces deux extrêmes de vie, le tapa était utilisé comme draps pour les mariés. L'étoffe souillée du sang était enterrée au coeur du Marae (lieu de culte, le marae fera l'objet d'une lettre ultérieure) . Le tapa servait aussi de monnaie d'échange ou représentait un cadeau précieux.

L'art du tapa est une technique séculaire, que les Maohis auraient emportée dans leurs bagages dès 1300 av. J.-C. Il est originaire, comme les populations, du sud-est de l'Asie. La confection du tapa se serait propagée depuis les Samoa et les Tongas dans toutes les îles du Pacifique.

Avec l'accession des îles, aux progrès technologiques, l'art du tapa s'est perdu sauf dans certains archipels tels les Samoa et les Tongas où il garde un rôle social. En Polynésie française, seule l'île de Fatu Hiva fabrique encore le tapa.

Les femmes de Fatu Hiva sont fières de leurs oeuvres. Il n'y a pas de coopérative ou de magasin de souvenirs. Avec spontanéité, les enfants ou les jeunes femmes abordent les étrangers et leur demandent s'ils veulent découvrir les tapas de leur maman. J'avoue que je n'ai pas résisté une seule fois à ces invitations. Dès lors, nous sommes accueillis dans un faré où la maîtresse de maison nous dévoile toute sa collection. Ainsi, Juliana, Marie, Désirée, ont eu la gentillesse de nous expliquer toute la procédure du tapa.

Voici ce qu'elles nous ont transmis.

Au départ, leur époux les aide à trouver l'arbre dont ils coupent l'écorce. Leur rôle s'arrête là. Les femmes prennent la relève jusqu'à la fin du processus. Le tapa est une affaire de femmes!

L'écorce première est trempée dans le ruisseau pendant deux à trois jours pour l'assouplir. Ensuite, la fibre en est extraite à l'aide d'un grattoir. La substance obtenue est placée sur une pierre longue et plate qui servira d'enclume. La faiseuse de tapas s'assoit pour de longues heures et bat la fibre sans relâche. Elle utilise un « ike», un battoir en bois très lourd à quatre faces gravées de rainures. La fibre devient une pâte et, elle est étalée sur de grandes planches lisses pour séchage. Lorsque le tapa est sec, il est prêt pour son ultime étape, celle de la peinture.

Selon l'arbre utilisé, le tapa prend trois niveaux de teintes : blanc pour le mûrier (rosier de chine), beige pour l'arbre à pain, marron pour le banyan. Les dessins sont peints à l'aide d'un mélange d'ancre de chine et de teintures végétales.

Les modèles se retrouvent d'une famille à l'autre. Les grands ténors sont :
- le guerrier tatoué
- son épouse, la faiseuse de tapas
- le tiki
On trouve plus rarement, une carte stylisée des Marquises. Les îles trouvent leur place sur la carapace d'une tortue. Juliana était la seule à représenter les pirogues qui servirent autrefois aux Maohis pour migrer dans tout le Pacifique.

Les faiseuses de tapas gardent en elles des gestes ancestraux. A la question : "que signifie tel ou tel dessin", elles ne peuvent répondre. Je ressens comme une habileté génétique, quelque chose qu'elles auraient dans le sang et qu'elles perpétuent. Car ce n'est pas les souvenirs qui leur viennent en aide pour immortaliser cet art. Leur mémoire fut effacée par les colons européens plus désireux d'asservir les Maohis que d'en saluer leur génie.

Outre pour des oeuvres peintes, le tapa sert encore à la confection des costumes des troupes de danseurs. A la place des couronnes de fleurs, un tressage de trois étoffes de teintes différentes est utilisé pour orner les cheveux des belles vahinés qui se trémoussent au son du ukulélé. Les paréos des danseurs peuvent également être faits de tapas... Cette étoffe se retrouve à chaque niveau de la tradition polynésienne et bien qu'elle ne se fabrique plus qu'à Fatu Hiva, on la retrouvera un peu partout sur les îles de Polynésie et surtout au moment des fêtes du Heiva (grande manifestation folklorique de juillet).

Le tapa est l'une des sources de revenus pour Fatu Hiva, une île en dehors du temps qui ne vit pas encore à l'ère de l'internet et qui ne dispose ni d'aérodrome, ni de navettes régulières qui la relieraient au reste du monde. Une fois par an, les familles s'offrent un voyage pour participer aux « kermesses» de Tahiti et y vendre leurs produits : tapas, bananes séchées, monoï, poissons et langoustes. L'Aranui, cordon ombilical entre les îles plus riches et Fatu Hiva embarque aussi ces mêmes produits afin de les revendre, plus largement dans l'archipel.

