Nouvelles des Navigateurs

Ce blogue a été conçu par Nycole - VE2KOU et se veut un point de rencontre
entre les navigateurs, familles et amis du Réseau du Capitaine et de la CONAM.

lundi 11 juillet 2011

JULIA IV - Jean-François et Dominique à MAYREAU

On est maintenant à l'ancre à Mayreau, Grenadines. On est comme à Bequia, cinq bateaux québécois à l'ancre ici ... Bleu Marie 2, Voyage, Yuki et 1ière Escapade sont avec nous.

C'est magnifique, ici et l'apnée sur le récif est génial. La plage est superbe et le petit village sur la coilline invitant. On adore !!!
Bisous.
Jean-François et Dominique (Julia IV)

UMIALTAK - Josiane et la famille vers les Açores

Position reçu à 10h15 aujourd'hui

voici notre position a 14:00 UTC

39 45 N
40 56 W

Nuit dernière vents faibles du SW. sommes a 455 miles de Flores

Bonne journée

Josiane

YODA - Louison et Yvan de retour au Québec

Depuis hier dimanche le 10 juillet, notre voilier Yoda est amarré à la marina du Parc nautique Lévy.

Nous sommes de retour à la maison aprés un périple de 22 mois qui nous a permis de mesurer parfois les limites du voilier et les nötres. Nous sommes bien heureux de l'expérience vécu et souhaitons à tous les autres équipages intéressés à réaliser ce projet de donner suite à leur rêve.

Nous avons fait de merveilleuses découvertes et rencontré des gens sympathiques et prêt à donner un coup de pouce et des informations très pertinentes à l'occasion.

Merci au réseau du Capitaine avec qui nous avons obtenu de très bonnes infos météo sans compter les autres communications sur les actualités et partage avec les navigateurs en route un peu partout.

L'équipage de Yoda: Hélène, Yvan et Louison

vendredi 8 juillet 2011

VACATIONS AU RÉSEAU VENDREDI MATIN

UMIALTAK : Josiane François et la famille sont actuellement sous l'influence du Gulf Stream et naviguent au portant à une vitesse de 8.5 noeuds. Position : 40 22 586 N 49 10 770 W; Très belle température et les "shorts" sont sortis des tiroirs :) - Tout va très bien

MÉLODIE II : Lucie et Robert sont à 140 mn de Flores aux Açores. Position : 39-21 N et 34-15 W avec un vent léger WSW de 7 à 8 noeuds. Ils ont navigué sous spi toute la journée d'hier. Prévoient demeurer dans les iles des Açores environ 3 semaines puis se diriger sur la côte Européenne : Portugal etc. puis Gibraltar et la mer méditerranée.

BIDULE : Lizanne et Gaston sont en navigation en direction de la Guyanne française. Position : 5-07 S et 34-39 W. Ils sont à environ 1300 mn de leur destination et naviguent sous vent faible et variable.

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Ste-Anne (Martinique) et prévoient y demeurer quelques jours.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont toujours à Bequia et ne naviguent pas aujourd'hui. Ils sont en mode "relaxe" pour les prochaines semaines.

OCÉANA 1 : Luc et Aline sont à St-Georges (Grenade) et attendent des invités le 28 juin. Ils navigueront avec eux en direction des Tobago Cays.

NEMEA : Jean-Denis et Louise sont à Port Washington (NY) avec une magnifique température. Ils ont navigué le Long Island Sound. Louise quitten pour une semaine en Floride et ils prévoient être de retour au lac Champlain vers la 3ème semaine de juillet.

ARGO V : Mona et Edouard sont au Labrador et changeront leurs projets de navigation et oublieront le Groenland car la température ne s'y prête pas - les dépressions se succèdent. Ils redescendront vers Blanc Sablon au cours des prochains jours.

VENT FOU : Frank et la famille sont à Tadoussac et nous avons fait contact avec eux ce matin via les Caraibes. Très beau signal et tout va bien.

CAT MOUSSES - René et la famille en MICRONÉSIE


08 juillet 2011
En navigation entre Yap et Palau en Micronésie

Récit 177 - Yap sous sa facette plus urbaine

D'abord une petite portion d'histoire pour les intéressés? sinon passez directement à la page 3. L'état de Yap consiste en 16 unités d'îles contenant 145 îles individuelles. Ces unités comprennent les îles de Yap proper, cinq autres formations d'îles ainsi que dix atolls (dont celui de Woleai d'où nous arrivons).

Suivant les premiers contacts avec les Européens venus tenter d'établir (en vain) des liens commerciaux avec Yap, d'abord les Portugais en 1526, puis les Espagnols en 1731 puis en 1830, Yap, fut finalement vendu à l'Allemagne en 1899. Un important commerce de copra y fut alors établi par les Allemands. Le contrôle de Yap est passé aux mains des Japonais en 1914, alors que le Japon occupait la plupart des îles du Pacifique ouest en ce début de la première guerre mondiale.

D'abord exploitées pour fin de nourriture, les îles de Yap ont ensuite été utilisées comme bases militaires clé par les Japonais qui tentaient désespérément d'étendre leur empire lors de la deuxième guerre mondiale. La seule île que purent capturer les Américains fut Ulithi, soit le plus gros des atolls (habités) de Yap. Ils s'en servirent comme importante base militaire pour leur flotte de navires à la fin de la guerre, peu avant la reddition des Japonais en 1945.

Yap proper, où nous venons de faire escale, est composé de Rumung (l'île interdite) et des îles de Map (Maap), Gagil-Tomil et Yap , lesquelles sont toutes reliées par des ponts et passages carrossables sur la terre ferme. Nous avons d'ailleurs loué une voiture pour une journée pour explorer tous les racoins de ce territoire couvrant un total de 39 miles carrés. Yap proper possède dix municipalités réparties dans plus d'une centaine de villages.

