Trois Sherbrookois et une Française l'ont échappé belle il y a
quelques jours, alors que leur voilier
s'est renversé près du
triangle des Bermudes, dans l'océan Atlantique.
«Maman j'avais encore quelque chose à faire sur la Terre et on
avait une bonne étoile»
Louis-Charles Collard, Étienne Plante et Axel
Royer-Gagné et la copine de ce dernier devaient ramener un bateau du Sénégal
vers l'Amérique du Nord, en passant par la Guadeloupe. Tout semblait bien se
dérouler jusqu'à ce qu'une importante
tempête fasse rage.
«Ils ont vraiment passé proche. C'est un vrai
miracle ce qui est arrivé!», a affirmé la mère d'Axel, Dominique Royer, en
entrevue à TVA Nouvelles.
«Axel m'envoyait des positions par satellite
régulièrement, mais ça faisait cinq jours qu'on n'avait pas eu de nouvelles. Le
système satellite ne fonctionnait plus, parce qu'ils étaient vraiment dans une
grosse tempête, mais avaient passé le triangle des Bermudes», raconte la mère
d'Axel, Dominique Royer.
Après plus de six heures passées dans cette
tempête, la dernière vague «a eu l'effet d'un mur et le voilier a piqué du nez
et viré à l'envers» explique-t-elle.
Bénis des Dieux
Voyant venir cette énorme vague, les amis se
sont attachés ensemble sur le voilier, de peur de se perdre.
«Quand ils ont chaviré, ils devaient se
démêler et essayaient de sortir pour prendre une respiration. Une chance, le
mât s'est brisé. Le voilier est donc revenu dans la bonne position. Ils ont pu
monter dessus et envoyer la balise de détresse. C'était la dernière façon
qu'ils avaient de s'en sortir».
À partir de ce moment, ils ont pu communiquer
avec le propriétaire du bateau, qui réside en Inde.
«J'ai eu un message sur Facebook, j'ai su que
mon garçon avait dû lancer la balise de détresse», confie Mme Royer, en
ajoutant que les parents avaient à ce moment informé la Garde côtière de la
situation.
Sauvetage pénible
Un cargo «avec pleins de conteneurs se
dirigeait vers l'Italie» et a secouru les quatre membres de l'équipage.
«Le sauvetage a pris trois ou quatre heures.
C'est ce qui a été le plus difficile. Le cargo ne pouvait pas trop s'approcher»
et les quatre braves devaient transférer du voilier à l'immense navire.
Ce dernier a pris le temps d'écrire à sa mère
pour lui expliquer les derniers détails. N'ayant plus aucun bagage, les gens
sur le cargo ont pris soin d'eux et les ont nourris. «Ils sont tellement
généreux, on est traité comme des rois et princesses».
«Maman j'avais encore quelque chose à faire
sur la Terre et on avait une bonne étoile», a ajouté Axel.
Le cargo accostera en Italie le 21 mai
prochain.
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