Pour l'heure, nous avons contribué à l'épanouissement de quelques familles, et voici notre Etoile nantie d'une jolie vahiné en plein travail de confection de tapas, d'un tiki et d'un fier guerrier à la peau décorée des pieds à la tête.

La nuit..., lorsque je me lève, je dois simplement me rappeler qu'il est inoffensif...

A bientôt pour vous parler d'autres aspects de cette île, vraiment unique.
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

PS: vous vous doutez que je trépigne de partager avec vous des photos de tout cela. Patience... ça viendra. Dès le premier lien internet valable, je vous gaverai de clichés. En attendant faites marcher votre imagination, c'est pas mal aussi.

MAGIE - Daniel et la famille en Caroline du Nord

Hier, nous avons été accueillis de façon royale chez des gens. Quand ils ont su que nous avions pratiquement toujours couché dans le bateau au cours des 9 derniers mois, ils nous ont pris en pitié. Ils ont vraiment insisté pour que nous couchions dans leur maison! Nous avons fait notre lavage chez eux et nous avons pris une bonne douche chaude! Nous avons déjeuner chez une famille et d'autres gens nous ont reçu pour le dîner... WOW! Difficile à croire cet accueil par les gens de la Caroline du Nord! Les gars ont regardé le match de hockey à la télévision.

Nous sommes présentement ancré dans un petit bras d'eau de la rivière Neuse (Broad Creek) après quelques heures de belle voile. Endroit paisible. Beau décor à l'état naturel.

À demain matin sur le Réseau!

Daniel et tout l'équipage
352

MERCI à MYRIAM (Ghislain)

INFO à prendre en note :

J'ai trouvé aujourd'hui une autre cie qui vend des adaptateurs pour bouteille de propane afin d'être en mesure de convertir une bouteille Américaine en bouteille Européenne et vis versa en vente chez Island Water world à Rodney Bay, Ste-Lucie

Trident Marine
L.P. Gas Systems
(724) 745-9311 www.tridentmarine.com
Part #1190-1625

European Camping Gaz System to US Cylinder Adapter Adapts European Gaz systems to US refillable Cylinders

Voilà

Bonne soirée

Ghislain

DAME LICORNE - Lucie et Marc-Antoine à St-Vincent

Changement de destination pour DAME LICORNE car le vent a fait des siennes et ils ont décidé de filer avec le vent ce qui les a porté jusqu'à St-Vincent.

Ils ont loué un mooring pour 3 jours tout près de la base de SunSail - Wifi à bord...

Reprendront leur navigation vers le sud lorsque les vents seront propices et visiteront les îles sur leur passage.

La pêche n'a pas été fructueuse - on ne peut pas toujours avoir la chance avec soi... c'est çà la pêche... mais le frigo est bien garni

Ils en ont profité à leur arrivée pour faire recoudre le genois - excellent service - la voile était revenue au bateau en moins d'une heure pour la somme de 20$ US

1ÊRE ESCAPADE - Lise et Carol à MAYREAU

Nous sommes rendue a Mayreau , très belle journée , endroit magnifique. Demain visite de l ile

position 12 38 83 N 061 23 49 W

Merci Nycole gros Bisoussssss

Lise & Carol 1ère Escapade

JOLIE BRISE - Alain et la famille aux Bermudes

Message ID: 1476_VA2ZED
Date: 2010/05/18 10:44
From: VA2ZED
To: SMTP:marieville@gmail.com
Cc: VE2KOU
Source: VA2ZED
CMS Site: Wien
Subject: Re:

Merci Jean-Yves et Nycole pour les informations. Notre départ sera probablement demain matin.

A+

Alain

ALEXANDRE IV - Jacques aux Fidji

Rapport de position :

TIME: 2010/05/15 00:14
LATITUDE: 17-40.84S
LONGITUDE: 177-23.20E
MARINE: YES
WIND_DIR: E
WAVE_HT: 1.0M
WAVE_PER: 7
SWELL_DIR: E
SWELL_PER: 7
CLOUDS: 10%
VISIBILITY: 20
BARO: 1020
AIR_TEMP: 22.2C

UNE BELLE INVITATION... - MERCI MILLE FOIS

MERCI à Lise et Benoit (Ex SOLINO) pour leur invitation d'hier soir. Un délicieux souper BBQ à leur résidence en compagnie de France et Guy (MOANA) qui sont présentement au Québec.

Une soirée absolument merveilleuse.

NOTE : Lise et Benoit ont vendu l'automne dernier leur voilier et les nouveaux propriétaires bénéficient de cours privés pour se familiariser avec leur nouvelle acquisition. La fin de semaine dernière, ils ont transféré le bateau chez Gilbert Brook et en fin de semaine prochaine, ils se familiariseront avec diverses manoeuvres à la voile sous la supervision de Lise et Benoit. Ils découvriront au fur et à mesure la "chance" qu'ils ont eue d'acquérir ce magnifique voilier.