La population, autrefois estimée à 10 000 habitants en 1869, a subi un déclin sévère la réduisant a aussi peu que 2500 habitants suivant les premiers contacts avec les Européens et la période de l'administration japonaise. Mais elle a heureusement pu se refaire suivant la guerre. D'ailleurs, lors du recensement de 2000, on estimait à 11 200 les habitants du territoire appelé Yap proper et ceci ne serait que 65% de la population totale de l'état de Yap. Lors de la semaine que nous y avons passé, nous nous trouvions dans la baie de Tomil Harbor dans la capitale, appelée Colonia

Yap est reconnu mondialement comme le 'land of the giant 'stone money' (voire rai en langue locale) soit d'imposantes pièces de monnaie de pierre en forme de roue percée d'un trou au centre, dont le diamètre peut varier de 6 pouces à 12 pieds de diamètre. De façon surprenante, l'argonite, matériel utilisé pour cette monnaie de pierre, ne venait pas de Yap mais plutôt de Palau à quelques 300 miles de là.

Ce sont d'ailleurs tous les efforts investis pour à la fois trouver la pierre, la sculpter et la façonner en forme de roue pour ensuite la transporter jusqu'à Yap qui ont conféré à cette monnaie, pour le moins inusitée, toute sa valeur. Évidemment, sa forme la rendait peu pratique, ce qui fait qu'elle n'était pas manipulée à proprement parlé mais plutôt utilisée comme un symbole de richesse, telle une statue que l'on plaçait bien en évidence sur son terrain.

Il faut aussi mentionner que la plus importante forme de richesse pour les habitants de Yap (appelés Yapese) est la terre. 'The man is not the chief, the land is the chief' disent-ils. Le statut social d'un Yapese au sein de la communauté ou de sa caste est directement relié au lopin de terre qu'il détient. De plus, c'est le village d'où vient une personne qui en détermine la caste. Les membres d'un village appartiennent tous à la même caste et on estime de nos jours le nombre total de castes entre sept et neuf.

L'histoire de Yap ne serait pas complète sans mentionner le nom de Sa majesté, le capitaine O'Keefe. Cet Américain, après avoir fait naufrage à Yap en 1871, y établit son quartier général d'échanges commerciaux. Personnage très respecté, il y obtint beaucoup de succès.

Il comprit vite l'importance de la culture et du 'stone money' et fut instrumental à convaincre les Yapese de l'accompagner à Palau pour faire l'acquisition du fameux stone money en échange de quoi les travailleurs lui fournissaient du copra et des concombres de mer (bêche-de- mer) qu'il revendait ensuite à prix fort à Hong Kong. O'Keefe périt finalement d'une tempête tropicale en mer, au cours d'un voyage commercial. René est actuellement fort absorbé dans la lecture du roman relatant l'histoire vraie de cet aventurier.

La langue parlée ici est le Yapese, un langage malayo-polynésien. Cette langue extrêmement complexe, composée de 13 voyelles et 32 consonnes est apparemment inintelligible des autres Micronésiens. Fort heureusement, ils parlent aussi l'anglais ce qui facilite grandement les échanges.

Nous sommes vraiment contents de nous être d'abord arrêtés dans l'atoll de Woleai, sans quoi nous n'aurions pu goûter l'authenticité de la culture du pays. En effet, la culture et les traditions sont beaucoup moins présentes au sein de la capitale. On verra bien de temps en temps des hommes porter le thu et les femmes le lava-lava mais plutôt rarement sur cette île où l'influence américaine est très marquée. Nous l'avons vu dès notre première visite à l'épicerie.

En effet, les tablettes regorgeaient de produits américains dont nous n'avions pas vu la couleur depuis belle lurette, à commencer par les Pop Tarts, les Lucky Charms, le Kraft Dinner et les guimauves. Malgré tout, nous avons quand même pu, grâce à nos diverses excursions sur l'île, voir des traces du passé. Nous y avons vu les maisons communautaires traditionnelles, soit le faluw et le pebai, d'imposantes constructions de paille au toit haut et pointu, supportés par d'énormes piliers de bois dont les quatre murs extérieurs sont ouverts.

Alors que le faluw, (plus gros et construit en hauteur au bord de l'eau, sur une imposante plateforme de roches), servait autrefois d'école pour les jeunes garçons, de quartiers pour les bacheliers ou de lieu de rencontre pour les chefs de village, le pebai, lui, est moins imposant et construit au centre des terres. Il servait et sert toujours d'endroit de rassemblement communautaire.

On peut encore voir et marcher sur les 'stone footpath' où prennent encore place des danses traditionnelles occasionnelles. On retrouve encore aussi ce qu'on appelle les 'stone money bank' soit d'impressionnantes collections de 'stone money' alignées sur les abords de certaines routes.

Assez parlé d'histoire, pour ce qui est de nous maintenant, et bien nous sommes arrivés à Yap proper vendredi dernier, il y a une semaine, menant notre copain américain Sam à bon port et à temps surtout pour revoir ses amis et faire la fête à souhait avant de prendre son avion.

Notre arrêt dans la capitale nous aura permis de faire un peu d'administration, soit de la lessive, de l'internet, une visite chez le médecin pour une petite infection au pied pour Hugo, quelques emplettes mais surtout de finalement réparer le problème de notre moteur défectueux.

Comme il y a ici une école de mécanique sur l'île, René s'est retrouvé avec toute une équipe de jeunes apprentis à bord de Cat Mousses. Finalement c'est leur instructeur qui a trouvé le problème. Il disait sentir une odeur qui lui rappelait vaguement quelque chose du temps qu'il travaillait sur les gros bateaux. Et bien il avait du pif cet homme car il a mis le doigt exactement sur le bobo.

