Yves Langlois m'a fait parvenir le texte ci-dessous relatant les buts visés par la Grande Ourse dans leur traversée de l'Atlantique.
Tous ceux qui ont suivi ce blog savent que la traversée s'est bien déroulée et qu'ils sont maintenant sur les côtes de l'Irlande.
MERCI Yves - comme c'est intéressant
Ce texte a été édité AVANT leur départ de Québec à destination de l'Irlande :
Destination Galloway en Irlande pour La Grande Ourse
Romain Saint-Cyr, Serge Rousseau et Pierre Gagnon se préparent à traverser l'Atlantique en destination de Galloway en Irlande. - (Photo Denis Fortin)
Destination Galloway en Irlande pour La Grande Ourse
Alors que l'on parle abondamment de la Transat Québec-Saint-Malo et de la traversée Québec-La Rochelle, trois résidents de la région de Québec, Romain Saint-Cyr, Pierre Gagnon et Serge Rousseau, sont à compléter les préparatifs de leur traversée Québec-Irlande, un périple qui débutera le 10 juillet prochain à Gaspé pour se terminer un mois plus tard à Galloway en Irlande.
«Ce projet, je le caresse depuis quelques années déjà, a mentionné le capitaine du voilier de type sloop de 33 pieds appelé La Grande Ourse, Romain Saint-Cyr.
L'Irlande m'attirait parce que je compte écrire un livre sur les immigrants irlandais de Grosse-Isle du 19e siècle. Je cherchais de l'information sur le sujet et je me suis dit qu'une bonne façon d'en obtenir, ce serait de réaliser une telle traversée.»
C'est en se rendant à l'ex-bar Java de la rue Cartier devenu le pub irlandais Le Galloway que cette destination est devenue le point final de cette traversée.
«Après quelques recherches, je me suis rendu compte que Galloway était une ville irlandaise dans ce qu'il y a de plus typique située sur la côte ouest dans la partie la plus sauvage de l'Irlande. En terminant le voyage à Galloway, nous passerons devant des sites naturels de premier plan. À ma connaissance, ce serait l'une des premières fois qu'un équipage québécois emprunte cette voie pour se rendre en Irlande», de préciser l'urbaniste de profession.
M. Saint-Cyr effectuera cette traversée en compagnie de l'un de ses amis, l'avocat Pierre Gagnon, de même qu'un navigateur expérimenté, le travailleur social Serge Rousseau. Cette expérience est en quelque sorte un aboutissement personnel pour M. Gagnon tandis que M. Rousseau réalisera un rêve en traversant l'Atlantique vers l'Irlande.
«C'est en plein le temps de vivre une telle aventure puisque je suis en année sabbatique de travail, fait remarquer Pierre Gagnon. J'ai visité une quarantaine de pays et je perçois cette expérience comme un complément dans ma découverte du globe. Je sais bien que mon quotidien sera chamboulé et j'ai hâte de voir l'énergie qui marquera cette traversée à trois personnes. C'est également intéressant pour mes trois enfants à qui je veux prouver que rien n'est impossible quand on s'en
donne la peine.»
«C'est à la suite d'une annonce repérée sur Internet que j'ai contacté Romain pour l'aider à préparer ce voyage. Je connais la navigation et ce projet m'intéressait parce que je retourne aux sources en ce sens que mon arrière-grand-père maternel a été un orphelin irlandais de Grosse-Isle qui a été adopté par la suite par une famille québécoise.
J'entends même relater cette expérience au quotidien à l'intérieur d'un film que je réaliserai tout au long de ce périple et que nous présenterons quelques temps après notre retour.»
Motivations
Quatre éléments ont particulièrement influencé les trois Québécois dans la réalisation de cette traversée Québec-Irlande. Les marins ont développé une passion pour l'Irlande. Ils considèrent de plus que les Irlandais ont joué un rôle non négligeable dans le peuplement du Québec.
Ils se passionnent aussi pour la voile et les mers nordiques de même que
pour les relations humaines, eux qui cohabiteront ensemble pendant toute
la durée de cette expédition.
La traversée se fera en trois étapes. La première estimée à 24 heures de navigation permettra de rallier les Iles-de-la-Madeleine à partir de Gaspé.
La seconde amènera l'équipage de La Grande Ourse des Iles-de-la-Madeleine à Saint-Pierre et Miquelon, ce qui devrait prendre 48 heures.
Finalement, on compte traverser l'Atlantique de Saint-Pierre et Miquelon à Galloway en Irlande en 18 jours.
«Nous emprunterons une route plus au nord qui est plus difficile en terme de navigation et qui représente un défi plus important. Nous serons testés dès le début de notre périple au moment de passer au travers des bancs de Terre-Neuve. Notre bateau sera muni des équipements électroniques nécessaires lorsqu'on entreprend un tel périple, soit deux GPS, d'un radar, d'une radio à ondes courtes, d'un téléphone satellite, etc.
Cette traversée, on la fait un peu en mémoire d'un ami décédé qui nous était chers, Larry Delaney. Il sera très présent tout au long du voyage», de conclure Romain Saint-Cyr.
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