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

AURORA : Michel et son épouse sont en convoyage sur ce Bavaria 44 depuis Tortola dans les Iles Vierges en direction du Lac Champlain. Position : 20-45 N et 65-45 W avec une vitesse de 7.5 à 8 noeuds. Ils auront des périodes de calme sur leur route. Michel mentionnait qu'il avait toujours son équipement de radioamateur avec lui lors de convoyage pour raison de sérucité... Il est installé avec une dipôle coupée pour une portée sur le 14.118 - Le résultat est très bon et j'étais bien contente de constater que nos étudiants ont tous fabriqué cette dîpôle comme antenne de secours.

NAMAR : Marcel et Nancy ont quitté ce matin à 06h00 la Martinique en direction de Rodney Bay (Ste-Lucie). Ils étaient à mi-route au moment du réseau. Heure prévue d'arrivée : 10h00 car le vent est de 20 à 22 noeuds et ils maintiennent une vitesse de 7 à 8 noeuds

MYRIAM : Ghislain et la famille sont également en navigation vers Ste-Lucie. Ils ont quitté vers 07h00 et comptent bien rejoindre NaMar... Une superbe rencontre avec le voilier AMYRICK hier en Martinique qu'ils n'avaient pas revu depuis Annapolis. Ils se sont donnés rendez-vous sur Ste-Lucie dans quelques jours.

CHENOU : Robert et Brigitte ont navigué hier depuis Bonaire jusqu'à Curacao où ils sortiront leur voilier de l'eau pour un retour au Québec dans quelques semaines. Robert mentionnait qu'ils pouvaient obtenir un billet d'avion - sans escale - sur Montréal pour 585$ aller/retour. Ils en profiteront pour venir au Québec y séjourner environ un mois. Ils sont en compagnie du voilier AKAT.

DAME LICORNE : Lucie et Marc-Antoine ont quitté Bequia en direction de Canouan - une navigation d'environ 17 mn. Superbe navigation par vent portant. L'artillerie lourde est sortie - 2 lignes sont présentement à l'eau et les espoirs très grands pour le menu des prochains jours...

BAREWAY : Jean et Danielle sont actuellement en Caroline du Nord. Quitteront vers la fin du mois en direction de New York.

CALBODINE : Jocelyne et Jacquelin devraient quitter les Bermudes demain matin en direction de New York. JOLIE BRISE (Alain et la famille) devraient faire de même.

lundi 17 mai 2010

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom à OMOA

Objet : Omoa, un village digne de l'Eden.

Kaoha,

Jeudi dernier, nous sommes partis pour un tour à l'autre village de l'île : Omoa. Pour s'y rendre deux routes distinctes : la mer ou les sommets volcaniques. Nous goûterons un autre jour aux joies de la randonnée. Alléchés par l'idée de nous acheter du pain frais, nous chevauchons la houle de sud-ouest. Elle frappe la base des falaises. Le spectacle en chemin est grandiose, une succession d'à-pics s'écroulent dans les flots limpides sur 3 milles nautiques.

A l'approche de Omoa, nous découvrons le quai d'accostage : la terreur des équipages du Pacifique! Impossible de s'y amarrer. Nous y sommes par temps calme et pourtant, la mer frappe le quai. L'eau monte et descend avec une régularité de métronome. Elle creuse des vagues profondes. Je ne suis pas férue des montagnes russes et je me souviens d'une lecture où un de nos prédécesseurs explique qu'il faut attendre le haut de la vague. Là, dans un élan qui tient à la fois du calcul savant et d'un désespoir impuissant il faut s'élancer vers le quai, espérant l'attraper au vol.

Très peu pour moi!

Dom pointe du doigt, à l'extrémité de la baie, un quai tout neuf abrité d'une digue! Ha! Les bienfaits de notre vingt-et-unième siècle! Je l'adore notre siècle! La digue et le quai n'existent que depuis 2 ou 5 ans, selon les interlocuteurs. Il paraît flambant neuf et n'a pas encore subi les outrages du Pacifique. Je pencherais pour 2 ans d'existence!

Incroyable que Fatu Hiva soit resté tout ce temps sans un quai digne de ce nom. Une fois par mois, l'Aranui (le paquebot d'approvisionnement des Marquises) s'ancre dans la baie. Des baleinières font la navette entre le rivage et le paquebot afin de débarquer vivres, matériaux de construction... tout produit manufacturé dont les habitants ont besoin. Vous imaginez, l'acrobatie à laquelle les marins se livraient pour maintenir un semblant de civilisation consommatrice sur Fatu Hiva?