Fort heureusement, ce n'était donc pas un problème avec les injecteurs mais simplement une accumulation de carbone qui avait complètement obstrué la sortie de l'échappement. René a donc défait le 'mixing elbow' pour l'apporter dans une 'shop' en ville et pour un gros cinq dollars, que les gars étaient tout gênés de réclamer, il a pu utiliser leur atelier, leurs muscles et leurs outils pour défaire le morceau et nettoyer l'obstruction.

Quel soulagement pour la capitaine. Il y avait longtemps qu'il travaillait sur ce problème dont il n'arrivait pas à trouver la solution. Finalement pour remercier ses mécaniciens, René les a invités à bord pour un cocktail samedi en fin de PM. Ils ne se sont pas laissés prier et la bière, à défaut du faluba (boisson locale), coulait à flots. J'ai même pu avoir un bon échantillonnage des chansons et danses locales, performances offertes par notre mécanicien sauveur.

visiteurs sont repartis assez ronds merci mais surtout bien heureux de leur visite.
Une fois l'administration complétée, nous nous sommes permis quelques sorties. Hugo avait repéré que le responsable de la 'shop' de plongée d'un hôtel avoisinant était belge comme lui. Ceci a grandement facilité les négociations pour nous 'bargainer' une sortie de plongée pour pas trop cher. Ainsi, moyennant une sortie de deux plongées de 45 minutes avec bouteille pour René et moi; les enfants et Hugo eux, pouvaient nous accompagner gratuitement pour faire du snorkeling, sortie qu'ils auraient normalement dû payer 50$ chacun.

Inutile de dire que le calcul ne fut pas difficile à faire, ça faisait bien notre affaire. De mon côté, difficile à croire, mais il y avait bien 13 ans que je n'avais pas plongé. Heureusement qu'on ne m'a pas trop posé de questions sur mes antécédents de plongeuse et que mes connaissances de plongée me sont vite revenues en mémoires.

Rien n'a paru et j'ai pu remettre à jour mon CV de plongeuse. Quelles belles plongées nous avons faites. La première plongée de 45 minutes avec les majestueuses raies manta de Yap. On nous avait dit que rien ne garantissait que nous puissions en voir mais la chance nous a souri et elles sont venues. Les enfants les voyaient d'en haut alors qu'ils faisaient du snorkeling et nous d'en dessous, bien campés contre une patate de corail. Elles viennent à cet endroit appelé 'cleaning station', au dessus d'un petit récif de corail très peu profond, pour se faire nettoyer et débarrasser de leurs parasites par six espèces différentes de poissons qui ont chacune leur fonction et partie spécifique à nettoyer. Impressionnant à voir.

Nous les avons vues de très près. Elles passaient juste au-dessus de nos têtes. Ensuite on nous a emmené faire une autre plongée de 45 minutes, mais cette fois avec les requins, des requins de récifs et des 'black tips'. On a vu des murènes et plein de beaux poissons, certains très gros, franchement c'était super! Finalement, nous avons aussi eu la chance d'assister à l'ouverture des jeux de Yap vendredi soir dernier et de voir quelques performances de volleyball, baseball et même d'aviron dans la baie où on se trouvait.

Ainsi, après un peu plus d'une semaine sur le continent, nous avons repris la mer mardi matin le 5 juillet pour une traversée de trois jours et trois nuits vers Palau à quelques 300 miles de Yap. Le capitaine a eu beau investir plein de temps sur internet pour trouver la meilleure fenêtre météo, les fichiers gribs étaient encore complètement à côté de la 'track'.

Alors qu'on nous prévoyait des vents du sud de l'ordre de 4-5 noeuds, nous écopions de vents de l'ouest de plus de 20 n?uds. C'est donc dire que, pour faire changement (!!!), nous avions le vent dans le nez, sous la pluie et la merde, à se battre à faire du près pour se rendre à Palau. Disons que les quarts de nuits sont plus pénibles dans ce temps-là, quand les grains se succèdent les uns après les autres et que les vents ne cessent de tourner, de mourir et de reprendre.

Il faut constamment ajuster le cap, réarranger les voiles? même pas le temps pour écrire des récits, des emails ou écouter des films! Snif! Il faut dire que nous avons mis trois jours à vaincre le mal de mer. Antoine, par-dessus le marché, faisait de la fièvre pour les premiers 36 heures. Un virus quelconque avec des diarrhées qui a fini par partir comme il était venu. Antoine, Nicolas et moi faisions la file pour vomir par-dessus bord à qui mieux mieux.

Bon j'exagère, nous n'avons été malades que deux ou trois fois chacun mais quand même! Ouach!! Seul Hugo, avec son estomac de béton, ne semblait pas trop affecté par la mer. Des heures de plaisir comme le dit si bien notre amie Karine Chayer (si elle nous lit). Et toi aussi Hervé, si tu nous lis, le capitaine commence à dire qu'il la prendrait bien ta nouvelle 'job'. Il y a des jours où il commence à en avoir assez des problèmes mécaniques de toutes sortes, il a bien hâte de ranger sa boîte à outils (comme tu l'appelles).

Je dis ça, mais aujourd'hui le soleil brillait et le vent s'était replacé dans le bon sens, tout comme nos estomacs d'ailleurs. Tout ça pour dire que nous avons enfin recouvré notre appétit et notre bonne humeur et oublié les tracas des premiers jours. Les enfants ont ressorti les livres d'école et poursuivi leurs examens de fin d'année qu'ils devraient terminer sous peu.

Bref, nous avons retrouvé le sourire et même célébré hier nos trois ans de navigation pour entreprendre, d'un commun accord, les deux dernières années de notre circumnavigation du globe. Pour terminer, nous avons écrit quelques cartes postales que nous avons tenté de mettre à la poste à Yap mais le Canada était barré des destinations possibles de courrier (possiblement à cause de la grève j'imagine). Elle est terminée je sais, mais l'info n'a pas dû se rendre jusqu'ici encore.

Bref, pour les concernés, ne soyez pas surpris de recevoir en provenance de Palau, des cartes postales écrites à Yap. Sur ce, il est 03h00 AM, je vais me coucher un peu.

jeudi 7 juillet 2011

VENT FOU - Frank et la famille à Tadoussac

nous sommes à tadousac maintenant et demain 7h20 je serai la

merci

en arrivant ce soir à 20h30, les baleinnes étaient la`super



a bientot



franck

ARGO V - Mona et Édouard au Labrador

Nous sommes de retour sur Black Tickel,Labrador .Le Icom présente ces problèmes intermittents de transmission et nous manifeste sa faible fiabilité dans nos communications particulièrement sur le Groenland alors qu'il représente notre unique moyen de recevoir la météo. Décidément le radio nécessite un retour à la compagnie...

De plus l' ouverture entre les 2 dépressions une sur le Labrador et L' autre sur le Groenland à 999 mb s 'est suffisamment rétrécit et déplacé vers l' est pour envisager le retour sur le Labrador. Difficile mais sage décision.
Hier la journée nous a offert 5 Icebergs,puis arc en ciel sublime au sud sur une couverture nuageuse ,une ligne de lumière au Nord jusqu'à minuit et un coucher de demi lune à faire rougir le soleil..

TôT ce matin les vents N,puis NE ont repris de la vigueur accompagné d' une forte pluie qui perdure depuis et le fret qui lâche pas Wrrrr.
Alors on se réchauffe le corps avec une douche chaude et un chocolat chaud ( en juillet) l' esprit en écoutant du Fados et en pensant aux copains qui sont arrivés aux Acores ce matin et le coeur avec les gens d' ici , contents de nous revoir et de nous savoir en sécurité à leur port.

Comme le saumon a sauté dans le cockpit, ce fut le régal du souper.
Le bonheur n' est-il pas d' être là où nous sommes et surtout de savoir en profiter.

On apprécie de vous savoir là à l'écoute Bisous Mona Édouard et Charly

CES ILES - Michel et Cécile à Panama

Voilà, c'est fait, nous sommes à Puerto Lindo, Panama, terminus de notre voyage depuis hier soir Mercredi!
Position: N 09° 36,478 W 079°35,282

Nous avons quitté Aruba il y a 4 jours pour une traversée magnifique, je raconterai.

A notre arrivée, une belle surprise nous attendait. Menisco rotto (ex Fleury Michon 6) de Luizo et Nadia était à l'ancre. Bien sur ils ont vu arriver le grand trimaran de loin et ils étaient tous les 2 sur le pont pour nous accueillir. Belle rencontre des 2 vainqueurs de l'OSTAR 1984. Quelques échanges intéressants en perspective!

Pour l'heure, repos, refaire les pleins et nous repartons pour une exploration des iles San Blas. de vraies vacances avec toutes les nuits à l'ancre, ti punch et coucher de soleil dans la douceur des soirées tropicales!!

Cécile et Michel
Jo et Pascale
Ces-Iles

MINI VACATIONS AU RÉSEAU JEUDI MATIN

UMIALTAK : Josiane et la famille sont à 41-40 N et 52-05 W en direction des Açores. Le vent a repris et se situe SW 15 à 18 noeuds et ils naviguent au près. Mer courte mais le bateau se comporte très bien - Vitesse de 7 noeuds.

MÉLODIE II : Lucie et Robert sont à 240 mn de FLores aux Açores sous vent léger du SW 10 noeuds. Position : 40-07 N et 36-21 W. Tout va bien et la température est belle

FIL D'O : Thierry est à 14 mn d'Horta aux Acores et prépare son arrivée pour un arrêt technique. Position : 38-45 N et 28-27 W - Pas de vent

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Grand'Anse d'Arlet en Martinique en compagnie de plusieurs autres voiliers avec des enfants, au grand plaisir de Léa. Tout va très bien

MOORING À SOUS-LOUER au Lac Champlain

Gilles et Claudette ont leur mooring à sous-louer à Lakehurst, Isle LaMotte, Vermont, et c'est pour un 30' ou moins

Charade a été VENDU ...

Vous pouvez communiquer avec eux via courriel à l'adresse suivante :

charade@videotron.ca

mercredi 6 juillet 2011

BLUE TANG - Guy aux Baléares

Guy nous a envoyé un message à l'effet qu'il est aux Baléares.

Propagation très difficile pour écouter le Réseau du Capitaine tant le matin que via Jean-Claude qui est en Europe le soir

ÉTOILE DE LUNE - Nat et Dom - RÉCITS

Nous venons de mettre sur notre site une visite des îles Marquises à partir de cartes interactives Google
nous pensons que cela peut intéresser les navigateurs du réseau qui passeront par le Pacifique

voici l'adresse d'accueil :
MARQUISES : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/marquises.html

et pour chaque île:

FATU HIVA : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/carte_fatuhiva.html
TAHUATA : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/carte_tahuata.html
HIVA OA : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/carte_hivaoa.html
UA HUKA : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/carte_uahuka.html
NUKU HIVA : http://s121758490.onlinehome.fr/edl/polynesie/marquises/carte_nukuhiva.html


si des navigateurs souhaitent intégrer dans leur site internet ce genre de carte interactive sur la région de leur choix nous nous ferons un plaisir de faire une note explicative


amitié à tous


dom
etoiledelune.net

UMIALTAK - Josiane et la famille en navigation

Extrait du message reçu :

Notre position
20:08 UTC est 42 21 N 53 14 W
Beau soleil. Tout se passe bien â part le grand qui a le mal de mer et ne garde rien de ce qu'il mange.