Tout ce passé est révolu, et le progrès s'il met du temps à arriver jusqu'ici, apporte du bien-être.

Omoa est sans doute le village où la paix a été engendrée. Enchâssé de montagnes acérées, l'arrière-plan est sublime. A l'entrée du village, un tiki nous souhaite la bienvenue. Nous déambulons parmi les fleurs et leur parfum. L'arôme puissant de l'ylang-ylang nous suit partout. Le tiaré lui ajoute une note musquée. Les fleurs d'hibiscus colorent les jardins de rouge et d'orange, tandis que les frangipaniers, de leur jaune et leur blanc, rivalisent avec l'azur du ciel. C'est un festival de teintes et de fragrances où les arbres fruitiers se frayent un chemin.

Un village digne de l'Eden.

Un cheval nous attend au bord du trottoir... Il se laisse flatter. Nous réalisons soudain que nous n'avons vu ou entendu personne. Sur le quai : personne. Pas un bruit pour nous orienter. Une succession de tikis nous guident vers la ruelle centrale, mais déserte.

Puis, une mélodie sourde nous parvient. Au bout, tout au bout de la rue, un groupe de personnes se dirige vers nous. Nous ne distinguons pas les détails, mais ils semblent tous habillés de blanc. Curieux, nous attendons à l'ombre d'un colossal arbre à pain. Le son du ukulélé nous atteint, suivi du choeur des villageois réunis dans une même procession, ils cheminent vers l'église.

C'est jeudi de l'ascension!
Hors du temps, cela était sorti de nos mémoires!

La mélodie suave nous ignore. Les Marquisiens passent fièrement. Les larmes me montent au yeux. Ensorcelée par les chants, envoûtée par la ferveur des voix, le coeur charrié, sans volonté, je les suis jusqu'au parvis de l'église. Tous les villageois pénètrent dans l'antre sacré. Ils continuent de chanter, ensemble. Je ne parviens pas à déterminer ce qui m'émeut à ce point. Est-ce les voix? La musique? Je ne comprends pas les paroles, ce ne sont que successions exquises de voyelles. Jamais scène quotidienne ne m'aura déconcertée de la sorte...

Je m'efface, par respect de leur intimité. Dom m'attend dehors, nous nous baladons entre les maisons qui possèdent toutes un jardin où fleurs et fruits contribuent à une ambiance généreuse.

Après la messe, les villageois viennent à nous. Nous sommes les seuls étrangers au village, forcément repérables. Quelques-uns serrent la main de Dominique et font un brin de causette. Ils nous demandent d'où nous venons. Ici, ils ne voient pas de bateaux s'ancrer dans la baie. Le mouillage est scabreux. Ils ne nous abordent pas avec cette gourmandise pécuniaire qui anime la population de Hanavave, plus habituée à voir défiler les navigateurs.

L'échange se fait sans intérêt particulier, par simple curiosité de l'étranger qui leur fait l'honneur de visiter leur village. Ils en sont fiers, d'ailleurs, il est d'une propreté irréprochable, chacun balaye devant sa porte, et tout est si net, nous en sommes ébahis tant nous en avions perdu l'habitude.

Un groupe de jeunes hommes m'interpellent et d'un ton gentiment moqueur me demande :
« Vous n'auriez pas envie de photographier des vivants ?» Je réalise à leur apostrophe que je canarde l'église, les fleurs, les arbres, la rue, les maisons et ... personne. Par respect! Ils n'en reviennent pas! L'un d'eux décroche un énorme pamplemousse au-dessus de sa tête et il se colle à ses trois compagnons pour poser devant mon objectif. Le plus ancien sans malice ôte son tee-shirt pour me montrer ses tatouages!
Une oeuvre vivante en effet!
Un peu gênée, je remets mon appareil dans ma poche. Mais les copains en rajoutent.
« Nous sommes des braves! Les tatouages, ça vient des Marquises! C'est notre culture! C'est pour être beau et perpétuer le langage de nos ancêtres qu'on fait ça. Ailleurs, ils ne seront pas aussi beaux ! Vas y prends des photos! » Chacun me montre son tatouage. La séance de poses s'achève avec de grands rires et des tapes amicales.

Jeanne qui passe par là, les brocarde en marquisien. A moins, que ce soit moi qui soit sous le feu des ses moqueries? Peu importe, cette langue est si jolie qu'on pourrait se faire injurier avec plaisir. A moi de l'interpeler pour me sortir de ces gros muscles décorés. Je lui demande si elle ne ferait pas des tapas? Elle me répond dans un grand sourire et, en m'offrant le bouquet de tiarés qu'elle porte à l'oreille, elle me demande de la suivre!