A demain
Josiane

VACATIONS AU RÉSEAU MERCREDI MATIN

UMIALTAK ; Josiane et la famille sont en navigation vers les Açores. Position : 32-55 N et 54-10 W; Copie du message reçu : Les dernières 24 hrs ont été éprouvantes. 20 Knt. Pluie forte. Mer montée et courte. Bref on s'est fait brasser pas mal.
En espérant que ce soit plus tranquille aujourd'hui.
Les mousses ont bien hâte d'arriver dans le gulf stream.

FIL D'O : Thierry est en navigation vers les Açores où il fera un arrêt technique. Position : 40-17 N et 27-15 W avec un vent de direction nord d'environ 15 noeuds. Très belle température et mer d'environ 1 mètre. Il est à 125 mn de Horta.

MÉLODIE II : Robert et Lucie sont dans des vents très faibles. Position : 40-05 N t 37-58 W à 315 mn de Flores (Açores). Très belle température et 25C.

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont à Grande Anse d'Arlet en compagnie de 4 autres voiliers. Léa a rencontré plusieurs petits amis sur ces voiliers et s'amuse beaucoup. Ils devraient se rendre au Marin demain.

JULIA IV : Jean-François et Dominique sont à Bequia en compagnie de 5 autres voiliers québécois. Sous l'influence d'une onde tropicale et quelques averses. Ne naviguent pas aujourd'hui.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre ont reçu les amis québécois sur leur bateau hier soir pour le 5 à 7 à Bequia. Un plaisir fou... ils se promettent de renouveller l'invitation car Michèle n'a pas eu le temps de parler avec tout le monde... quelle vie ! ! !

SYLIA : Sylvain et Mireille sont à l'Ile Ronde et navigueront vers Whisper Cove Marina probablement demain. Mireille quitte pour un retour au Québec samedi et Sylvain reviendra la semaine prochaine. Tout va très bien

1ÈRE ESCAPADE : Carol et Lise sont également à Bequia et ont participé au 5 à 7 sur Bleu Marie hier soir.

LHASA - Yanick à NEW YORK

J'ai parlé au père de Yanick ce matin et il arrivait au 79th Boat Basin (New York) ce matin.

Catherine a quitté Montréal à destination de New-York avec le bébé. Les filles sont chez les parents de Catherine et elle naviguera avec Yanick en direction du Lac Champlain où elle a laissé la voiture.

Nous aurons plus de détails dans un prochain courriel

mardi 5 juillet 2011

VACATIONS AU RÉSEAU MARDI MATIN

UMIALTAK : François, Josiane et la famille sont en navigation en direction des Açores. Position : 43-56 N et 56-35 W. Vents variables et fort sous les grains. Je ne pouvais converser avec Josiane ce matin en direct mais grâce au relai de Robert (Mélodie II) nous avons pu échanger quelque peu.

MÉLODIE II : Robert et Lucie sont également en direction des Açores. Position : 40-06 N et 39-33 W avec un vent plutôt de direction Nord à moins de 10 noeuds et pluie. Ils sont à 400 mn de leur destination.

ARGO V : Mona et Édouard sont au Labrador. Position 53-27 N et 55-45 W.

Nous n'avons pas entendu Lhasa (Yanick) ainsi que Fil d'O (Thierry)

PERSÉIDES : Daniel Kathleen et Léa sont maintenant à St-Pierre (Martinique). Une traversée depuis Roseau hier fut plutôt mouvementée et n'eut été du fait que Daniel avait un passager qui DEVAIT absolument être en Martinique hier, il ne serait pas parti... Ceci ne se reproduira plus nous a-t-il confirmé avec grande conviction ce matin. Pas de "fautque" en navigation car c'est la météo qui décide.

BLEU MARIE : Michèle et Jean-Pierre sont à Bequia. Iront ce matin remplir le propane et faire quelques courses puis se rendront visiter 1ère Escapade et Julia IV qui sont également à l'ancre.

1ère ESCAPADE : Carol et Lise prévoient demeurer quelques jours à Bequia; plusieurs voiliers québécois s'y trouvent et ils attendent Youppi aujourd'hui.

SAFINA - Jean-Pierre et Colette à Miyako (Japon)



À Miyako nous avons été reçus par Tomari-San. Le lendemain, pour célébrer notre arrivée, nous étions invités à souper en compagnie de plusieurs de ses amis. Une soirée mémorable arrosée à l'awamori. Tomari nous a introduit à la cérémonie de l'Otori. Lors de cette cérémonie, de couleur strictement locale, chaque invité doit faite un petit discours et faire ensuite cul sec. On s'est assuré, bien sûr, de bien

Le lendemain je voyais le cardiologue… Je suis resté deux jours à l'hôpital. Le jeudi des amis venaient me chercher pour préparer le bateau pour le typhon qui devait se présenter le samedi matin. Il a duré sept heures. Nous voulions rester à bord, mais on nous l'a déconseillé fortement, heureusement. Nous avons demeuré dans un luxueux condo loué de Tomari à un prix très abordable.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à communiquer avec nous. Nous aimons toujours recevoir vos commentaires.

Vous pouvez nous suivre sur le site suivant :

Bonne visite
Jean-Pierre et Colette

lundi 4 juillet 2011

CAMINATA - Robert et Carmen à DARWIN (Australie)

TIME: 2011/07/04 22:42
LATITUDE: 12-25.62S
LONGITUDE: 130-49.54E
COMMENT: Ancrés à Darwin.
Jeu des marées assez compliqué, merci.