Je suis ravie. Le tiaré à l'oreille ensorcelle mon odorat. Jeanne me conduit chez sa mère, Juliana. La vahiné, en paréo coloré, aux cheveux blancs, a les yeux qui brillent autant que le feu. Elle m'invite à rentrer dans son faré. Juliana me fait signe de m'asseoir dans le canapé. Je ne sais pourquoi, mais j'ai la sensation qu'il n'est jamais utilisé. Je reste debout, et le temps de la réflexion, Juliana a étalé ses tapas parterre. Elle s'assoit au milieu de ses oeuvres. Je l'imite. Nous passons une bonne heure à discuter assises parterre. Elle m'explique l'art du tapa. Elle m'adopte et me raconte sa vie. Je passe un moment exquis en compagnie de cette vieille dame au regard illuminé.

L'heure tourne, mon capitaine est quelque part dans le village. Il me cherche, sans trop d'espoir de me retrouver, il sait que je suis maître dans l'art de la disparition soudaine. Je prends congé de Juliana à regret.

Nous n'aurons pas trouvé le pain frais pour lequel nous venions à Omoa, mais j'emporte deux magnifiques tapas!
Le tapa?
Oh... veuillez m'excuser.
Il faut que je vous explique, mais pas aujourd'hui. Sachez que c'est un art que ne se perpétue plus qu'à Fatu Hiva. Je vous le dévoilerai dans la prochaine lettre...
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - Histoire des Maohis

Objet : Guerriers, navigateurs, l'histoire des Maohis dépasse toutes les légendes de notre monde

Koaha,

J'ai tant de choses à vous raconter. En une semaine nous avons vécu tant d'expériences nouvelles que nous avons la sensation d'être arrivés il y a fort longtemps...

En pénétrant dans la baie de Hanavave, à Fatu Hiva, nous changeons de monde. Nos repères sont à réévaluer en permanence au contact d'une population à la fois ancrée dans des survivances ancestrales et désireuse de profiter des avantages de ce nouveau siècle. Cela donne un curieux brassage entre modernité et tradition où l'art païen se plie aux imprégnations d'une ferveur catholique surannée. Cette population, rendue amnésique par les colons européens décline, aujourd'hui, aux sons d'accents rugueux, une convivialité légendaire mariée à une avidité pécuniaire en éveil.

Avant de vous parler de notre vécu, j'aimerais conter l'histoire unique de ce peuple. Vous me direz que nous sommes sur un bout de terre où flotte le drapeau français, et que rien ne devrait nous étonner. Mais, leurs ancêtres ne sont pas des guerriers gaulois à grosses moustaches rousses. Ils ont démarré la grande aventure pacifique en des temps, où Néandertal fabriquait des objets « inutiles » en ossements. Plus tard, au moment où Cro-Magnon dessinait des bisons dans des cavernes, les Maohis poursuivaient leur avancée sur le grand océan et touchaient des archipels tels que les Salomon. Ils s'installaient aux Fidji tandis qu'on ne parlait pas encore de la Gaule et de ses guerriers qui imaginaient que la mer était plate comme une table et qu'au bout de l'horizon l'homme tombait dans un grand vide effrayant.

Ici, nous sommes sur une terre de navigateurs hors pair qui ont bravé le plus grand océan du monde. L'océan Pacifique occupe 40 % de la surface du globe. Il représente à lui seul, 57 % des mers de notre belle planète bleue. Il est plus grand que l'Atlantique et l'océan Indien réunis. Si l'océan s'étend sur 180 millions de kilomètres carrés, les terres émergées ne représentent que 120 000 kilomètres carrés. L'océan Pacifique est un monde fait d'îles qui se dispersent à l'écart des cinq continents qui le bordent : l'Arctique, l'Antarctique, l'Amérique, l'Asie et l'Australie.

Pour étalonner vos repères de distances, en voici quelques-unes : l'île centrale de Tahiti est à 9500 km du Japon, 6400 km de la Californie, 7000 km de l'Antarctique, 8000 km du Cap Horn...

A l'intérieur de ce vaste désert aquatique s'éparpillent trois groupes d'archipels que sont : la Micronésie, la Mélanésie et la Polynésie. Par étymologie, « Polynésie » signifie « îles nombreuses » et pourrait, tant sur un plan géographique qu'ethnique, regrouper toutes les îles de l'océan Pacifique. En effet, il est aujourd'hui admis que toute la population insulaire du Pacifique est issue d'un même creuset. Leur peuple est le fruit d'un mélange de races caucasoïdes, mongoloïdes et négroïdes originaires du sud de la Chine et de l'Insulinde.

Attention, ne confondons pas les Maohis et les Maoris.