YODA - Yvan et Louison au Lac Champlain

Yoda est présentement amarré à la marina de Westport au Lac Champlain en ce lundi 4 juillet 2011.

Nous quittons demain à destination de Deep Bay et le jour suivant, nous nous rendrons à St-Jean sur le Richelieu. Nous avons quitté Atlantic City dimanche le 27 juin au matin et sommes entrés à New-York vers 2h A.M. le soir même.

Nous avons dématé à Catskill et avons continué notre périple. Nous nous sentons bien près du Québec et loin des Bahamas. Il faut bien aller de l'avant.

Mes salutations à tous les navigateurs déjà arrivés à destination ou en route vers leur marina. Un gros bisous à toi.

Yvan et Louison du voilier Yoda

JULIA IV - Jean-François et Dominique à BEQUIA

Message reçu à 16h :

Comme prévu, on est parti de Rodney Bay ce matin à 03:10. On est arrivé à Bequia à 14:45, soit 11h30 de navigation pour 70 miles parcourus .... belle moyenne ! On a ainsi rejoint, 1ière Escapade et Voyage. Bleu Marie est arrivée juste avant nous. Demain Yoki devrait nous rejoindre. On a eu des vents de 20-25 noeuds dans les passages et une mer bien agitée, près de 2 m. Mais on est content. Demain matin ... douane. Et après-demain visite de l'île avec les amis. On a bien hâte.

Bises.

Jean-François et Dominique (Julia IV)

BLEU MARIE - Michèle et Jean-Pierre à BEQUIA

Message reçu à 15h00


Nous venons d'arriver à Bequia. Tout s'est très bien passé jusqu'à la pointe sud de Saint-Vincent ou les conditions se sont dégradées: grains, vent, vagues.... Enfin, c'est la vie de marin. Nous avons croisé, c'est littéralement le cas de le dire Julia IV juste un peu au nord de Wallilabou, St-Vincent. Je crois qu'il ne devrait pas tarder.

Contents de savoir qu'enfin ton bateau est à l'eau et que tu pourras en profiter. C'est les vacances!!!

Je ne sais combien de temps on demeurera ici...On te tiens au courant. Nous avons fait une belle découverte: la limite de la zone cyclonique telle que définie par nos assurances se situe au 12,30. Donc Mayereau, les Tobago Cays et les Grenadines sont safes théoriquement. Nous touchons bientôt au but.

On t'embrasse fort,
Michèle et Jean-Pierre

SAFINA - Jean-Pierre et Colette au JAPON


Message transmis le 3 juillet à Anbô, Yakushima, Japon.



Bonjour chers parents et amis,



Le dernier message que nous vous avons transmis a été écrit de Puerto Princesa aux Philippines. Cette petite ville de la province de Palawan se situe à la latitude 10 degrés nord. Nous vous écrivons maintenant de la latitude 28 degrés nord. En gros nous avons parcouru 2 000 milles nautiques ou 3 700 km depuis notre dernier contact en janvier dernier. Nous sommes maintenant au Pays du soleil levant, dans le port de Koniya sur l'île de Amami-O-Shima. Cette petite île fait partie du groupe Nansei Shoto (Ryukyu) au sud du Japon.


De Palawan à Luzon





De Luzon à Amami-O-Shima




Je vous écris dans l'attente de notre quatrième tempête tropicale en deux mois. Celle-ci devrait se faire sentir dans quelques jours. Nous attendons des vents de plus de 50 N (100 km/h). Je dois vous avouer que nous en avons plus que marre de ces phénomènes. Elles sont très anormalement nombreuses cette année, en début de saison. Doit-on blâmer le réchauffement planétaire pour tous ces changements climatiques intempestifs ? Elles sont malheureusement la cause de notre retard sur notre itinéraire. Nous sommes constamment arrêtés pour préparer le bateau et pour nous mettre à l'abri. Selon notre calendrier, nous devrions déjà être à Nagasaki.

Nous avons bien pensé perdre Safina lors du passage du typhon Songda (catégorie 4) à Miyako Jima à la fin mai. Nous l'avons observé dans le port se démener, rouler, tanguer, gîter, faire des embardées dans des vents de plus de 100 nœuds (185 km/h) comme un insecte qui essayait, dans un effort ultime, de se libérer de la toile d'araignée que nous avions tissé autour pour l'amarrer solidement. La vision était horrible et requérait un cœur solide. () Notre vaillant bateau s'en est tiré avec quelques dommages et avaries : safran écorché par un cordage, girouette électronique brisée, housse de BBQ envolée, perte d'une gaffe et couteau.

Parlant de cœur solide, c'est aussi à Miyako, quatre jours avant l'arrivée du typhon que j'ai dû subir une angioplastie. Lors de la traversée entre Puerto Galera, Philippines et Ishigaki, Japon je souffrais, dans des situations difficiles et corsées en navigation, de douleurs à la poitrine. Ces douleurs avaient disparu à Ishigaki mais avaient repris à Miyako. Le cardiologue que j'ai consulté m'a fait subir un angiogramme qui a révélé qu'une de mes artères coronaires était bloquée à 99 %. Une angioplastie consiste à gonfler l'artère à l'obstruction à l'aide d'un ballonnet et d'y introduire une endoprothèse (stent), sorte de tube en métal de forme hélicoïdale. Je me sens mieux maintenant. C'est maintenant avec un cœur léger et bien oxygéné que je peux accepter la légèreté de mon portefeuille, car cette intervention m'a coûté la charmante somme de 10 000 $...