Les Maoris sont les descendants des Maohis. Les Maoris font partie de la dernière vague de colonisation du Pacifique et se cantonnent à la Nouvelle-Zélande. Les Maohis sont les habitants de Polynésie centrale et occidentale. Le terme "Maohi" se compose de deux mots qui semblent contraires et dont la signification globale illustre tout à fait ces hommes courageux qui se sont élancés sur l'océan. Le mot "ma" signifie "pur, propre, libre et digne" tandis que le mot "ohi" désigne un rejeton qui a pris racine. Un Maohi est donc "un être libre, qui malgré son autonomie reste attaché par ses racines à sa terre d'origine". Le terme "Austronésien" regroupe l'ensemble des populations migratrices issue d'Asie. Elles font partie du groupe ethnolinguistique le plus étendu au monde. Ils occupent un vaste territoire compris entre Madagascar, les îles Hawaii et l'île de Pâques.

Les premiers groupes délaissèrent le continent asiatique, au cours de l'ère du néolithique, il y a 50 000 ans. A la faveur d'une période glaciaire, ils profitèrent du bas niveau de la mer pour multiplier les incursions sur les terres du Sud et de l'Est. En quarante mille ans, ils investirent la Malaisie, la Nouvelle-Guinée, l'Australie, la Tasmanie et les premiers archipels du Pacifique que sont les Bismarck et les Salomon. Ces voyageurs des premiers temps empruntèrent des voies à la fois terrestres et maritimes. Ils traversèrent des bras de mer d'une centaine de kilomètres, ce qui devait nécessiter des techniques de navigation avancées qui interpellent encore aujourd'hui nos Historiens. Impossible de décoder les indices du passé afin de comprendre ce qui poussait ces continentaux à s'élancer sur l'océan.

Les climatologues décodent certains signes du temps pour aider les Historiens. Ils décèlent un réchauffement de notre planète vers 10 000 ans av. J.-C.. Les voies terrestres sont alors immergées, des archipels apparaissent en mer de Chine, au Japon et aux Célèbes. La Tasmanie et la Nouvelle-Guinée se séparent de l'Australie. Cette nouvelle physionomie du bassin pacifique contribue à isoler les populations qui se voient désormais contraintes d'évoluer sans plus de retour vers leur terre d'origine. Chaque groupe d'îles fonctionnera en autarcie et développera son mode culturel ainsi qu'une nouvelle génétique se dissociant peu à peu du creuset originel.

Vers 7000 ans av. J.-C., une nouvelle vague d'Austronésiens s'élance sur l'océan. Ils réalisent leurs premiers exploits maritimes. Ils naviguent sur des pirogues à balancier dans le détroit de Taiwan, ils poursuivent leur route vers le soleil levant et occupent tour à tour, les Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie et les Fidji.

Pour aider les Historiens dans leur jeu de piste, les Maohis, laissèrent derrière eux des vestiges de poterie dite « Lapita » (du nom du site où les premiers tessons ont été trouvés en Nouvelle-Calédonie). Partout sur les îles des différents archipels, des poteries « lapita» ont été trouvées et témoignent d'une origine commune des premiers habitants de Polynésie.

A partir de 1500 av. J.-C., les habitants des Samoa, des Tonga et des Fidji, à leur tour, se démarquent de leur culture d'origine et poussent leurs pirogues plus loin vers l'est. En 1300 ans toute l'actuelle Polynésie française des îles Marquises aux Gambiers, en passant par les îles de la Société, les Tuamotu et les Australes sont colonisées.

Ainsi, nos chères Marquises furent peuplées dès l'an 200 av. J.-C..

Réalise-t-on à quel point les Maohis furent les précurseurs des navigateurs des temps modernes?

Pour rappel, la première mention avérée de la boussole à des fins de repérage se situe au Xe siècle de notre ère, soit 1200 ans après que les Maohis aient colonisé une grande partie des îles du Pacifique. Ces guerriers navigateurs ont parcouru des surfaces d'océan aussi grandes que l'Europe occidentale. Pour vous donner une idée, superposez les cartes du Pacifique et de l'Europe. Si Tahiti est à hauteur de Paris, les Marquises se trouvent en face de la Suède, tandis que les Gambiers sont à Varsovie et les Australes à Rome...

Les esprits scientifiques argumentent leur avancée en nous rappelant que les archipels tissent un réseau d'îles qui ne sont finalement « pas très éloignées » les unes des autres. Les plus grandes distances parcourues avant le 2e siècle sont de l'ordre de 500 milles nautiques. Mais à partir du 2e siècle, les Maohis parcourent des distances dépassant les 3000 milles nautiques. Ils rallient sans escale possible, les îles Hawaii, l'île de Pâques, mais aussi la Nouvelle-Zélande. Par ces trois territoires s'achève la fuite vers le soleil levant.

Malheureusement, les Maohis n'ont laissé aucun fil d'Ariane afin de remonter jusqu'à eux. Personne n'a jusqu'ici découvert leurs secrets de navigation ou même compris leurs motivations.