Nous avons sillonné l'archipel des Philippines du sud au nord. La traversée de la mer de Sulu, deux jours de navigation, nous a amené à l'extrémité sud de l'île de Negros dans une petite baie qui s'appelle Bonbonon. Ensuite par petite étape d'une journée nous nous sommes arrêtés sur l'île de Bohol et avons longé la côte de l'île de Cebu jusqu'à Port Carmen au chantier Pinoy Boat. Port Carmen, un petit village au Nord de la capitale de l'île de Cebu, la ville de Cebu, se voulait une petite escale mais nous y sommes finalement restés deux mois et demi à cause principalement d'un problème de moteur. L'échangeur de chaleur du Yanmar fuyait et nous avons dû le faire usiner. L'atelier spécialisé de Cebu nous a fait un excellent travail au coût de 500 $, une aubaine si l'on ne considère que l'achat d'une pièce neuve aurait coûté 2 500 $. À ce coût, il fallait ajouter les frais de transport de l'Australie 500 $ et le pot-de-vin de 500 $ que nous aurions dû payer pour faire dédouaner la pièce. La corruption est omniprésente aux Philippines et on n'y échappe pas.



Le chantier Pinoy Boat à Port Carmen




Nous en avons profité pour faire faire quelques travaux et réparations : appliquer une pièce sur le bimini, recouper la chute de la grand-voile, recouvrir nos vieux coussins de flottaison, fabriquer des couvre défenses et refaire le teck sur la plage arrière. Nous avons aussi fait fabriquer une porte d'écoutille principale grillagée en inox, sécurité oblige ici aux Philippines. Colette dort beaucoup mieux maintenant dans les mouillages.

C'était aussi avec grand plaisir que nous avons renoué avec des amis de Sebana Cove, Cliff et Ruth, deux Canadiens de Vancouver avec qui nous avons passés de bons moments. Ils étaient là depuis plus d'une année à effectuer d'importants travaux.

Pendant notre séjour à Port Carmen, nous avons été bouleversés d'apprendre au sujet de la catastrophe qui venait tout juste de frapper le Japon. Pour nous cette tragédie avait une double signification ; devait-on annuler notre voyage et à tout le moins le remettre en question ? Nous avions tellement investi dans ce projet, matériellement et moralement. Pour nous, les deux facettes de cette question signifiaient que jamais nous pourrions visiter le Japon en bateau. Nous ne sommes plus très jeunes et il nous reste tellement de chemin à parcourir pour compléter nos objectifs et la circumnavigation. Nous avions planifié de nous rendre jusqu'à Osaka. C'était la ville la plus septentrionale de notre voyage. Nous avons donc suivi la situation pendant quelque temps. De plus, des amis résidents et navigateurs au Japon nous informaient régulièrement de l'évolution de la situation. On nous assurait que physiquement la région que nous planifions de visiter était saine, mais que le coût de la vie avait légèrement augmenté. Mais de toute façon, on s'attendait à payer beaucoup plus cher dans ce pays, d'ailleurs après les Philippines tout est plus cher. Il ne nous en prenait pas plus pour prendre une décision et aller de l'avant.

La République unitaire des Philippines avec ses 92 millions de populations couvre une superficie de 300 000 km2. On y parle deux langues principales le tagalog et l'anglais, mais aussi une multitude de dialectes. À titre d'exemple, le visayas qui ressemble beaucoup à l'espagnol. Le peso philippin est la monnaie d'échange : 40 pesos = 1 $.

Les Philippines sont une république présidentielle multipartiste où le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du parlement. Le système gouvernemental des Philippines est inspiré du système américain.
Dates historiques (Internet) :
16 mars 1521 Magellan découvre les Philippines :
À la tête d'une expédition de trois navires (il en a perdu deux en route) battants pavillon espagnol, le navigateur portugais Fernand de Magellan, arrive en vue des Philippines. Parti le 20 septembre 1519, Magellan a réussi à atteindre l'Asie par la route de l'ouest. Il débarquera aux Philippines et y évangélise la population locale. Le 27 avril, il sera tué par des indigènes de l'île de Mactan.
12 juin 1898 la première indépendance des Philippines :
Tandis que les États-Unis entrent en guerre contre l'Espagne, les Philippines, archipel d'Asie du Sud-Est, proclament leur indépendance. Les Philippines étaient sous domination espagnole depuis 1565. Mais, les États-Unis ne reconnaîtront pas cette indépendance et réprimeront durement les révoltes indépendantistes menées par Emilio Aguinaldo. L'autonomie sera accordée en 1934 et l'indépendance ne deviendra effective qu'en 1946.
4 juillet 1946 Indépendance des Philippines :
Après le retrait des troupes japonaises fin 1944, l'archipel des Philippines proclame son indépendance. Le pays avait déjà acquis sa souveraineté lorsque la guerre hispano-américaine de 1898 mit fin à la colonisation espagnole. Mais les États-Unis qui avaient refusé de reconnaître cette indépendance ont occupé le pays pendant 47 ans. Libérées de toute présence étrangère, les Philippines doivent maintenant se reconstruire après quatre années de guerre contre le Japon.
Voilà pour la partie historique !

Port Carmen où se trouvait le chantier Pinoy Boat n'était qu'à 90 minutes de Cebu la capitale de l'île et la deuxième plus grande ville du pays avec 850 000 habitants. Régulièrement nous nous y rendions par bus pour faire des emplettes, car l'approvisionnement à port Carmen et Danoa était très sommaire. Nous trouvions de tout dans cette ville très moderne dotée à notre grand plaisir d'énormes centres commerciaux. Nous avons bien aimé Cebu. Les restaurants et la nourriture étaient excellents et surtout à bas prix.

JULIA IV - Jean-François et Dominique vers BEQUIA

Message de dimanche soir :

On pense partir de Ste-Lucie, la nuit prochaine, le 4 juillet. Direction Bequia

Jean-François et Dominique (Julia IV)

BIDULE - Lizanne et Gaston - RÉCIT Brésil

Message reçu dimanche le 3 juillet

Une petite note sur mes textes sur le Brésil. J’utilise souvent le Brésil ou les Brésiliens en général. Nous avons seulement visité une petite partie de quatre sur vingt six États du Brésil, tous au Nord-Est. C’est immense comme pays... Presque aussi grand que le Canada mais avec dix fois plus d’habitants. Donc ce qui est écrit sur le Nord-Est ne s’applique pas nécessairement aux autres régions tout comme Montréal n’est pas comme Vancouver. Par exemple, il a été facile pour nous d’obtenir un extension de 90 jours pour pouvoir rester au Brésil pendant 180 jours en tout. Par ailleurs, nous avons entendu des rumeurs que ce n’est pas aussi facile d’obtenir la même extension au sud du Brésil. Différents États, différents règlements. Je vais continuer à utiliser les termes généraux donc gardez en tête que je parle du Nord-Est.


Comme vous allez voir dans plusieurs des textes que je vais écrire dans le futur, un sujet très intéressant du Brésil est le peuple. Nous avons histoires après histoires de Brésiliens qui ont été généreux et aidant avec nous. Par exemple, à Jacaré, nous avons essayé d’envoyer notre désalinisateur au États-Unis pour réparation. J’écris essayé car il est finalement retourné au Canada avec le concours de la soeur de Gaston parce que l’envoyer par colis était trop compliqué à cause des douanes. Donc nous avions besoin d’une boîte, du ruban, du rembourrage, etc. et nous sommes parti à la recherche de ces articles. Et bien, chaque marchand rencontré a fait de grands efforts pour comprendre ce que nous voulions et nous répondre ttttrrrèèèèssss llleeennnttteeemmmeeennnttt pour s’assurer que nous comprenions la réponse. Vous allez peut-être dire que c’est seulement un peu de politesse de base. C’est peut-être vrai mais, ce qui rend les brésiliens encore plus spéciaux est que si ils n’ont pas la marchandise demandée, ils nous indiquent exactement où aller la trouver. De plus, lorsqu’ils avaient compris ce que nous voulions, ils nous l’écrivaient sur un bout de papier pour que nous puissions le montrer au prochain marchand. Nous avons souvent regretté de ne pas mieux parler portugais pour pouvoir discuter plus avec eux. Il faut aussi parler de Francis, un des deux propriétaires de la marina, et Christine, sa femme. Ils se donnent beaucoup de peine pour aider les navigateurs. Gaston a eu un problème avec une dent et c’est Christine qui a pris pour lui le rendez-vous chez la dentiste. Elle a aussi servi de traductrice. Ils ont aussi participé à plusieurs activités avec nous dont le Carnaval et la Saint-Jean. Leur présence fut bien apprécié.



Quelques petites notes rapides aux navigateurs... Brésil n’est pas le bon endroit pour se faire livrer des pièces d’équipement. Les douanes imposent une taxe de 100% sur l’importation. Ce n’est pas non plus un bon endroit pour acheter des pièces qui ne sont pas fabriqués au Brésil car la même taxe s’applique. Retourner de l’équipement est aussi presque impossible. Les douanes veulent savoir exactement pourquoi le matériel est retourné par écrit et en portugais. Pour la navigation sur le Paraiba, l’entrée sur Cabedelo se fait bien. Les bouées indiques bien le canal à prendre mais idéalement, il est préférable d’arriver de jour à la marée montante. Si l’arrivée est faite de nuit, il est recommandé de mettre l’ancre en face de Cabedelo et d’attendre au lendemain pour remonter jusqu’à Jacaré. Il y a un dragueur qui se promène dans le chenal d’entrée. Il faut faire particulièrement attention car il est gros et change souvent de direction. Attention aussi aux traversiers entre Cabedelo et la rive opposée. Il y a de la place pour mouiller un peu partout en face de Jacaré ou vous pouvez aller sur pendille à la marina. Le mouillage est pratique si vous arrivez l’été et que vous voulez avoir plus d’air et moins de moustiques. De plus, la marina offre un forfait pour utiliser ses services tout en étant au mouillage. Le bémol de Jacaré c’est les moustiques. Plein, plein, plein. Ça prend beaucoup de stuff à bibite et de bons moustiquaires.


J’ai ajouté un autre montage sur le site web. Celui-ci est de Jacaré et des environs. Vous pouvez le trouver au http://bidule.micro.org/Site/Jacare.html.


Lizanne (VA2DUO) et Gaston (VA2VIF)
Sur Bidule au Brésil

BLUE TANG - Guy en Espagne

Message en date du 3 juillet

je suis présentement ancré à Benidorm un peu au nord d'Alicante (Espagne).

Ma position est la suivante:
38, 32'N.
000, 07'W.
je me dirige vers: 38, 54'N. 001, 27'E.
Salutations et à la prochaine,
Guy Martin
VA2BTZ

UMIALTAK - Josiane et la famille vers les Açores

Voici notre position:
44 47 736 N
59 09 63 W

Dans la brume depuis hier pm. Naviguons au près. Vent très calme depuis ce matin.
Josiane

LHASA - Yanick en navigation vers NY

Message du 4 juillet à 07h00



Position:
39 degrés 56.12'N
070 degrés 05.87'W

mer: peu agité, vent d'ouest à 10 noeuds, brouillard dense avec visibilité très réduite

Nous progressons au moteur à 5 noeuds à 290 degrés vers NY avec AIS et radar en marche.

Il nous reste moins de 190 MN à faire.

ETA: 40 heures, soit tard mardi soir à moins que les conditions ne s'améliorent.

Merci à tous pour votre précieux support!

88 pour Nycole et 73 au reste du réseau!

Yanick