Leur histoire se perpétuait par voie orale. En débarquant dans les îles, au seizième siècle, les missionnaires européens ont coupé le fil de la transmission séculaire. Un savoir, une culture, une langue ont été perdus dans les nimbes de la loi du silence imposée par les religieux.

Une des grandes questions sur cet exode dans l'océan est :
« La colonisation des îles du Pacifique fut-elle accidentelle ou intentionnelle ? »

Les scientifiques ont tendance à répondre qu'elle fut désirée. En effet, les reconstitutions historiques tentent à démontrer que les Maohis partaient sur des pirogues d'une trentaine de mètres au centre desquelles une « cabane » abritait une centaine de personnes ainsi que des animaux domestiques (cochons, poules, chiens et chats) et des racines (taro, ignames...). Les équipages partaient avec des vivres et tout ce qui leur était nécessaire à un nouvel établissement. Ce n'étaient pas donc pas des pêcheurs égarés.

Longtemps, les Européens ont cru que les peuples d'Océanie étaient originaires du continent américain. Thor Heyerdhal fut le dernier à appuyer cette thèse. Il est vrai qu'il est plus logique de penser que les navigateurs se laissaient portés par les vents et les courants plutôt que de les affronter à contre sens. Mais la présence dans les îles de plantes et d'animaux a pu déterminer que les Maohis venaient de l'ouest et non de l'est. Les cochons et les poules n'existaient pas sur le continent américain au moment où les Maohis commencèrent à se répandre dans les îles du Pacifique. De plus, les chiens et les rats retrouvés en Océanie, n'appartenaient pas aux mêmes familles que celles du continent américain, mais bien à celles présentes sur le continent asiatique.

Comment ont-ils pu naviguer contre vents et courants ?
Là encore, les climatologues nous offrent une réponse. Pendant les vagues de réchauffement de la planète, les alizés faiblissent. La première eut lieu vers 10 000 ans av. J.-C., la seconde apparut autour 400 apr. J.-C.. C'est à cette période que les îles les plus isolées (Hawaii, Pâques, Nouvelle-Zélande) furent colonisées. Vers 1400 de notre ère, un nouveau refroidissement impose des conditions plus difficiles, et tarit le flot migratoire.

Autre question : Comment se dirigeaient-ils ?
Les peuplades circulaient entre les îles et les archipels, opérant de fréquents retours, vers leur contrée d'origine afin de pourvoir aux approvisionnements nécessaires à leur installation. Par la suite, lorsque leur adaptation à une nouvelle contrée était consommée, ils coupaient les liens avec la « patrie d'origine». La surpopulation, vite atteinte sur ces petites îles, les poussait à se tourner constamment vers de nouveaux territoires à conquérir.

Les flux de population prouvent qu'ils savaient retrouver « leur route » sur le vaste océan. Rien, ni personne ne peut avec certitude dire comment ils s'y prenaient. Tout au plus, peut-on dire qu'ils étaient doués d'un sens aigu de l'observation. Les étoiles, le soleil, la lune, les nuages, leur parlaient autant que le font nos GPS d'aujourd'hui. Et avec une précision qui suscite l'admiration.

Vous me lisez, et je sens le doute planer dans vos esprits.
Pourtant, rien de cela n'est de l'ordre de la légende. Plus personne ne se raconte les temps immémoriaux où les Maohis étaient de valeureux navigateurs. Malheureusement... Car plus personne ne raconte, comment, ils s'y sont pris. Le doute plane, les esprits rêvent, les théories s'emballent. Cet amas de connaissances oubliées, tapies derrière un épais rideau de secrets a engendré le mythe polynésien qui aujourd'hui fascine encore les voyageurs...

A bientôt, de vous raconter, danses, art ancestral du tapa...
Nat et Dom
www.etoiledelune.net

Cet article fera partie d'un grand dossier "Polynésie" qui est en préparation et sera mis à disposition dans les sites internet du Réseau du Capitaine et de l'Etoile de lune. Lors des mises à jours, il sera complété de photos et de cartes que je ne peux envoyer avec les moyens de communication du bord.

dimanche 16 mai 2010

MAGIE - Daniel et la famille à ORIENTAL

Nous sommes ancrés dans Adams Creek. Nous sommes devant la maison de Wayne, un homme charmant qui nous a accueillis chez lui lors de notre descente en octobre dernier. Il nous avait fait promettre d'arrêter à notre retour. Quel hôte extraordinaire! Nous faisons notre lavage de linge chez lui tout en prenant une douche chaude!

Demain, nous voulons visiter Oriental, une petite ville que nous n'avions pas exploré à l'automne.

Notre remontée se déroule très bien... peut-être même un peu trop vite. Nous allons probablement réduire la cadence.

À bientôt!

Daniel et tout l'équipage
352

samedi 15 mai 2010

NOMADE II - Serge en Espagne

Rapport de position vendredi le 14 mai

TIME: 2010/05/14 14:28
LATITUDE: 39-27.73N
LONGITUDE: 000-18.84W
COMMENT: Arriver à Valencia - America's Cup Marina et lieux du Grand Prix

MAGIE - Daniel et la famille à CAPE FEAR

Message reçu vendredi le 14 mai :

À 11 h 45 (HAE), nous nous sommes ancrés à Carolina Beach. Nous avons donc pris 53,5 heures pour parcourir 286 milles nautiques. Malheureusement, le vent était moins fort qu'espéré. Notre moteur a été beaucoup sollicité.

Nous prendrons l'IntraCostal pour nous rendre jusqu'à Norfolk. En route, nous espérons revoir Wayne, une personne qui nous avait accueilli lors de notre descente vers le sud. Il demeure près d'Oriental.

Je te souhaite un bon souper... et une bonne partie de hockey (Hi! Hi!).

Salutations!

Daniel et tout l'équipage
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À LA RECHERCHE D'ÉQUIPAGE...



Copie du message reçu de notre ami, le Dr. Lambert :

Je viens de recevoir un courriel de mes copains de Miaplacidus qui cherchent un/des équipiers pour faire des bouts du voyage de Suakin au Soudan pour se rendre jusqu’en Turquie…

Comme tu les sais les Québécois sont particulièrement appréciés à bord !!!

Par ailleurs, tu sais aussi que Claudio est un skipper très compétent, sécuritaire et de bon commerce.

Par contre, compte tenu de tout l’équipement à bord de Miaplacidus, ça amène une certaine complexité qui demande un certain apprentissage.

Miaplacidus est parti en 1995 d’Italie et ils sont sur le dernier droit pour rentrer à la maison …

Je pense que les personnes qui accepteront de faire un bout avec eux auront beaucoup de plaisir et accumuleront une expérience de navigation extrêmement profitable

Yves

Ps : au besoin me contacter !!!

VACATIONS AU RÉSEAU SAMEDI MATIN

La situation d'urgence médicale à bord du voilier MAKORE semble s'estomper peu à peu et la médication contre la malaria jouer son rôle. Les autorités françaises sont entrées en communication avec le Réseau du capitaine - tant la Martinique que Toulouse - et prennent la situation très au sérieux. Un rapport a été transmis aux autorités médicales de Toulouse qui remercient chaleureusement le Réseau du capitaine pour leur professionalisme, leur support et relais dans cette situation, car il n'y a aucun autre moyen de communiquer directement avec ce voilier. Le Réseau du capitaine agit, dans les circonstances, en bon samaritain et remercie le Dr. Yves Lambert pour son apport inestimable.

1ère ESCAPADE : Carol et Lise ont subi un vent de 30 noeuds + la nuit dernière à l'ancrage de Canouan. Le voilier était très bien ancré mais le sommeil a été perturbé. Beaucoup de pluie.

AITA PEA PEA : Charly et Renée sont à la Blanquilla et prévoient quitter en direction de Puerto la Cruz mercredi. De là , ils sortiront le bateau de l'eau et prendront l'avion pour la France. Beaucoup de pluie actuellement sur La Blanquilla

BAREAWAY : Jean et Danielle sont en navigation en direction de Beaufort. Position : 33-06 N et 78-16 W - à 121 mn de leur destination . Nuit calme, à moteur. Ont croisé pas moins d'une dizaine de cargos la nuit dernière. Température : 25.3 C

NAMAR : Marcel et Nancy sont présentement à Ste-Anne (Martinique) - beaucoup de vent - averses occasionnelles; Planifient une journée de "plage" et visite des Salines.

MYRIAM : Ghislain et la famille sont également à Ste-Anne et profiteront de la journée avec Marcel et Nancy (NaMar) Quitteront probablement lundi en direction de Ste-Lucie.

DAME LICORNE : Lucie et Marc-Antoine sont également sous vent de 20 à 25 nuit et la nuit est moins confortable que souhaitée. Ce matin, le vent s'est calmé est ils espèrent pouvoir explorer les fonds marins qui sont très beaux à Bequia.

CHANDELLE : Céline et Pierre sont à Warderick Wells dans les Exumas et en profitent pour explorer les fonds marins de ce parc national. Quitteront probablement demain pour poursuivre leur remontée vers le Nord.

RIGALIO : Richard est à Wrightville ne Caroline du Nord et n'a pas l'intention de bouger au cours du week-end. Très belle température - de 25 à 27 degrés et beau soleil.